Scène 1 : Bureau de Sean
Sean : Dites-nous ce que vous n'aimez pas chez vous, Mlle Peck.
Mlle Peck : Puis-je commencer par le début ?
Christian : Tout ce qui peut vous mettre le plus à l'aise possible.
Mlle Peck : Il y a environ 3 mois, j'ai rencontré un type dans ce bar que je fréquente. Il savait vraiment comment traiter une fille... il était vraiment gentil. Nous sommes allés chez moi pour un dernier verre et on a commencé à flirter et tout se passait très bien jusqu'à ce qu'il réalise que j'étais une pré-op. Il m'a jetée par terre et m'a mis des coups de pied à m'en casser les côtes. Et ensuite il a commencé à me boxer le visage et m'a défigurée. Et ensuite, quand j'ai fait refaire mon visage...
Sean : C'est un plasticien licencié qui vous a fait ça ?
Mlle Peck : Je suis pratiquement sûre qu'il avait une licence. Il était Vietnamien, alors je ne l'ai pas bien compris. Mais mon amie m'avait parlé de lui. Il s'est occupé de sa poitrine, et c'était du bon boulot. Et, vous savez, il n'était pas cher et je n'avais pas beaucoup d'argent. J'imagine que j'en ai eu pour mon argent. J'ai dépensé jusqu'à mon dernier centime pour faire refaire mon visage. L'assurance n'a rien voulu couvrir, ils ont dit que c'était de ma faute. Et ensuite j'ai perdu mon boulot de barman parce qu'ils ont dit que je faisais fuir les clients.
Sean : Nous serions heureux de restaurer votre visage comme vous le souhaitez, Mlle Peck. Nous avons un système de paiement à long terme qui semble être votre meilleure option.
Mlle Peck : Il n'y a qu'une option, Dr. Mcnamara. Vous allez faire mon opération gratuitement. Ou je vais directement voir la police.
Sean : Excusez-moi ?
Mlle Peck : Ce vrai petit ange qui m'a frappée, c'est votre fils. Je suis désolée de ne pas pouvoir être plus distinguée.
Sean : Vous osez nous menacer après ce que vous avez fait à Matt ?
Mlle Peck : Je ne veux qu'obtenir réparation de ce qu'il m'a fait.
Sean : Et le réduire en bouillie avant de lui pisser dessus n'était pas suffisant ? Appelez la police. Vous pouvez vous servir de mon téléphone. Ils savent déjà que quelqu'un l'a agressé. Maintenant je peux leur dire qui arrêter.
Linda : Excusez-moi, Dr. Troy. Un paquet vient d'arriver pour vous.
Christian : Signez.
Linda : Le paquet saigne.
Scène 2 : Clinique
Sean : Pas d'adresse d'expéditeur …………………………………………….
Christian : Il faut qu'on relève les numéros de série pour les comparer à nos dossiers.
Sean : Tu crois qu'ils appartiennent à l'une de nos patientes ?
Christian : Il a quelque chose à l'intérieur de celui-ci ……………………………. "La beauté est une malédiction sur le monde."
Sean : Tu avais raison. Ils appartenaient à l'une de nos patientes …………. Ils sont à Kimber.
GENERIQUE
Scène 3 : Bureau de Christian
Christian : Chaque implant mammaire a un numéro de série en cas de retour ou de défaut.
Kit McGraw : Habeas corpus, Christian. On ne peut pas démarrer une enquête alors qu'il n'y a aucune preuve de crime.
Christian : Depuis quand un implant sanglant d'une femme qui a disparu depuis plusieurs semaines n'est pas une preuve de crime ?
Kit : Comment sais-tu que Kimber ne les a pas retirés elle-même ?
Christian : Parce qu'elle les adorait. C'est la première chose que je lui ai donnée. Notre première chirurgie ensemble.
Kit : En parlant de chirurgie, que penses-tu de mon visage ? Le chirurgien qui a accepté de le faire a fait un super bon boulot, tu ne crois pas ?
Christian : N'essaye même pas de me faire culpabiliser, Kit. Après ce que tu m'as fait traverser, tu as de la chance que je ne me tienne pas au-dessus de toi avec un scalpel.
