Scène 1 : Bloc opératoire, opération des Cohen
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Liz : Un lifting facial chacun ! Si c’est un indice de l’état des relations au XXIème siècle, je préfère rester célibataire.
Christian : Les cockers et les épagneuls de toute la Floride du Sud poussent un ouf de soulagement.
Sean : J’admire les Cohen. Ils veulent rester désirables l’un pour l’autre malgré leur âge. Conserver une complicité au sein de leur mariage. Pourquoi ne pourraient-ils pas avoir l’air aussi jeune et vivace que leur amour? ………..
Christian : J’ai fermé.
Sean : Alors rejoins moi chéri, je me sens seul …………… D’après toi on a fait combien de ces opérations?
Christian : Je ne sais pas. Quoi, 2000?
Sean : Mm-hmm. Plutôt 5 ………. 4999... 5000.
Christian : Pas croyable !
Scène 2 : Dans un club, au Bar
Sean : Aux 5000 suivantes.
Christian : Et ils disaient que ça ne durerait pas.
Sean : Viens dîner demain soir. Il faut faire de cette fête quelque chose de familial
Christian : La seule façon dont je veuille fêter cela c’est en dégustant une bonne tarte aux poils.
Sean : D’accord. En dehors de la fête, je veux du temps seul avec toi cette semaine. Nous devons mettre au point un plan sur les 10 prochaines années, afin de savoir clairement vers quoi on se dirige. Julia et moi avons fais cela lorsque nous nous sommes remis ensemble. Maintenant regarde nous : plus unis que nous ne l’avons jamais été.
Christian : Tout le monde n’a pas ce que tu as, Sean. Absolute , sec. Merci.
Sean : Je sais que tu luttes, Christian. Sachant tout ce que tu as traversé avec Kimber. Je sais. La seule façon de te sentir mieux c’est que tu te rapproches de quelqu’un de nouveau ……….
Christian : Je ne peux pas être plus d’accord.
Femme : Pouvons nous vous offrir un verre messieurs?
Christian : Absolument. Je suis Christian Troy. Voici Sean McNamara. Nous sommes chirurgiens.
Femme : Jill et Riley white.
Sean : Vous êtes soeurs ?!!
Jill White : Ho ho. Oh, vous êtes trop mignon!
Riley White : Hum, maman, je peux avoir la visa pour payer le barman? ……………………..
Sean : Merci pour la proposition, mais, euh, je vais aller à la maison faire l’amour à ma femme. Ensuite je lui demanderais sa main.
Jill : Ooh. Un chef de famille. C’est trognon.
Christian : Oui s’il y a bien une chose sur laquelle le Dr Mcnamara et moi sommes d’accord. C’est, euh, l’importance de la famille.
Scène 3 : Maison de Sean
Sean se prépare dans la salle de bain, avant de se coucher
Scène 4 : Appartement de Christian
Christian prend une pleine poigner de capotes, avant de rejoindre Jill et Riley qui sont déjà sur son lit
Scène 5 : Maison de Sean
Préliminaires
Scène 6 : Appartement de Christian
Préliminaires
Scène 7 : Maison de Sean
Sean et Julia essayent de faire l’amour
Julia : Doucement, ca me fait mal
Scène 8 : Appartement de Christian
Partie de jambe en l’air avec la fille
Scène 9 : Maison de Sean
Julia : Oh, chérie, la façon dont le bébé est positionnée. Je me sens barbouillée. On peut remettre ça à plus tard?
Sean : Bien sur.
Scène 10 : Appartement de Christian
Partie de jambe en l’air avec la mère
GENERIQUE
Scène 11 : Bureau de Sean
Christian : M. Landau, dites nous ce que vous n’aimez pas chez vous.
M. Landau : Et bien, si je devais choisir je dirais que c’est de ne pas avoir rencontré ma merveilleuse épouse plus tôt.
Christian : Depuis combien de temps êtes vous mariés?
Mme Landau : Presque un an maintenant.
M. Landau : Je lui ai demandé sa main le soir de notre rencontre. Elle m’a fait attendre une semaine entière. Mais… elle m’a sauvé la vie. Littéralement sauvé la vie.
Sean : Qu’est ce qui vous amène ici aujourd’hui?
M. Landau : Mes « baloches » ne sont plus proportionnelles à ma « zigounette ».
Mme Landau : On a diagnostiqué à Burt un cancer avancé de la prostate il y a 6 mois. A part les traitements radiologiques, le docteur nous a recommandé une orchidectomie bilateralle.
Sean : Vos deux testicules ont été retirées?
Christian : Et la taille actuelle de vos implants ne vous satisfait pas?
M. Landau : Mon dieu non. J’ai l’impression d’avoir un bolide suspendu à des roues de trotinette.
Christian : Et vous voulez des jantes de quelle taille ?
