Scène 1 : Scène de crime
Kit : Qu'est-ce que vous faites là ?
Sean : La mère de la fille nous a appelés.
Christian : C'est l'une de nos plus grosses clientes. Elle nous a demandé de faire transporter sa fille au cabinet.
Sean : Une ambulance privée nous attend juste devant.
Kit : Quelle fille ?
Christian : Comment ça quelle fille ? Celle qui a été attaquée par le Découpeur.
Kit : Vous allez devoir être un peu plus précis. J'ai 9 victimes …………………………………
Sean : Il a agressé toutes ces filles cette nuit ?
Kit : Il les a prises l'une après l'autre. Croyez-le ou non, c'est une bonne chose.
Christian : Je pense que tu t'insensibilises, Kit.
Kit : Les criminels en série comme le Découpeur agissent suivant une routine. Ce sont des obsessionnels-compulsifs. Quand ils changent leur façon d'opérer comme ça, ça signifie qu'ils deviennent désespérés. C'est à ce moment-là qu'on les attrape. L'obscurité précède toujours l'aube.
Sean : Où est Chelsey Myers ? …………. Pourquoi n'irais-tu pas parler à Chelsey ? Je vais voir si je peux faire quelque chose pour aider les autres.
Christian : Chelsey ? Chelsey, je suis le Dr. Christian Troy. Je suis plasticien. Ta mère m'a appelé pour me demander de venir ici pour m'occuper de toi. Elle va nous rejoindre au cabinet. Elle n'est pas autorisée à entrer ici pour le moment.
Chelsey Myers : Ma mère est là ?
Christian : Je vais m'occuper de toi, ma chérie, OK ? Elle est en état de choc.
Sean : J'aimerais ramener quelques unes de ces filles au cabinet pour les opérer. La nuit promet d'être longue, mais on peut peut-être toutes les traiter dans la foulée.
Christian : Okay.
Kit : Chelsey, peux-tu me dire ce dont tu te rappelles de l'homme qui t'a agressée ?
Christian : Kit, c'est vraiment pas le moment.
Kit : C'est le meilleur moment, Christian. On doit attraper cet homme le plus vite possible. Tout ça aura l'air d'un film de Disney comparé à ce qu'il va faire ensuite.
Chelsey Myers : Il doit s'être introduit par l'issue de secours. Il a traversé le hall, allant de chambre en chambre. Je suis tombée sur lui alors qu'il était en train de violer Ellen. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris. J'ai couru vers lui et je lui ai sauté dessus.
Sean : Tu es très courageuse, Chelsey.
Chelsey Myers : B'en, ça n'a pas servi à grand chose. Il m'a éjectée comme si j'étais une poupée. Et c'est là que je l'ai vu.
Sean : Tu as vu quoi ?
Chelsey Myers : Son pantalon était baissé quand il s'est tourné vers moi et je l'ai vu.
Kit : Son pénis ?
Chelsey Myers : Non... Ce n’était pas un pénis. C'était un godemiché qu'on attache a une ceinture.
Scène 2 : Intervention spéciale dans la maison de Quentin
Agent : Police de Miami ! Nous sommes armés ! Rendez-vous immédiatement !
Quentin est attaché sur son lit, le visage découpé, il est écrit avec son sang sur le mur au dessus du lit "Je ne peux pas arrêter."
GENERIQUE
Scène 3 : Bureau de Sean
Sean : J'ai peur qu'exécuter un travail sur tes cicatrices ne soit pas vraiment prudent pour nous en ce moment, Quentin, mais nous pouvons t'adresser au Dr. Sachs.
Quentin : Transfert de dossier ? Qui d'autre que vous deux peut vraiment comprendre ce que ça représente pour moi de me retrouver ? C'est pour ça que je suis là.
Christian : Evidemment que nous comprenons ce que tu traverse et nous sympathisons, mais...
Sean : Ce n'est pas que nous ne voulons pas t’aider, Quentin. C'est juste trop dangereux pour nous d'effectuer ce travail.
Quentin : Qu'entendez-vous par dangereux ?
Sean : Le Découpeur ne s'en est pris à nous que parce que nous avons réparé les dégâts sur ces victimes.
Christian : Et ensuite il s'en est pris à ma fiancée. Réparer ton visage serait trop dangereux pour nous. Nous ne sommes plus prêts à prendre ce risque.
Quentin : Vous voulez dire de la même façon que je me suis mis en danger en réparant votre visage, Sean ? Et pour la demi-douzaine de filles de la sororité que vous avez opérées la nuit dernière ? Votre théorie du danger en prend un coup, non ? Pourquoi n'admettez-vous pas simplement la vérité ? Vous ne m'aimez pas, c'est tout. Vous ne m'avez jamais aimé. Vous ne m'avez jamais donné ma chance.
Christian : On t’a donné une chance. Tu l’as fichue en l'air en nous décevant constamment.
Quentin : De quoi vous parlez ?
Christian : La drogue.
Sean : Sortir avec mon ex-femme,
Christian : Baiser un patient en convalescence.