Kit : Si j'avais su que tu serais encore blessé d'avoir été plaqué devant l'autel...
Christian : Ceci prouve que je n'ai pas été plaqué... Quelqu'un l'a enlevée et la garde en otage. Et quelqu'un l'a forcée à m'écrire ce mot.
Kit : Ca semble demander un putain d'effort. Qui pourrait bien faire ça ?
Christian : Quentin. Ecoute, il a toujours eu du ressentiment pour moi. Seul un plasticien serait au courant pour les numéros de série sur les implants ……….. Tu sais quelque chose ?
Kit : On enquête sur Quentin depuis ta libération.
Christian : C'est génial. Alors inculpez-le.
Kit : Nous n'avons encore rien de solide. Tout est juste circonstanciel.
Christian : Ca ne t'a pas empêchée de m'arrêter.
Kit : Oui, et depuis, mes supérieurs m'ont serré la bride. Ils ne veulent pas d'autre erreur.
Christian : Ecoute, s'il n'y a ne serait-ce qu'une chance minime que Kimber soit vivante et que Quentin sache quelque chose à ce sujet, tu dois l'inculper pour l'interroger.
Scène 4 : Maison de Sean
Sean : Hey, Matt. Que se passe-t'il ?
Matt : Maman est malade. Elle n'arrête pas de gerber partout. J'ai pensé que tu avais peut-être du Tamiflu planqué ici.
Sean : J'en ai au cabinet. J'en apporterai dans la matinée. Comment va ta petite-amie ?
Matt : On a rompu.
Sean : Une de tes amies est passée au cabinet aujourd'hui. Cherry Peck.
Matt : Qu'est-ce qu'elle voulait ?
Sean : Elle voulait qu'on lui fasse une reconstruction faciale gratuitement. Je lui ai dit que j'appellerais la police si je la revoyais.
Matt : Son visage porte encore des traces de ce qui s'est produit ?
Sean : Elle a déjà subi des interventions réparatrices. Tout ce qu'elle pouvait s'offrir, c'est une officine minable.
Matt : Donc elle est toujours défigurée.
Sean : C'est pas le problème. Elle a essayé de nous faire chanter ………… Les implants de ses joues sont trop grands. Il y a une cicatrice sur son front. Elle doit faire refaire son nez.
Matt : Je veux que tu restaures son visage, papa. Si personne ne le fait, elle aura toujours l'air d'un monstre à cause de moi.
Sean : Elle est ses amies t'ont agressé, Matt. C'est un monstre.
Matt : Je sais que je ne devrais rien attendre de toi. Je n'ai pas exactement été un fils modèle dernièrement. Mais... j'ai fait une erreur. Et tu es le seul qui puisse m'aider à la corriger. Ca voudrait dire beaucoup pour moi.
Scène 5 : Appartement de Julia
Sean : Ca n'a pas l'air d'aller. Les nausées matinales sont si terribles que ça ?
Julia : Je n'arrive pas à garder quoique ce soit.
Sean : Je t'ai apporté des vitamines B6, des crackers, de la ginger ale. Essaye d'éviter tout ce qui est épicé, gras ou frit. Comme les frites, le chocolat ou... Désolé. Absorbe beaucoup de liquides. C'est encore le plus utile. Et du repos. Il y a malgré tout un bon côté. Des docteurs ont établi une corrélation entre les fausses couches et le fait de ne pas avoir de nausées matinales. Donc, de ce point de vue, c'est bien que tu vomisses. Pourquoi t'es habillée ? Tu ne vas pas travailler, n'est-ce pas ?
Julia : Bien sûr que j'y vais. Le SPA est plein. Et je dois m'occuper de mes patients.
Sean : Et bien tu vas devoir trouver quelqu'un pour te remplacer.
Julia : Beaucoup de femmes travaillent pendant leur grossesse, Sean. J'ai toujours assisté à tous mes cours quand j'attendais Matt, tu t'en souviens ?