M. Landau : La taille d’un kiwi? Hein? C’est d’abord comme ça que tu me les as décrites ….. Toute ma vie j’ai eu une paire qui m’a fait sentir homme. J’ai gagné ma vie en avalant des magasins pour animaux de compagnies et en chiant des cirques.
Mme Landau : Mon mari est un capitaliste aventurier dans la médecine.
M. Landau : Les industries Landau peuvent s’occuper d’une Organisation d'Assurance médicale minable ou d'un labo radio... et les rendre bénéficiaires en 6 mois. 6 mois! Et bien le cerveau aide à deviner une opportunité mais ce sont tes couilles qui te font prendre des risques. Et ces paires pour jeunes puceaux que j'ai là en dessous, me rendent « mou ».
Mme Landau : Je lui ai dit que ça n’était pas l’essentiel pour moi, dorénavant. Sa santé est plus importante. Cette année a été assez dure pour ne pas subir une autre opération, selon moi.
Christian : Avez vous été intime avec votre mari depuis l’opération?
Mme Landau : Oui.
M. Landau : Je crois que je me serais souvenu de ça chéri.
Mme Landau : La vrai intimité ne relève pas que du sexe, Burt. C’est aussi quand je te tiens la main quand tu vomis à cause de la chimio. C’est être assez un homme pour être capable de se montrer vulnérable avec moi.
Christian : Et en ce qui concerne votre vie sexuelle avant votre opération ?
Mme Landau : Quel genre de détails vous intéressent Dr Troy ?
M. Landau : On le faisait 4 fois par semaine. Au moins ! C'est ça ? Hum…
Christian : Et ça vous suffisait ?
M. Landau : Quoi ?
Sean : Mon associé veut dire que nous souhaiterions connaître vos attentes avant de planifier l'opération.
Christian : Tout à fait.
M. Landau : Et bien je vous l'ai dit, je veux redevenir l'homme que j'étais. Fais-moi confiance chérie, une fois que mes "p'tits gars" seront revenus, nous serons beaucoup beaucoup plus heureux.
Scène 12 : Hôpital, écographie de Julia
Julia : Je me sens bien en fait. Rien de vraiment différent de ce que je me rappelle avoir ressenti pour Matt et Annie, peut être moins d'appétit ………. Est ce que le bébé a l'air …………… Est ce que tout va bien ?
Dr. Allenby : Et bien c'est un garçon …….. C'est aussi ce que je craignais Julia… Je regrette que nous n'ayons pas fait un examen définitif plus tôt, mais dans ce cas: la taille du bébé, son orientation, les os qui continuent de se former, il faut le plus souvent attendre jusqu'au second trimestre avant d'en être certain.
Julia : Et êtes vous, euh, sûre ?
Dr. Allenby : Quand vous avez discuté de cette éventualité avec Sean…
Julia : Non, je… je… n'ai pas discuté de ça avec lui. Je veux dire… je ne voulais pas l'embêter dans le cas où il s'avérerait que ce n'était rien, et je savais que je voulais ce bébé, à tout prix. Et j'avais peur qu'il ne veuille pas alors… je n'ai rien dit.
Dr. Allenby : Je sais que ce n'est pas mon rôle, Julia, mais je pense que…
Julia : Non, vous savez quoi ? Ce n'est pas votre rôle. Vous savez je suis désolée mais c'est très compliqué.
Dr. Allenby : Il y a des personnes à qui vous pouvez parler qui ont vécu avec ça et ont mené des vies heureuses et réussies. Je crois que ça vous soulagerait.
Scène 13 : Appartement de Christian
Jill White : J'adore ta déco. Pas comme ces conneries de design métrosexuel, pseudo-branché. Tu sais, ce sont souvent des mecs gay qui réussissent à rendre branché un endroit comme le tien.
Christian : Un peu moins de dents en bas, mon trésor.
Riley White : Désolé.
Jill : Les enfants. Laisse maman faire, chérie.
Riley : Je peux le faire, maman.
Jill : Je suis sure que oui, mon cœur. C'est juste que je suçais des queues quand tu suçais des glaces à l'eau. Regarde et apprends …………..
Riley : Elle me dit toujours ce que je dois faire.
Christian : Les parents peuvent être… durs.
Riley : Ouais. C'est cool quand même. On n’a pas l'habitude de traîner souvent ensemble depuis que l'école d'infirmières a commencé. Donc c'est vraiment notre seul moment mère-fille.
Christian : Et vous faîtes ça souvent ?
Riley : Hum… Depuis mes 16 ans. Elle m'a surpris avec mon beau-père ……………… Maman, il ne m’embrasse pas.
Jill : Hum ? Certains mecs n'aiment pas être embrassés après une fellation, chérie.