Quentin : La drogue c'est arrivé une seule fois. Sortir avec Julian, c'est juste arrivé comme ça. Et pour autant que Brandt soit concerné, c'était une erreur.
Christian : Prétendre être un gigolo alors qu’on n’a pas de bite...
Quentin : Donc, si je vous avais dit que j'étais né sans pénis ça aurait tout arrangé, c'est ça ?
Christian : Ce n'est pas un gigolo qui te l'a arraché pendant une dispute ?
Quentin : Je suis né avec ce qu'on appelle une déficience 5 alpha-réductase. C'est un trouble génétique qui se produit in utero. J'ai passé toute ma petite-enfance à entrer et à sortir de l'hôpital, à subir des thérapies hormonales et des chirurgies reconstructives pour tenter de résoudre le problème. En fait, c'est cette expérience qui m'a amené à vouloir devenir chirurgien.
Sean : Et cette fête à la fac où nous sommes allés ? J'ai vu qu'elle te taillait une pipe.
Quentin : Elle était saoule, Sean. Je lui ai proposé 100 dollars pour prétendre que j'en avais une. Elle s'en foutait.
Sean : Pourquoi as-tu fait ça ?
Quentin : Parce que je voulais ressembler à l'un de ces mecs, pour une fois ! Parce que je voulais qu'on m'accepte.
Christian : C'est pour ça que tu m’as choppé le cul au lit avec Kit ? Parce que tu voulais être accepté ?
Quentin : Je savais que si elle allait plus loin, que si j'allais plus loin, elle aurait découvert que je n'avais pas de bite et ça aurait tout fichu en l'air. Au moins, en te tripotant le cul... J'ai pu conserver mon secret. Je vous admire tous les deux. C'est pourquoi j'ai accepté le job. Mais par dessus tout... Je voulais être comme vous. Vous savez, pour la première fois, c'est drôle, nous avons tous les trois quelque chose en commun. Nous avons tous été tailladés. Mais vous ne pouvez toujours pas me traiter en égal.
Sean : Attends ! Jeudi c’est bon pour toi ?
Scène 4 : Devant le lycée, dans la voiture d’Ariel
Ariel : Je suis vraiment désolée pour le centre commercial, Matt. Tu sais, j'étais jalouse. Je suis humaine.
Matt : Ouais, je sais. J'ai compris. Mais c'est toujours fini entre nous.
Ariel : Ecoute, j'aimerais juste savoir. Qu'a Cherry que je n'ai pas ?
Matt : Tu vois, c'est pour ça que je ne voulais pas monter dans la voiture. Tu es irrationnelle et tu n'écoutes pas, Ariel. Il n'y a rien entre Cherry et moi.
Ariel : Je veux juste comprendre. Je veux dire... Cherry a un pénis ?
Matt : Bon sang, Ariel ! C'est débile.
Ariel : Non, dis-le moi. Je veux juste savoir. Ca ne m'effraie pas. Dis-le-moi. Tu sais, si c'est du sexe fantaisiste que tu veux, je suis complètement pour. Juste... donne-moi juste une chance. S'il te plaît, Matt.
Matt : aller salut
Ariel : Non, Matt, s'il te plaît !
Matt : Ecoute, Ariel. Calme-toi.
M. Alderman : T'as entendu l'homme, Ariel. Lâche-le. Pousse-toi, Matt.
Matt : Que se passe-t'il ?
M. Alderman : Une petite balade. Rien que nous.
Ariel : J'ai fait ce que tu as dit, Papa. Je l'ai gardé ici.
M. Alderman : Ceintures, tout le monde.
Scène 5 : Maison de Sean
Julia : Des lasagnes. Wow.
Sean : Réserve ton jugement jusqu'à ce que tu les aies goûtées. J'ai eu beaucoup de temps pour améliorer mes talents culinaires en vivant tout seul. Je pense que c'est probablement le seul avantage.
Julia : Je croyais que tu voulais parler des changements sur l'emprunt hypothécaire.
Sean : Après le dîner. Mange. J'ai l'impression que ça fait des années qu'on n'a pas été assis ici à partager un repas.
Julia : C'est vraiment gentil de ta part ………… Qu'est-ce que c'est ?
Sean : Ouvre-le.
Julia : C'est l'acte de notre maison.
Sean : Ouais. Je veux que tu l'aies. J'ai effectué le dernier versement hier. Elle est officiellement à nous ….. Mais elle a toujours été à toi.
Julia : Je ne sais pas quoi dire.
Sean : Tu as fait cette maison, Julia. Tu as choisi la peinture, la décoration, chaque meuble. Tu as fait tout le boulot. Je me contentais d'y vivre.
Julia : C'est infiniment... merveilleux de ta part, mais je ne peux pas te mettre dehors et revenir.
Sean : Je veux que tu l'aies, Jules. L'idée que tu vives ici et que tu y aies notre bébé, me rendrait vraiment heureux.