Sean : Oui. Mais tu avais 22 ans, Julia. Le bébé d'une femme de plus de 40 ans a au moins 1% de chance d'être trisomique. Et les risques de développer n'importe quelle forme d'anormalité chromosomique sont encore pires. Maintenant, nous n'avons pas à nous en inquiéter avant d'obtenir les résultats des analyses que j'ai programmées pour Jeudi avec le Dr Fitzer.
Julia : Fitzer n'est pas mon obstétricien.
Sean : Si on veut faire en sorte que ça marche, tu vas devoir me laisser t'aider, Julia. Faire des choses pour toi. C'est pourquoi je pense que tu devrais revenir à la maison.
Julia : Je ne retournerai pas à la maison, Sean. Je veux dire, ce bébé n'est pas la pièce manquante du puzzle dans notre relation …………………. Je ne t'ai jamais incité à penser que nous reviendrions à notre situation précédente, Sean.
Scène 6 : Poste de police, salle d’interrogatoire
Quentin : La dernière fois que je vous ai vue, ma langue était dans votre bouche. C'était certainement beaucoup plus agréable que ça. Suis-je en état d'arrestation ?
Kit : Je veux discuter avec vous à propos de Kimber.
Quentin : Kimber ? Aux dernières nouvelles, elle avait planté Christian devant l'autel. C'est la plus intelligente décision qu’elle n’ait jamais prise, si vous voulez mon avis.
Kit : Elle a disparu. Et je pense que vous y êtes pour quelque chose.
Quentin : Vous plaisantez ? Je n'aurais même pas pu passer un week-end prolongé avec cette idiote. J'aime les femmes dont le QI est plus élevé que leur tour de taille.
Kit : Vraiment ? Je croyais que vous l'aimiez bien. Vous aimiez ses films, si je me souviens bien.
Quentin : Je connais son catalogue, et alors ? C'est le cas de centaines de milliers d'autres types.
Kit : Et pour Rhéa Reynolds ? Vous et Christian étiez les seuls à savoir qu'elle était... comment l'appeliez-vous ? Une imposture ? Ca doit avoir été jouissif de lui avoir fait subir une intervention sans anesthésie correcte.
Quentin : C'était de la faute de Liz. Ses chiffres étaient erronés.
Kit : Je sais que vous n'avez pas d'alibi pour la nuit où Rhéa a été tuée ni pour la nuit où vous m'avez violée et lacérée.
Quentin : Pourquoi vous aurais-je violée ? Vous étiez tout à fait disposée à écarter les jambes comme un gymnaste Romain pour moi.
Kit : Le viol n'est pas du sexe, Quentin. C'est une question de pouvoir. Et vous aviez l'impression de l'avoir perdu quand j'ai arrêté Christian en risquant de lui donner toute la gloire de votre boucherie.
Quentin : Alors je suis le Découpeur maintenant ? Kit, si vous voulez attraper ce type, puis-je vous recommander d'élargir l'éventail de vos suspects au delà de ceux qui savent si vous êtes rasée, épilée ou naturelle ?
Kit : Vous avez omis d'utiliser un préservatif quand vous m'avez violée. Grâce à votre négligence, nous avons maintenant un échantillon du sperme du Découpeur dans notre dossier. Quand je l'aurai fait correspondre avec votre ADN, vous arrêterez de faire le mariole.
Quentin : J'espère que vous prélèverez mon ADN vous-même, Kit. Oh, mon dieu. Je suis tout excité maintenant.
Kit : Où est Kimber ?
Quentin : J'en ai aucune idée. Je vérifierais bien votre cul, mais vous êtes si pleine de merde que je ne pense pas qu'il reste de la place pour elle là-dedans.
Kit : J'ai demandé un mandat au juge Nixon. Quand j'aurai son approbation, vous serez obligé de nous donner un échantillon d'ADN.
Quentin : Vous voulez que je me masturbe maintenant ?
Kit : Je vais faire ça dans les règles. Quand je vous aurai fait tomber, cette affaire sera mieux ficelée qu'une vierge vestale.