Riley : Mais il ne m'a pas embrassé non plus l'autre soir ……. Est-ce qu'il t'a embrassé toi ?
Jill : Alors comme ça nos langues sont bonnes pour ton cul mais pas pour ta bouche.
Christian : Certainement pas l'une après l'autre.
Riley : Quel genre de mecs ne veut pas être embrassé ?
Jill : Le genre dont je t'ai mis en garde. Il est tout comme ton père. Est ce que tu sais quel genre de femmes n'acceptent pas d'être embrassés ? Les putes. Nous ne sommes pas des putes.
Christian : Non, tu es la putain de mère de l'année. Barrez vous. C'est trop taré, même pour moi. Je ne vais pas être jugé par des gens comme vous.
Jill : Tu te crois différent de nous ? Il y a trois personnes dans cette pièce chéri. Et tu t'en fais deux. Riley, habille-toi. On s'en va.
Riley : Tu sais, moi et maman on a peut être nos soucis mais au moins on est ensemble.
Christian : C'est exactement ce qu'aime Maman, mon cœur. Peut être que si tu la laisses garder la clé de ton snack suffisamment longtemps, tu deviendras aussi amère et tarée qu'elle quand tu auras 40 ans. Bien sûr, d'ici là, elle en aura 60, et je ne serai pas surpris si elle t'emmène naviguer pour des rencards à Long St John Silver's.
Jill : Ouais et tu y seras aussi. Assis tout seul. Tu as tellement peur de t'ouvrir. Tu es destiné à mourir seul. Viens chérie.
Scène 14 : Maison de Sean
Julia : Les champignons sont tout en bas, chérie, derrière les yaourts …………. Quoi ?
Christian : Tu es belle. Tu as cette magnifique lueur maternelle.
Julia : Ca s'appelle la rétention d'eau. Mes pieds sont si enflés, je peux à peine marcher.
Christian : Alors, qu'est ce que tu cuisines ?
Julia : Hum… alors euh, nous avons un poulet tetrazzini. Euh, Annie a vu ça dans l'émission de Rachel Ray.
Annie : C'est un peu un truc à moi et maman.
Christian : Mmm, et bien ça a l'air délicieux.
Sean : Ca sent bon. Où est Mattie ?
Julia : Hum… il est dans le garage.
Sean : Encore ? Ca fait plus de deux heures !
Julia : Oh, mon cœur, laisse le.
Sean : C'est un dîner de famille, Julia. Ca signifie toute la famille.
Christian : Il viendra quand il sera prêt …….. Non ? ………….
Julia : Hum… chérie, que dirais-tu de me laisser finir de préparer le dîner pendant que toi et ton père allez répéter la pièce de l'école ?
Sean : Elle a eu le rôle principe du chat botté...
Christian : Le Chat botté ! Ouahh!
Sean : oui monsieur !
……………..
Annie : Je suis venu voir le roi.
Sean : Mais vous êtes simplement un chat ! Quelle sorte d'affaire pourriez vous faire avec sa haute majesté ?
Annie : J'apporte des cadeaux de la part du marquis de carabas.
Sean : Je n'ai jamais entendu parler de ce marquis.
Annie : Comment expliquerez vous au roi que vous avez empêché un homme très important de lui parler ?
Sean : Et bien, s'il vous plait, excusez moi. Je vais annoncer votre arrivée à sa haute majesté.
Scène 15 : Bureau d’un psy
Christian : Et me voilà, les regardant, tous les deux. L'échange entre eux était... Je sais pas. Je ne crois pas avoir jamais ressenti ce genre de proximité avant.
Psy : Bien. Vous êtes assis là depuis 30 minutes et c'est la 1ère fois que vous êtes capable d'expliquer pourquoi vous êtes ici. Pourquoi maintenant ? C'est la question.
Christian : Et bien, je vous l'ai dit. Je regardais Sean et…
Psy : Rien d'autre ? Je veux dire… de manière générale, votre vie fonctionnait bien. Le succès professionnel, et d'après votre propre estimation, vous avez… "Baisé les centaines de culs les plus chauds de tout South Beath." Pourquoi demander de l'aide maintenant ?
Christian : Sean et moi avons récemment fêté notre 5 000ème opération chirurgicale, et… pour me récompenser de cet accomplissement, j'ai ramassé un couple de nanas et… je les ai baisées jusqu'à ce que ma queue en tombe presque. Il y a quinze ans, j'ai célébré notre première opération chirurgicale de la même façon.
Psy : Est ce que vous n'avez jamais eu une relation sentimentale ?
Christian : Ouais bien sûr…
Psy : Qu'est ce qui s'est passé ?
Christian : L'une d'elles a épousé Sean, et l'autre… et bien… ça n'a pas marché. Ce n’était pas ma faute. Même Sean n'a pas pu réussir avec elle.