Julia : Je ne peux pas. Je... Je ne me sentirais pas à l'aise ici. Je veux que ce bébé bénéficie d'un endroit qui ne soit pas envahi par le passé. Tu sais, je veux un nouveau départ. Je suis désolée.
Scène 6 : Bloc opératoire, opération de Quentin
Quentin : Et voila, la boucle est bouclée. Je suis là à vous regarder tous les deux, alors qu'à l'origine j'étais venu pour vous opérer.
Sean : Tout va bien se passer, Quentin, t’en fais pas.
Liz : Compte de 10 à 1, OK ?
Quentin : 10... 9... 8...
Sean : C'est du travail d'amateur.
Christian : T'es en train de dire que ce n'est pas le travail du Découpeur ?
Sean : C'est bien son travail. Je disais juste que ça n'était pas aussi précis et méticuleux. Il se laisse aller ………………………………………………………………..
Christian : C'est quoi ce bordel ?
Sean : Vous ne pouvez pas entrer ici. Vous contaminez l'intervention.
Kit : Elizabeth Cruz, vous êtes en état d'arrestation sous 18 chefs d'inculpation pour agressions, voies de fait, kidnapping, et le meurtre de Rhéa Reynolds.
Scène 7 : Poste de police, salle d’interrogatoires
Kit : Vous semblez très nerveuse.
Liz : Je n'avais jamais été arrêtée avant.
Kit : Un petit conseil : Ne commencez pas à mentir. Nous savons toutes les deux que c'est faux.
Liz : Je pense qu'être arrêtée au cours d'une marche d'homosexuels à la fac n'est pas tout à fait la même chose qu'être arrêtée pour meurtre.
Kit : Je dois avouer que j'ai toujours admiré les femmes qui tiennent à se battre pour le changement social et se lèvent pour défendre leurs idées. C'est ce que vous êtes, Liz ? Une idéaliste ?
Liz : Pourquoi ça sonne comme une maladie dans votre bouche ?
Kit : Je veux juste savoir l'effet que ça fait pour quelqu'un comme vous. Une lesbienne convaincue qui travaille dans un milieu dominé par les hommes, qui aide les femmes à remplir leur corps de silicone. S'accrocher à ses croyances féministes doit parfois être terriblement frustrant.
Liz : Laissez-moi vous simplifier le travail, OK ? Je ne suis pas une sorte de femi-nazi aigrie qui s'en prend au reste du monde, et je n'ai absolument pas tailladé mes patrons pour leur faire payer leur façon d'être. Et la beauté n'est pas une malédiction mais une commodité, et je ne me suis jamais fait d'illusions quant à ce que je fais.
Kit : Bravo. Prenez soin de partager cette philosophie avec vos enfants.
Liz : Mes enfants ? Vous êtes sûre d'avoir la bonne personne ? Je n'ai même pas de chat.
Kit : Oui, mais vous prévoyez d'avoir des enfants, n'est-ce pas ? Nous avons des traces de vos nombreuses visites aux banques de sperme au cours des 6 derniers mois.
Liz : C'était pour autre chose.
Kit : C'est clair. Tout ce sperme que vous avez pris doit avoir servi à autre chose qu'à la fabrication de petites Liz, comme laisser des preuves sur les lieux des crimes.
Liz : Ecoutez, je sais que ça semble bizarre, mais nous utilisons tout ça comme ingrédient d'une crème faciale.
Kit : C'est étrangement stupéfiant, c'est presque aussi amusant que d'y penser. Et ça, c'était dans la crème aussi ? 60 ampoules de mélaphosphate. Le même genre de tranquillisant que le Découpeur utilise pour paralyser ses victimes.
Liz : Je ne sais rien de ce bon de commande.
Kit : Il porte votre signature.
Liz : Non, quelqu'un l'a imitée. Ce n'est pas moi.
Kit : Tout comme ce n'est pas vous qui avez aidé à garder Rhéa Reynolds éveillée pendant son intervention. Mobile et opportunité, Liz. C'est ce que les juges regardent pour signer les mandats d'arrêt. Mais ce qui les excite le plus... c'est quand vous leur montrer le mode opératoire. On a trouvé ça dans votre appartement.
Liz : Avoir un ustensile sexuel fait de moi une suspecte de meurtre maintenant ?
Kit : Ce qui m'intéresse, c'est que vous le portez. Ce qui me laisse à penser que vous ne le portez pas pour votre propre plaisir, vous le portez pour quelqu'un d'autre, et puisque vous n'avez pas de relation en ce moment, je me demande quand vous avez l'opportunité de vous en servir.
Liz : Je ne m'en sers pas. Pas depuis Wendy, et c'était il ya 2 ans.
Kit : Oh, oui. Wendy. Nous lui avons parlé cet après-midi. Mignonne. Un peu jeune pour vous, cependant. Retournée avec son mari, au cas où vous ne seriez pas au courant. Il semblerait qu'elle soit hétéro.
Liz : Nul n'est parfait.