Quentin : Heh. Faites attention où vous mettez les pieds, Kit. Vous avez déjà bâclé cette affaire une fois. Une autre fausse arrestation et vous retournerez à Londres mettre des contraventions aux gens qui ne ramassent pas les crottes de leur chien ………………………………………
Scène 7 : Pièce attenante a la salle d’interrogatoire.
Christian : Tu dois le faire parler.
Kit : Non, ce n'est pas la peine. Kimber a été retrouvée.
Scène 8 : Hopital, attente a l’entrée des urgences
Christian : Comment va-t'elle ?
Kit : Un officier de la FHP l'a trouvée en train d'errer nue le long d’Alligator allée. Pour une raison qu'on ignore, il l'a conduite hier dans les Everglades et l'a jetée dehors.
Christian : Je peux la voir ?
Kit : Pas encore.
Christian : Conneries. C'est ma fiancée.
Kit : Elle ne veut pas te voir, Christian. Elle ne veut pas que tu la voies.
Christian : Dis-moi ce qu'il lui a fait.
Kit : Les implants mammaires étaient la moindre de ses boucheries. Il a inversé chaque opération que tu lui as faite. Sans anesthésie.
Christian : Inversé ? Je dois avoir pratiqué au moins 10 interventions sur elle ces dernières années …………….. Dis-moi ce qu'il lui a fait.
…………..
Flashback, dans le hangar avec le découpeur qui pratique les mutilations sur Kimber
Voix de Kit : Après avoir effectué la grimace du Découpeur, il a retiré le bout de cartilage que tu as utilisé pour refaire son nez. Puis il a aspiré le collagène de ses lèvres en retirant une grande portion de tissu saturé …………. Il a également brûlé sa peau pour recréer les dommages du soleil que tu as réparés. Puis il a pompé de la graisse de poulet putréfiée dans son abdomen. Ca a provoqué une horrible infection qu'il n'a pas soignée. Il a retiré ses implants en guise d'acte final de brutalité psychotique.
……………
Christian : Je dois la voir. Je dois... Dis-lui que je peux réparer tout ce que cet animal lui a fait.
Kit : Kimber s'identifie à son apparence, Christian. Elle est sur la corde raide. Te voir pourrait la faire basculer.
Christian : Ou lui faire reprendre ses esprits.
Kit : Je ne peux pas courir ce risque. Kimber est le meilleur témoin que nous ayons. Si elle tombe en état de choc et ne peut plus nous donner d'infos, elle aura traversé tout ça en vain.
Scène 9 : bloc opératoire, opération de Mlle Peck
Mlle Peck : Dr. Mcnamara ? Je voulais vous remercier d'avoir changé d'avis. Je pense que c'est le mieux pour nous tous.
Sean : Je ne pratique pas cette intervention suite à vos menaces, Mlle Peck.
Mlle Peck : Alors pourquoi la faites-vous ?
Sean : Parce que mon fils me l'a demandé. Matt a estimé que nous avions tous suffisamment souffert de ce qui était arrivé. Nous devons reconstruire au lieu de laisser notre passé nous hanter plus longtemps …….. Comptez à rebours en partant de 10.
Scène 10 : Appartement de Julia
Elle mange un gros steak, puis se couche, elle rêve
…………………..
Sean : Ne t'en fais pas, je suis là. Tout va bien se passer.
Sean se met sur elle et lui fait l’amour
Sean : Détends-toi, Julia. Ferme les yeux et détends-toi. Ca peut être ta dernière chance d'être enceinte.
Julia : Arrête. Ca fait mal.
Sean : La peau est très élastique. Ca va se cicatriser. T'as l'air d'avoir 20 ans, après tout. Pas vrai ?
Julia : Pourquoi ce tic tac est-il aussi bruyant ? Arrête-le.
Sean est un vieillard, qui continue de lui faire l’amour
Sean : Tu ne veux pas encore arrêter ton horloge biologique, Julia. Je jouis. Je jouis.
Sean est a coté du lit, habiller en chirurgien, il lui donne un miroir
Sean : De toute façon, si tu veux faire ça, tu auras besoin d'un lifting. Sinon tout le monde te prendra pour la grand-mère.