Psy : Je vois. Et votre récente célébration par le sexe, comment la décririez vous ?
Christian : Je peux vous montrer, si ça vous intéresse.
Psy : Christian, je ne suis pas intéressée par vos exploits sexuels. Je suis intéressée à les comprendre. Parlez-moi de l'orgasme. Regardez-vous votre partenaire dans les yeux?
Christian : Nous ne sommes pas exactement face à face, si vous voyez ce que je veux dire. Les femmes qui veulent jouer à bisou bisou et... contempler les yeux de quelqu'un devraient se trouver une lesbienne.
Psy : Regarder vos maîtresses se donner à vous et les laisser vous voir céder est un échange partagée.
Christian : Mmm.
Psy : Cela demande de la confiance, du courage, d'être à ce point vulnérable. Lorsque vous avez un orgasme dans son dos, son identité ne compte pas. Elle n'est qu'un substitut à votre main.
Christian : Ma main ne m'a jamais obligé à lui payer un dîner et à lui faire des câlins après l'acte.
Psy : C'est une position de force, prendre le pouvoir de quelqu'un et vous l'approprier…
Christian : Vous savez quoi? Ça aussi. C'est ridicule. De combien vous m'arnaquez?
Psy : Je vous oblige à poser un regard honnête sur votre comportement, vu qu'il semble que personne dans votre vie ne veuille le faire.
Christian : En fait, Sean s'en occupe. Merci infiniment.
Psy : Oh, oui. L'homme qui a tout ce dont vous rêvez.
Christian : C'est mon meilleur ami, il ne demande rien en retour, comme les putains de femmes avec qui j'ai été. Je n'ai pas à prendre soin de lui. Je n'ai pas à m'occuper de son fragile petit ego. Combien?
Psy : Donc vous avez une relation intime dans votre vie après tout. La raison pour laquelle vos relations avec les femmes échouent sans arrêt est peut-être parce que vous êtes déjà pris.
Christian : Mais de quoi vous parlez putain?
Psy : Vous n'avez jamais envisagé que vous étiez amoureux de votre associé? ……………….
Scène 16 : Salle de repos
Sean : Christian? Viens-là et regarde mes couilles ……….. Un dépôt d'implants testiculaires pour la chirurgie Landau est arrivé. Alors, à ton avis, lesquels sont appropriés ?
Christian : Je ne sais pas. Demande-lui. C'est ses couilles.
Sean : Bon, je sais. Mais celles qu'il a en ce moment sont des 22. Il a dit qu'elles étaient trop petites. Je ne pense pas que les miennes prêtent à rire. Elles sont à peu près de cette taille. Hé, regarde ces 40 …. Je sais pas pour toi, mais j'ai toujours pensé que la taille des testicules d'un homme était secondaire par rapport à la proportion. Je veux dire, tu pourrais faire couler le Bismarck avec ces trucs, pas vrai? Les tiennes sont comme ça? Hein?
Christian : Bon Dieu, Sean.
Sean : Alors? C'est quoi le problème?
Christian : Rien. Ça me dit rien de jouer avec tes jouets, c'est tout.
Sean : Ce ne sont pas des jouets, Christian. C'est le futur. Tu réalises que plus de 3500 des 5000 chirurgies que nous avons réalisées étaient esthétiques ? Ouais, j'ai vérifié ça. On passe 70% de notre temps sur des implants mammaires et des liposucions, seulement 30% sur des cas comme celui des Landau. Inversons ce pourcentage pour les prochains 5000.
Christian : Hmm?
Sean : 30% esthétique, 70% réparatrice. On a les moyens de le faire. Tout ce dont on a besoin, c'est les couilles.
Christian : Tu ne t'es jamais dit que j'aimais faire des implants mammaires et des liposucions?
Scène 17 : bureau de Sean
Sean : Dites-moi ce que vous n'aimez pas chez vous, mademoiselle Plumb.
Mlle Plumb : Je veux un changement de voix. Vous faîtes une incision, vous implantez du goretex, c'est ça? Les cordes vocales renouvelées et retendues éliminent les tremblements, les secousses, et montent parfois la voix d’une octave.
Sean : Vous avez fait vos recherches, vous êtes chanteuse ou actrice ou…
Mlle Plumb : Cindy Plumb peut vous faire jouir en anglais, en espagnol, en mandarin ou en japonais. Vous êtes peut-être seul mais vous n'êtes pas tout seul. Je suis une artiste du téléphone rose. Je fais prendre leur pied aux gens depuis 15 ans.
Sean : Oh. Heu, Dr. Graham est un spécialiste qui s'occupe de rééducation vocale. Nous n'aimons pas charcuter le larynx sauf en dernier recours, donc il s'occupera de vous. Et si ça ne donne rien…
Mlle Plumb : Heu, non, docteur. Le temps c'est de l'argent et mes clients méritent le meilleur.