Kit : Ce n'est pas la vraie raison pour laquelle elle vous a quittée, n'est-ce pas, Liz ? Elle nous a dit que vous aviez l'habitude de vous exalter lors de vos débats amoureux. Quel mot a-t'elle employé ? Vigoureuse. Vous avez un problème de pouvoir, pas vrai ?
Liz : Ouais, quelqu'un dans cette pièce a un problème de pouvoir, ça c'est certain.
Kit : Psychologiquement parlant, vous n'êtes pas différente du Découpeur.
Liz : Je n'ai rien fait !
Kit : Vous avec un passé de rébellion contre les normes sociales. Vous avez clairement besoin d'exercer votre pouvoir sur ceux qui vous entourent et vous aviez accès aux instruments médicaux nécessaires pour mener votre plan à bien. Dîtes-moi, maintenant que mon visage a été refait, n'aimeriez-vous pas pouvoir le taillader à nouveau ?
Scène 8 : Hôpital
Dr. Allenby : Désolée de vous avoir fait attendre, Julia. Sean ne nous rejoindra pas ?
Julia : Non, pas cette fois, je lui ai dit que puisque nous n'étions plus mariés, il n'était pas obligé de venir à chaque visite gynécologique.
Dr. Allenby : Je vois.
Julia : Quel est le problème ? Quelque chose ne va pas ?
Dr. Allenby : Nous avons les résultats de vos analyses.
Scène 9 : Dans la cave des Alderman.
Matt est attaché sur une chaise
Matt : Arrête.
Ariel : Reste tranquille où je jure devant dieu que tu vas le regretter.
Matt : Pourquoi tu fais ça ?
Ariel : Je vais te rendre encore plus joli que ta petite copine. Tu sais, même ma mère a dit que tu ferais une jolie fille. Au début j'étais en colère après elle, mais maintenant je comprends ce qu'elle voulait dire.
Matt : Ariel, tout ça va bien trop loin. Ca va échapper à ton contrôle. Ton père est cinglé, tu sembles...
Ariel : Ca, c'est Appletini Green. C'est ce que Cherry porte. Tu le reconnais ?
Matt : L'amour que nous éprouvions était réel, Ariel. J'ai vu la vraie toi et tu m'as jeté. C'est ton père. Il a pénétré dans ton cerveau. C'est un être diabolique, Ariel, mais tu n'es pas diabolique, tu es sensationnelle. Tu es la plus sensationnelle de tous les gens que j'ai jamais connus.
M. Alderman : Hey, les enfants, vous rigolez bien en bas ?
Matt : Tu es une bonne personne, Ariel. Tu n'es pas mauvaise. Ne fais pas ça.
M. Alderman : Oh, Matt, j'ai amené ton amie.
Matt : Bon dieu ! Espèce de connard débile ! Cherry, qu'est-ce qu'il t'a fait ?
Mlle Peck : Ce taré a un revolver.
M. Alderman : J'ai eu une gentille petite conversation avec Cherry quant au fait de blesser des innocents. Donne-moi cette chaise. Allez, bouge-la. Mets-la ici, à côté de ton petit-ami. Donne-moi une corde, veux-tu chérie ?
Ariel : Papa, c'est pas ce dont nous étions convenus. On a dit qu'on allait juste leur faire peur. Il n'était pas question de leur faire du mal.
M. Alderman : Dis-moi. Ca te fait plaisir que ce travelo porteur de germes ait enfoncé sa langue dans la bouche de ton petit-ami ? Ca te pose pas de problème, Ariel ? Non. Tu trouves acceptable que quand les gens découvriront que ma fille a baisé avec un homosexuel, ta réputation et la mienne seront salies à tout jamais ?
Ariel : Papa, c'est pas ce qu'on avait décidé !
M. Alderman : Non, et on n'avait pas décidé que tu tomberais amoureuse de ce petit pervers ! Aller dégage, je vais finir le travail !
Matt : Ariel, appelle les flics. Appelle les flics !
Ariel : Papa
Matt : Ton père est fou
M. Alderman : Dégage ! C’est moi qui commande ici !
Matt : Ariel.
M. Alderman : La ferme.
Mlle Peck : Qu'allez-vous faire ?
M. Alderman : Oh, ne t'en fais pas, ma mignonne. Je vais faire en sorte que tous tes rêves deviennent réalité.
Scène 10 : Chambre de repos des patients
Sean : Les tests sanguins semblent bons, Dr. Costa.
Sean est le nez dans son dossier et ne remarque pas que le découpeur est derrière lui. Le découpeur lui fait une piqure, Sean tombe a terre inconscient. Il enlève son masque …… Quentin sourit.
Scène 11 : Cave des Alderman
Mlle Peck : Oh, mon dieu !
M. Alderman : Arrête de chouiner. Je ne vais pas m'en servir sur toi. Ca serait barbare. Je voulais juste regarder s'il n'était pas rouillé avant de tailler la haie demain. Non, je vais utiliser... Ouais, ça. Tu sais ce que c'est Matt ?