Sean : Je vais être honnête avec vous. À en juger par les rougeurs et les pelades autour du nez, je devine que vous buvez beaucoup. Et la nature de votre peau suggère que vous en êtes à un paquet par jour? Ces 2 addictions affectent votre voix.
Mlle Plumb : J'ai un temps d'avance sur vous, doc. Je ne bois plus, et j'ai commencé les patchs. Ça a été un long parcours. Mon mariage s'est brisé il y a 17 ans. Je ne pouvais pas satisfaire mon mari sexuellement. Heh. Vous aimez l'ironie? J'ai pensé que j'allais en mourir. Je me suis versé un grand verre de bourbon et j'ai appelé un de ces numéros d'aide. J'étais très seule. Ensuite, une nuit, assise là toute seule, j'ai découvert que je n'étais pas juste une triste première femme larguée j'étais une bon Dieu de déesse sensuelle. C'est comme ça que ça marche: vous n'aurez peut-être pas ce que vous voulez mais vous aurez ce dont vous avez besoin. Maintenant j'ai une vie remplie de ces mecs extraordinaires qui savent qu'il n'y a personne de plus canon que moi. Je leur procure une connexion qu'ils n'ont pas à la maison. Je sauve des mariages aujourd'hui. Je ne les perds pas.
Sean : Depuis combien de temps êtes vous sobre?
Mlle Plumb : 2 ans. Et c'est une autre ironie. Je vais mieux maintenant. Je suis meilleure dans ce que je fais que je ne l'ai jamais été. Maintenant que ma voix ressemble à celle d'une vieille rainette, merci à l'alcool et aux cigarettes, beaucoup de mes clients réguliers n'appellent plus aussi souvent.
Sean : Vous avez une idée de ce à quoi vous aimeriez ressembler?
Voix Mlle Plumb : "Oh, chéri tu as l'air d'être en forme aujourd'hui. Où est ta main mon chéri?"
Mlle Plumb : C'est M. Chin, un comptable. Il est avec moi depuis 8 ans.
Voix Mlle Plumb : " C'est ça chéri. Tu bandes, chéri? Parce que je suis toute charnue et moite en pensant à toi."
Mlle Plumb : Tu bandes, chéri? Parce que je suis toute charnue et moite en pensant à toi. Oh, allez, doc. Rendez-moi la vraie Cindy.
Scène 18 : Bloc opératoire, opération de Mlle Plumb
Sean : Où est Christian bordel?
Liz : Je suis sur que son esprit est là. C'est juste son corps qui est toujours dans la cabine de bronzage.
Sean : Depuis quand est-elle endormie?
Liz : Je n'attendrais pas plus longtemps.
Sean : Appelle Christian sur l'interphone …………
Christian : Allo?
Sean : T'es où? On a un patient près et sur la table.
Christian : Je croyais que notre lifting avait été reprogrammé.
Sean : Et ensuite je t'ai dit que j'avais programmé une laryngoplastie à la place.
Christian : Je suis sur la chaise du dentiste en plein détartrage, donc tu vas devoir te débrouiller sans moi.
Scène 19 : Appartement de Christian
Christian : Ok. On en était où?
Femme : Vous disiez ne plus être heureux avec l'esthétique rétro sexuelle très stylée. Si vous pouviez être plus spécifique?
Christian : Oui, par exemple, la literie est bien trop...
Femme : Douce?
Christian : Ouais, douce. Et les rideaux? Les rideaux sont trop transparents.
Femme : En d'autres termes, vous voulez que je le rende plus viril.
Christian : Ouais. ouais, plus viril.
Scène 20 : Bloc opératoire
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Sean : Ramenez-là doucement …….. Cindy? J'ai besoin que vous répétiez après moi, ok? On ne parle pas la bouche pleine.
Mlle Plumb : On ne parle pas la bouche pleine.
Sean : Je vais en enlever encore un chouïa ……………………………………………………..
Scène 21 : Dans un restaurant
Femme : Le jour où le docteur Allenby m'a dit que j'avais 50% de chances de transmettre ces beautés à mes enfants, elle m'a également promis qu'elle me soutiendrait, quelle que soit la décision que je prenne. La pièce est tombée sur pile à chaque fois. Mes deux enfants l'ont.
Julia : Cela vous a rendu plus courageuse dans vos décisions quand vous avez découvert qu'ils avaient l'electrod –
Femme : electrodactylie.
Julia : Désolé.
Femme : Je sais... pas très élégant comme mot, difficile à prononcer. Mais c'est largement mieux que le syndrome des pinces de homards. Oui, j'ai hésité. Mais finalement, j'ai décidé qu'ils avaient tout à fait le droit d'être là et d'être différents.
Julia : C'était difficile quand vous étiez enfant de vous adapter ?
Femme : Physiquement, vous imaginez bien, comme pour tenir un verre par exemple. Emotionnellement, petit à petit, parce que, vraiment c'est le reste du monde qui vous fait vous sentir handicapé.
Julia : Et, hum ... ca a affecté votre capacité à gagner votre vie ?
Femme : Vous plaisantez ? Je suis la meilleure représentante chez Lauder grâce à ça. J'ai cultivé ce caractère sociable, donc les gens étaient plus fascinés par qui j'étais plutôt que par ce dont j'ai l'air.
Julia : C'est juste, vous savez ce que c'est. C'est... on ressent tant d'amour pour nos enfants, on veut juste que tout soit parfait.
Femme : Il n'y a jamais rien de parfait, vous savez. Je crois que la vie ce sont des imperfections qu'il faut accepter. Je veux dire, comment faire autrement qu'accepter celles des autres ?
Julia : Vous avez tellement raison. Vous savez, vous avez l'air tellement plus à l'aise avec vous même que je le suis, et, mon dieu, vous devez avoir eu des parents très spéciaux ?
Femme : Le jour de ma naissance ? Mon père m'a jeté un regard et a détalé. La mauviette.
Scène 22 : Bloc opératoire
Sean : Génial, je n'étais pas sûr que tu serais là. Mon distributeur est vide. Pousse-toi ………..
Christian : Tu sais, je peux faire ça tout seul. C'est ton tour de prendre ton après-midi. Pourquoi tu ne vas pas jouer au golf ?
Sean : Au golf ? Quand est-ce que tu m'as déjà vu jouer au golf ?
Christian : Exactement. Tu as besoin d'apprendre. Cite moi un autre médecin que tu connais qui a réussi et qui travaille tellement qu'il n'a pas le temps pour un 18 trous ……… Ah si, Je pourrais t'en nommer deux. Et la raison est, parce qu’on reste à deux pour toutes ces opérations. Si on veut grandir, on doit apprendre comment travailler plus intelligemment, pas plus dur.
Sean : Je croyais que tu aimais travailler de cette manière, comme une équipe.
Christian : Ca a toujours été ton idée. J'aime bien travailler seul. Ca a toujours été comme ça. Je ne peux pas continuer à être ton passe temps, Sean …………… Ok, laquelle de vous a les couilles de cet homme ? ……. J'aurais dû deviner. Prêt à commencer ?
Liz : Le compteur est en marche.
Christian : Excellent.
Linda : On n'attend pas Sean ?
Christian : Non, c'est un one man show aujourd'hui chérie.
Liz : Bien ! Tu as du public ! ……………………..
Mme Landau : Est-ce que j'ai des ennuis ?
Christian : Ca dépend. Qu'est ce que vous faites ici ?
Mme Landau : Je voulais regarder.
Christian : Vraiment ? Vous aimez regarder, Mme Landau ?
Mme Landau : Quand ça concerne mon mari, je... je préférerais être à l'intérieur, suturer les implants moi même. Il a été chez tant de docteur cette année. Ils ont tous passé cinq minutes dans la pièce avec lui, et d'un coup, ils sont à même d'avoir sa vie entre leurs mains ? Et je dois m'asseoir dans la salle d'attente, à me ronger les ongles. Je ne peux plus faire ça. Même le type qui répare ma voiture me laisse regarder sous le capot.
Christian : Je comprends votre inquiétude, mais nous avons une politique qui interdit formellement aux clients de me voir jouer au docteur.
Mme Landau : Juste en vous regardant... je trouve difficile à croire que vous n'ayez jamais transgressé cette règle auparavant, Dr.Troy …………………………………………..
Liz : Tout va bien ? ……………….
Christian : C'est mieux ?
Liz : Qu'est ce que tu fais ? C'est sa femme, elle ne peut pas observer l'intervention. Si quelque chose tourne mal, la faute professionnelle ne nous couvrira pas ……………….
Christian : Tu sais ce qui est génial avec le fait d'avoir une paire de ça, Liz ? Tu n'as pas peur de travailler sans filet. Lame de 15 ………………………………………………………………
Scène 23 : Chambre de convalescence des patients
Christian : Son scrotum va gonfler jusqu'à avoir la taille d'un pamplemousse pendant les deux prochaines semaines. Je recommande comme unique contact sexuel avec votre mari le passage d'un sac de glace ou d'un seau de vicodine.
Mme Landau : Et pour l'irrigation de la cicatrice avec des tampons de saline et de betadine ? ………….. Burt a gagné son argent dans le domaine médical. Ca a un peu déteint sur moi.
Christian : Hmm.