Matt : Non
M. Alderman : C'est un cutter, lequel est idéal parce que je vais m'en servir pour donner à l'un de vous la chatte à laquelle vous aspirez si désespérément. En fait, j'ai du mal à déterminer qui fait la fille dans votre relation et qui fait l'homme. Ou bien c'est chacun son tour ? Eh bien messieurs, c'est votre jour de chance, parce que je suis là pour vous aider. L'un de vous va devenir une femme. La seule question c'est : Lequel est le plus mignon ? ……………… Oh, la vache. Matt... tu gagnes. Cette ombre à paupières met vraiment tes yeux en valeur. Debout. Allez, allez, allez.
Scène 12 : Bloc opératoire
Sean se réveille debout, attaché a une table d’opération
Quentin : Dîtes-moi ce que vous n'aimez pas chez vous. Vous êtes le plus agaçant couple de connards entêtés que je n’aie jamais rencontrés.
Quentin tourne la table, Christian est attaché comme Sean, il les met face à face.
Quentin : Il y a un an, j'ai volé jusqu'à Miami, la Sodome du Sud, pour faire une petite déclaration avec la dénommée Naomi Gaines, et vous deux avez joué à John Wayne en détruisant mon superbe travail.
Sean : Comment peux tu ça aux gens, Quentin ? Tu es médecin.
Quentin : Exactement. Et je suis venu dans cette cité de débauche pour la guérir, et la libérer de la tyrannie de la beauté. Pour la sauver, corps et âme, de ces grotesques et inutiles liftings et de ces ridicules implants mammaires. Mais vous ne m'avez pas laissé faire. Je dois admettre l'avoir pris très personnellement.
Christian : Tu pouvais le prendre personnellement, sac à merde ! Tu croyais qu'ont allaient laisser les gens se balader défigurés pour le reste de leur vie ?
Quentin : Ils n'étaient pas défigurés, ils étaient libérés.
Christian : Libérés ?
Quentin : Je crois qu'il nous faut de la musique pour opérer. Ah, j'ai essayé de vous avertir. Bordel, j'estime que je me suis montré magnanime avec toi, Sean, dans ta salle-de-bains. Si seulement tu m’avais écouté. Je n'aurais pas été obligé d'empirer les choses et de faire péter la rondelle de Christian.
Christian : Conneries. Tu es juste un monstrueux eunuque qui a besoin de violer les gens avec un godemichet pour se sentir viril !
Quentin : Tu t’es senti viril à quel point quand j'ai pris ton cul blanc étroit, beau gosse ? ……. Si on veut libérer quelqu'un de la prison de son reflet, on doit le détruire physiquement et sexuellement. Je ne suis ni Dahmer ni Bundi, je ne viol pas pour posséder... Je viol pour éclairer.
Christian : Comme tu as éclairé Kimber ?
Quentin : Kimber m'a ému. J'ai dû la sauver. Tu l’avais transformée en monstre. Je l'ai guérie, libérée de ta cage dorée.
Sean : Tu pense vraiment que d'autres plasticiens ne prendront pas notre place ?
Quentin : Oh, Sean, s'il te plaît. Ne me prends pas pour un imbécile. Je ne suis pas un tueur.
Christian : Dît ça à Rhéa Reynolds.
Quentin : Hey. c'est différent. Rhéa m'a offensé. Non, vous tuer n'empêchera pas d'autres plasticiens de soigner mes patientes. Nous devenons insensibles au meurtre. Brutalité, torture, barbarisme... C'est ce qui fait les gros titres de nos jours.
Scène 13 : Cave des Alderman
M. Alderman : Wow, cette lame est émoussée. J'ai bien peur qu'elle te blesse plus que prévu.
Scène 14 : Bloc opératoire
Christian : Tu ne t’en sortiras pas, Quentin. Maintenant, nous savons qui tu es.
Quentin : Clairement. Mais vous révéler mon identité était le seul moyen de m'assurer que mon message serait pris au sérieux. Qui écouterait les divagations d'un aliéné ? Mais la pensée philosophique d'un plasticien habile et hautement qualifié ? Maintenant, ces déclarations feront la première page du Times. Ma plus grande peur est d'être relégué dans les faits divers avec les tarés. C'est pourquoi je n'ai pas pu te laisser t’en attribuer tout le mérite, Christian. Je ne suis ni un aliéné, ni un médiocre chirurgien superficiel. Je suis un artiste …………. De quoi avez-vous peur, hein ? De la mort ?
Scène 15 : Cave des Alderman
M. Alderman : Tu sais quoi ? Je ne peux pas le faire …………
Matt : Qu'est-ce que vous faites ?
M. Alderman : La question est : Qu'est-ce que tu fais toi ? Et la réponse est... C'est toi qui va le faire. Prends-le ……………………….. Matt ! Tu me sous estime !
Scène 16 : Bloc opératoire
Quentin : Qu'y a-t'il de plus précieux pour un chirurgien ? Qu'est-ce qu'un chirurgien a le plus peur de perdre ? ………….. Un chirurgien sans ses doigts. C'est un peu comme un homme sans pénis, non ?