Mme Landau : Je voulais vous remercier encore. Ca change de voir un docteur mettre son ego de côté et me traiter en égale.
Christian : Si vous voulez vraiment me remercier, pourquoi ne venez-vous pas ce soir chez moi pour diner ?
Mme Landau : Pourquoi traverser tout ça ? On devrait juste sauter dans ce lit vide juste ici. Avant qu'il ne se réveille ……….. Je suis flattée. Mais je n'ai jamais trompé mon mari, et je ne le ferai jamais.
Christian : Je suis désolé. Après les signaux très forts que vous m'avez envoyés, j'ai pensé...
Mme Landau : Je sais ce que vous pensiez. Vous ne comprenez pas qu'une personne de mon âge soit attirée par une plus âgée.
Christian : Surement pas sans un accord prémarital.
Mme Landau : Donc vous avez juste supposé que je m'étais mariée pour son argent.
Christian : Absolument.
Mme Landau : Vous ne choisissez pas celui que vous aimez, Dr.Troy, c'est lui qui vous choisit. Je ne m'étais jamais vue avec un homme âgé non plus. Mais quand j'ai arrêté de lutter contre ce que mon cœur voulait vraiment, j'ai réalisé combien j'étais heureuse avec Burt. Satisfait ?
Christian : Bien, dans ce cas, je retire mon indécente proposition.
Mme Landau : Et si moi j'avais une proposition décente pour vous Dr.Troy ?
Scène 24 : Salle de repos
Sean : Nous acheter ? Nous ne sommes pas à vendre.
Christian : Nous le sommes à ce prix ………………………
Sean : Impressionnant, mais je ne suis pas impressionné.
Christian : Lis juste l'offre. Le prix en première page concerne la plupart des intérêts de la société. On garde notre salaire, on possède toujours une partie de l'affaire. On n'a juste plus à s'occuper des conneries directoriales c'est tout.
Sean : Mais pourquoi nous ?
Christian : On s'en fout. T'as entendu le type. Il mange des avions en papier et chie des navettes spatiales. Il va nous rendre riche. Ecoute, on bosse 70 heures par semaine juste pour nous maintenir à flot, pas vrai ? Ca va nous enlever au moins 30 de ces heures. Ils ne font pas qu'acheter notre business, ils nous aident à rester sains d'esprit.
Sean : Mais je suis sain d'esprit. Christian : Conneries. Tu es un accro du travail, et tu as un autre enfant qui arrive. Tu vas laisser Julia en élever un autre toute seule ? Tu as vu ce que des semaines de 70 heures de travail ont fait à Matt.
Sean : Tes gènes sont aussi responsables de ça que mes habitudes de travail. Est-ce que les Landau vont payer pour les remplacer ? Je serais d'accord pour ça. Pourquoi fais tu ça ? Tu as été étrange et distant toute la semaine, et maintenant tu veux vendre cette chose que nous avons fait ensemble. Qu'est-ce qui ne va pas chez toi ?
Christian : Rien ne va mal chez moi. Je pensais juste que nous sommes encore jeunes. Pourquoi nous rabaisser jusqu'à n'être plus rien ?
Sean : Ce n'est pas un fardeau auquel je suis attaché. C'est notre enfant.
Christian : Il est peut être temps de laisser notre enfant grandir ………… Allez. C'est de ça dont tout s'agit. Tu construis une affaire, tu la vends, et tu marches au coucher de soleil avec une liasse de billets.
Sean : Je suis désolé Christian mais on a besoin de signer tous les 2 pour vendre, et je ne le ferai pas. Je crois que tu es coincé avec moi.
Scène 25 : Maison de Sean
Sean : Tu sais quoi ? Christian veut vendre la clinique et veut que l'on travaille là en tant qu'employés. Je ne sais pas ce qui lui passe par la tête. L'abruti …… Je suis son associé. Il agit comme s'il était seul dans cette affaire ………… Quoi ? Qu'est-ce qui se passe ?
Julia : C'est le bébé.
Sean : Tu l'as perdu?
Julia : Non.
Sean : Il est de Christian? ………
Julia : Le Dr. Allenby ……. a fait un autre sonagramme, et, euh, nous allons avoir un petit garçon.
Sean : Oh mon dieu …….. Je vais avoir un fils ! Je vais avoir un garçon …….. Quelque chose ne va pas? Quelque chose ne va pas avec notre bébé?
Julia : Oui …… Il a une ele-tridle--euh, merde, je n'arrive même pas à le prononcer.
Sean : Electrodactylie ? ……… Oh. Depuis quand es-tu au courant?
Julia : J'ai su qu'il y avait une possibilité pour que..
Sean : Mais tu savais que-- tu savais qu'il y avait une chance? Et tu ne m'as rien dit? Je pensais que les choses avaient changé, Julia. Notre fils unique était un mensonge. Je-- je pensais que l'on serait vraiment ensemble cette fois.
Julia : Je ne savais pas ce que "nous" signifiait pour moi. je veux dire, après tout ce que l'on a traversé, je ne savais pas ce que nous deviendrions. Mais j'ai décidé que j'allais avoir ce bébé quoi qu'il arrive. Notre bébé. Tu sais, je suis désolée. J'aurai peut-être du t'en parler, au lieu de faire cavalier seul. Je suis désolée, mais...
Sean : Tu ne peux toujours pas me faire confiance?
Julia : Non, Sean. Ce n'est pas ça. C'était parce que je ne savais pas comment cela se passerait entre nous. Et j'avais peur que si je t'en parlais, tu n'en voudrais plus, et qu'ainsi je te perde.
Sean : Tu aurais du être honnête avec moi, Julia.
Julia : Ecoute, je-- je peux partir. Tu sais, tu n'es-- nous ne sommes plus mariés. Tu ne me dois rien. Je ne te demanderais rien, et je, euh, vais vendre mes parts du Spa afin d'être là à plein temps pour le bébé ……………… Je suis vraiment désolée …………………………
Sean : C'est note bébé, Julia. Oui. Je veux faire cela avec toi.
Julia : Ca ne va pas être facile. Je ne sais pas ce que nous allons faire ……………………….
Sean : Cet enfant sera élevé avec amour ! …………………………………….
Scène 26 : Appartement de Christian
Christian : Qu'est ce que tu fais?
Sean : Je me promène. J'étais dans le quartier, j'ai pensé que je pouvais passer et... voir mon associé ………………………………………………………… Pourquoi il y a la statue d'une bite dans le coin?
Christian : Ce n'est pas une bite, Sean. Ca s'appelle de l'art abstrait. C'est du brutalisme.
Sean : Oh ……….. C'est un canapé, ou un crocodile carré ? Pourquoi as-tu tout changé ? J'aimais comme c'était avant.
Christian : Tu es saoul?
Sean : Tu as déjà essayé de la poudre de protéine? J'ai fait du sport. Tu n'es officiellement plus mon hobby. Bref, les protéines ont le goût de merde, donc j'ai amélioré un peu tout ça avec un délicieux parfum de vodka.
Christian : Je vais te faire du café.
Sean : Oh ! Rabat joie ! Fais péter le champagne ! Fêtons …………. la vente de la clinique.
Christian : Tu es sérieux?
Sean : Oh, tu as raison, Christian. Je suis un foutu bourreau de travail. Je dois m'arrêter avant d'avoir une attaque. Julia est d'accord avec cette vente, en passant. Elle veut être une mère au foyer cette fois. Gina est d'accord pour lui racheter ses parts du Spa. Oui. Cet argent prochain ne tombe pas à n'importe quel moment. Un enfant handicapé demande beaucoup de soin, sans parler d'argent, donc... donc tout concorde parfaitement ………….. Mon petit garçon a l'electrodactylie. Mon innocent petit garçon a été frappé par l'éclair d'une chance sur 1 million.
Christian : Seigneur ………………. Je suis vraiment désolé.
Sean : Je ne veux pas de ta pitié. Tu devrais être content. Après tout, tu as le fils parfait.
Christian : Je sais que tu n'y crois pas pour l'instant, mais avec le temps, les choses vont s'arranger. Il pourra avoir une vie normale.
Sean : Non, pas du tout! Il ne sera jamais normal! Tu es docteur, tu sais à quoi ressemblerons ces mains. Il ne pourra jamais jouer au ballon dans le jardin avec son père. Il ne pourra jamais sortir en public sans être dévisagé par des étrangers qui chuchoteront et se moqueront de lui en le traitant de monstre!
Christian : Tu viens de l'apprendre?
Sean : Elle a eu le diagnostic final cette semaine. Elle en est à son 6ème mois maintenant, c'est déjà trop tard …………….
Christian : Tu lui aurais demandé de se faire avorter si tu l'avais su plus tôt?
Sean : Oui. Dieu me vienne en aide, oui …………………………………. Je te verrais lundi chez l'avocat.
Scène 27 : Bureau du Psy
Christian lui fait l’amour sur le bureau
Scène 28 : Bureau des avocats
Sean et Christian signent la vente du cabinet
Scène 29 : Maison de Sean
Sean et Julia sont couchés dans le lit, Sean tourne le dos à Julia ………… Il se lève et va dans sa salle de sport
Voix : Bonsoir, moi c'est Cindy. Que puis-je faire pour vous ce soir?
Scène 30 : Au bar d’un club
Femme : Bonsoir. Un peu de compagnie?
Christian : Pas ce soir, ma jolie. Merci.
FIN (Ecrit par Sophia81)