Il coupe le petit doigt de Sean
Christian : NONNN !!
Scène 17 : Cave des Alderman
M. Alderman : Coupe-la, Matt.
Matt : Je ne peux pas !!
Mlle Peck : Ariel ! Je sais que t'es là haut quelque part ! Aide-moi s'il te plaît !
Scène 18 : Bloc opératoire
Quentin : Ca ne va pas vraiment me suffire. C'est un peu léger. Savez-vous ce qui nous distingue des bêtes ? Ce qui nous permet d'évoluer, d'utiliser des outils, de créer ce monde merdique dans lequel nous vivons ? Les pouces opposables. On peut faire ça... et abracadabra... On a la bière allégée et le câble. Sans nos pouces, on n'est rien. Vous savez comment on appelle un chirurgien sans ses pouces ? Un SDF.
Sean : Pitié !
Scène 19 : Cave des Alderman
Matt : Pitié !
Scène 20 : Bloc opératoire
Christian : Attend ! Attend !
Scène 21 : Cave des Alderman
Mlle Peck : Coupez plutôt la mienne.
Scène 22 : Bloc opératoire
Sean : Christian, non !
Christian : Tais-toi, Sean ! Allez, Quentin ! Un chirurgien nul devrait suffire à étayer ton point de vue !
Quentin : Maintenant ça devient vraiment fascinant.
Scène 23 : Cave des Alderman
M. Alderman : Ca m'a l'air d'être un échange équitable. Mais le truc, c'est que... Matt va le faire.
Scène 24 : Bloc opératoire
Quentin : Je ne sais pas, Christian. Je veux dire, c’est Sean qui a le talent !
Christian : Laisse-le tranquille, je t’en supplie.
Quentin : C'est vraiment trop mignon. Vous vous aimez vraiment tous les deux. C'est touchant. Mais l'échange n'est pas encore juste. Je veux toute la main …… Droite ou gauche ?
Christian : Celle que tu veux. De toute façon, je te tuerai avec celle qui me restera.
Scène 25 : Cave des Alderman
Mlle Peck : Je suis forte, Matt. C'est okay. C'est ce que j'ai toujours voulu de toute façon.
Matt : Non.
Scène 26 : Bloc opératoire
Quentin : Je ne peux pas le faire. Je ne peux pas le faire, Christian, je t’apprécie beaucoup trop. Je veux dire, on a fait l'amour, hein ? Tu vas devoir le faire …. Whoa ! Hey ! Ca, c'est vraiment hostile. Tu sais, je ferais vraiment attention avec ça si j'étais toi. Je détesterais que tu glisse et que je doive couper la gorge de ton ami avec ça. Faites-le, Christian. Maintenant !
Scène 27 : Cave des Alderman
M. Alderman : Libère ton autre main, Matt et fais-le ….. Et voilà ….. Maintenant coupe-la, je compte jusqu'à 3. Coupe-la ou je te tue.
Mlle Peck : Vas y, je vais tenir le coup
Matt : Je suis vraiment désolé.
Mlle Peck : C'est okay.
M. Alderman : 1... 2...
Matt coupe, Cherry hurle
Scène 28 : Bloc opératoire
Quentin : Faites-le, Christian. Allez-y !
Un coup de feu retentit, la vitre derrière Quentin se brise, il touche sa poitrine et s’effondre ….. Kit vient de lui tirer une balle en plein cœur ………… Des agents s’activent autour du corps ……………..
Kit : Assurez-vous que l'autopsie ne commence pas sans moi.
Scène 29 : Dans les bois
Mlle Peck est au fond d’un trou, vivante, Matt la recouvre de terre
Matt : Ecoutez, on peut la sauver. C'est pas encore un meurtre.
M. Alderman : Matt ! Tu as reçu ton châtiment. Tu as appris ta leçon. Tire ce sale travelo de sa misère …………….. Où tu crois aller ?
Matt : Tuez-moi. J'en ai plus rien à foutre.
M. Alderman : Reviens ici ! Tu vas remplir cette tombe de terre ou je jure que c'est le poids de ton cadavre qui l'achèvera.
Matt : Vous ne m'avez pas entendu ? J'en ai rien à foutre ! Vous voulez deux cadavres ? Tirez …………. Vous n'avez pas les couilles. Vous n'avez pas eu les couilles de couper Cherry, et vous n'avez pas les couilles d'appuyer sur la détente maintenant, pas vrai Eugène ?
Mlle Peck sort du trou, attrape la pelle et fracasse le crane de M. Alderman.
Matt : Il est mort ?
Mlle Peck : J'en sais rien, mais il va l'être ……
M. Alderman : Matt ? Je t'en supplie ……
Matt : Tue-le !
Mlle Peck tire
Scène 30 : Poste de police
Kit : Je ne vois aucune raison de prolonger mon séjour aux States maintenant que mon travail est terminé.
Sean : Vous devez ressentir une certaine satisfaction d'avoir résolu l'affaire, de savoir que vous avez empêché quelqu'un de détruire plus de vies.
Kit : Tuer un être humain ne fait pas se sentir bien, Dr. McNamara.
Christian : C'était un psychopathe détraqué, un assassin.
Kit : Mais personne ne nait comme ça, n'est-ce pas ? Nul enfant ayant vécu ce que Quentin a vécu n'arriverait à grandir sainement. La difformité physique qu'il a subie, ses parents l'ont abandonné, placé dans un couvent.
Sean : Comment le savez-vous ?
Kit : Nous avons trouvé une sorte de journal intime, commencé quand il était enfant. Ca nous a fourni des indices sur son secret passé qu'il était déterminé à ne pas oublier, mais à ne jamais révéler. Il avait une sœur, plus jeune que lui, encore plus atrocement difforme que lui. Les résultats de l'inceste. Dysplasie frontonasale, techniquement parlant.
Sean : Le syndrôme de la fente médiane.
Kit : Leurs parents les ont envoyés dans un couvent isolé dans le Nord du Maine. Les fruits de leurs plaisirs charnels étaient trop durs à supporter. Les difformités de Quentin pouvaient être dissimulées. Pas celles de Violet. Des parents potentiels se présentèrent... Mais Quentin a refusé qu'on les sépare.
Sean : Et qu'est-il arrivé ? Comment est-il passé du garçon que vous décrivez...
Kit : au violeur en série qu'il est devenu ? Il a quitté le couvent à 15 ans. Mais Quentin était cultivé et brillant. Il s'est inscrit à l'école de médecine et est devenu plasticien, déterminé à aider sa sœur à devenir conforme aux normes de la beauté physique imposées par notre culture. Ainsi, ils pourraient tous les deux enfin être aimés.
Christian : La beauté est une malédiction.
Kit : Violet a subi 8 interventions des mains de son frère pour réparer son visage, pour rapprocher les os de son crâne. 3 interventions de plus pour réparer les anomalies de sa peau pour qu'enfin les autres cessent de la regarder avec horreur. Durant l'intervention finale, avant qu'il puisse finir, elle a très mal réagi à l'anesthésie. Elle a fait une attaque et elle est morte. Elle avait 29 ans.
Sean : Alors il nous en a voulu ?
Kit : En tant que plasticiens, vous exploitez la pression sociale qui a provoqué son agonie.
Christian : Mais il aurait pu aller n'importe où, dans un autre cabinet.
Kit : C'est l'Etat du Soleil. Les critères de beauté sont plus élevés ici. Il pouvait y faire une déclaration et être entendu. Il pouvait expulser sa fureur ici.
Christian : Nous apprécions ta rapidité et ton timing impeccable, Kit. Tu nous a sauvé la vie.
Kit : Je suis juste contente que Gina ait appelé le 911 au bon moment. Comment va-t'elle ?
Scène 31 : Bloc opératoire, opération de Gina
Gina : Ne foire pas ça, connard. J'ai l'intention d'écrire un livre sur tout ça, et je ne veux pas ressembler au joker sur la couverture.
Christian : T'as choisi le titre ? Même le Découpeur n'a pas voulu me baiser ?
Liz : Oh, c'est charmant, Christian. C’est vraiment la faute a pas de chance Gina, tu t’est retrouvée au mauvais endroit au mauvais moment.
Gina : Je venais déposer mon cadeau de noël a Christian. J'étais invitée à cette grande fête pour le réveillon du nouvel an et avec tout ce qu'il s'était passé avec Kimber, j'ai pensé que tu pourrais être suffisamment vulnérable pour m'y accompagner. Peut-être même être disposé pour une partie de jambes en l'air.
Christian : Je ne serai jamais assez vulnérable pour te baiser, Gina ……. Je ne voudrais pas gâcher notre amitié.
Sean : Je te suis juste reconnaissant d'avoir été là, Gina. Sans ton appel au 911, Kit ne serait jamais arrivée à temps.
Gina : Quel appel au 911 ? Ce qu'il m'a injectée m'a assommée jusqu'à l'arrivée de la police.
Scène 32 : Morgue
Un corps est allongé sur une table, quelqu’un entre, soulève le drap …. Quentin ouvre les yeux
Quentin : T'en as mis du temps.
Scène 33 : Orphelinat
Christian : Tu sais quoi ? Ca pue l'obsession compulsive. Faire tout ce voyage jusqu'au Nord du Maine pour visiter un orphelinat paumé. Je ne vois pas en quoi c'est notre problème.
Sean : Parce qu'il n'est celui de personne d'autre. Les flics ne veulent rien entendre. Cette grosse affaire a été résolue. C'est tout. Plus de questions. Affaire classée. B'en elle n'est pas classée pour moi. Kit a menti sur l'appel de Gina au 911. Sur quoi d'autre encore a-t'elle menti ?
Christian : En quoi le fait de nous déplacer jusqu'ici va-t'il résoudre quelque chose, hein ? Découvrir que les Soeurs de la Couronne d'Epines sont dans le coup ?
Sean : J'espère découvrir la vérité, de savoir que ce que Kit a dit sur Quentin est vraiment arrivé et mettre ce cauchemar derrière nous.
Sœur : Excusez-moi ? Puis-je vous aider ?
Sean : Oui. L'un de nos associés ayant grandi ici vient de mourir. Son nom était Quentin Costa. Nous espérions...
Sœur : Le Dr. Costa ? …….. Voulez-vous attendre ici un petit moment ? Je vais chercher mère Mary Claire ……………
Mère Mary Claire : De quoi est-il mort ? Quentin.
Christian : Il a été tué. Mauvais endroit au mauvais moment. L'enquête est en cours.
Sean : Nous avons cru comprendre qu'il avait grandi ici.
Mère Mary Claire : Oui. Ca faisait peu de temps que j'étais arrivée quand il est venu avec sa pauvre sœur. Ils étaient très dévoués l'un envers l'autre.
Sean : Il a dû en avoir le cœur brisé quand elle est morte.
Mère Mary Claire : Doux Jésus. Elle est morte aussi ? Je n'en savais rien.
Christian : Dans sa vingtaine. C'est ce qu'on nous a dit.
Mère Mary Claire : C'est pas possible. La plupart de nos enfants nous envoient une photo à cette époque de l'année pour garder le contact. Je crois avoir reçu une photo d'eux il y a deux ou trois ans.
Christian : Selon la police, Violet est morte au cours d'une intervention chirurgicale.
Mère Mary Claire : Violet ? Elle s'appelle Katherine.
La sœur leur tend une carte avec a l’intérieur, une photo de Quentin qui tient dans ses bras Kit.
Mère Mary Claire : On l'appelait Kit. Elle s'est installée dans la banlieue de Londres il y a des années. J'ai peur de ne pas avoir son adresse.
Scène 34 : Malaga, Espagne
Kit : Merci.
Quentin : Du calme, sœurette. Tu te souviens de ce que j'ai dû faire la dernière fois que tu t'es trop engagée avec un homme. J'ai passé trop de temps à créer ton visage pour devoir le taillader à nouveau.
Kit : La jalousie est tellement pénible. Tu sais que Christian n'était qu'une passade.
Quentin : C'est pour ça que tu t'es débrouillée pour te pointer au cabinet juste avant que je le laisse se couper la main ?
Kit : Je suis arrivée au moment exact que nous avions prévu. Ne me fais pas la morale là-dessus. Tu crois que j'ai aimé devoir te taillader et puis te tirer dessus ?
Quentin : J'aurais été plus à l'aise avec le plan si t'avais pas décidé de déballer l'histoire de ma vie aux deux autres.
Kit : Je devais les amener à te comprendre. Tu n'es pas un fou furieux lunatique. Tu es un homme bon, qui a lutté toute sa vie contre des choses dont ils n'ont même pas conscience. Maintenant arrête de faire ton chouineur et bois ta sangria. Qu'est-ce que ça peut faire de toutes façons ? Ils croient que tu es mort ……………………………… Tu l'as vue celle-là ? Son seul défaut de naissance est d'être née riche, et elle a quand même fait refaire ses seins, son nez et ses lèvres.
Quentin : Et une lipo …….. Peut-être que je pourrais lui faire une visite à domicile.
Kit : On ne peut pas se détendre quelques jours ?
Quentin : Le travail d'un docteur n'est jamais terminé ……. Tu viens ou quoi ?
Scène 35 : Maison de Sean
Christian : On doit attendre que l'eau bouille ?
Sean : Merci ma puce
Julia : Mon dieu, ça sent vraiment bon.
Christian : Ne l'encourage pas, Julia.
Sean : Elle a déjà goûté ma seule recette. Ca ne l'a pas impressionnée, crois-moi ………… Chérie, tu veux bien mettre la table ?
Julia : Tu t'es vraiment mis à la cuisine maintenant, pas vrai ?
Sean : B'en si ça ne cicatrise pas, je vais devoir apprendre à m'occuper.
Christian : Hey, le meilleur micro chirurgien de toute la Floride a opéré ton auriculaire. Je crois que tu vas t'en remettre.
Sean : B'en... Salut toi.
Matt : Hey. Um... Ca vous embête si je m'incruste ?
Sean : C'est juste un ennuyeux dîner de famille.
Matt : J'apprécierais un peu d'ennui en ce moment.
Christian : Dans ce cas pourquoi ne m'aiderais-tu pas à regarder l'eau bouillir ?
Julia : Je peux te dire un mot avant le dîner ?
Sean : Bien sûr ………………………………………….
Sean : Qu'est-ce qu'il y a ? L'acte. J'imagine que tu vas refuser ma proposition.
Julia : Tu ne l'as pas encore lu. J'ai fait mettre nos deux noms dessus par le notaire. Ainsi, nous possédons la maison ensemble. Je veux la maison, Sean... mais seulement si tu y restes. Reste, s'il te plaît, comme ça... on pourra avoir le bébé ici ensemble.
FIN (Sophia81)