Dans une autre pièce, Sean est de nouveau jeune, Julia vieille
Sean : On commencera par retirer ces poches sous tes yeux... Ensuite on te retendra la peau du front. Oh, laisse tomber. C'est trop tard. Tu as perdu les eaux.
Au spa, Julia est dans une grande baignoire, une anguille apparait dans l’eau
Julia : Non.
Sean : Enfile ça. Tu es en retard pour l'intervention.
Sean et Christian sont au dessus d’un berceau
Sean : On peut réparer ça. Personne ne saura jamais ce qu'elle a fait.
Julia arrive vers eux, elle prend un couteau qui est posé sur une déserte
Julia : Qu'avez-vous faites à mon bébé ?
Sean : Nous avions un petit travail à effectuer, c'est tout.
Christian : On a dû le rendre respectable, Julia.
Quentin : Tu as fait un merveilleux travail, Julia. Il est presque humain.
Sean : C'est tellement irresponsable d'avoir un bébé à 40 ans.
Christian : Nous avons fait tout ce que nous pouvions pour réparer ton travail, chéri.
Julia : Qu'avez-vous fait à mon bébé ?
Julia se réveille en sursaut
………………….
Julia : Bonjour. C'est... c'est Julia Mcnamara. J'aimerais prendre un rendez-vous avec le Dr. Allenby aussitôt que possible.
Scène 11 : Hôpital
Sean : Je suis désolé, Christian. Je suis vraiment désolé.
Christian : J'aurais dû savoir qu'elle ne m'aurait pas laissé comme ça. Kimber m'aimait.
Sean : Ce n'est pas de ta faute. Et t'en vouloir ne lui apportera rien.
Christian : Je veux juste la voir, tu comprends ? …………………..
Sean : Bonjour. Je suis le Dr. Sean Mcnamara. Je suis plasticien. J'aimerais vous donner ma carte de visite.
Gardien : Pour quoi faire ?
Christian en profite pour rentrer dans la chambre
Sean : Rien. J'ai pensé que vous pourriez vouloir qu'on s'occupe de votre début de double menton. Vous avez un superbe profil …………………………….
Kimber : Qui est là ?
Christian : C'est moi, ma chérie. Le garde ne voulait pas me laisser entrer. Alors Sean l'a soudoyé... Est-ce que je peux t'apporter quelque chose, ma chérie ?
Kimber : Va-t'en.
Christian : Ne dis pas ça s'il te plaît. Tu m'as tellement manqué.
Kimber : Pourquoi ne m'as-tu pas cherchée ?
Christian : Je pensais que tu m'avais quitté. Je croyais que tu avais retrouvé tes esprits.
Kimber : Tu m'as laissée mourir. Tu l'as laissé me faire ça.
Christian : Kimber, s'il te plaît. Ne me reproche pas ça.
Kimber : Il ne m'aurait pas blessée si tu ne m'avais pas fait toutes ces interventions. Tu m'as fait croire que j'en avais besoin pour que tu m'aimes ……. C'est la vérité. La beauté est une malédiction sur le monde.
Christian : S'il te plaît, non. S'il te plaît. Je t'en prie, ne le laisse pas empoisonner tout ce que nous avons l'un envers l'autre. Je veux que nous repartions à zéro. Je veux qu'on reconstruise notre vie ensemble.
Kimber : Tu ne vas plus vouloir de moi. Je suis un monstre ……….. A notre premier rendez-vous, tu m'as donné 8. Tu as été honnête avec moi. Tu dois me dire combien tu me donnes maintenant, aussi honnêtement que ce jour là ……. J’attends ta note ! ……………………….
Christian : Je te rendrai ton 10, ma chérie, je te le promets. Je te rendrai ton 10.
Scène 12 : Hôpital, écographie de Julia
Dr. Allenby : Je suis heureuse que vous ayez décidé de faire un test CVS. Je le conseille à chaque fois et plus tôt nous avons connaissance d'éventuelles anomalies, plus tôt nous pouvons nous préparer à y faire face.
Julia : Ce n'est pas que je sois superstitieuse à ce sujet, mais vous savez, compte tenu de mon âge et du fait que j'aie deux enfants en bonne santé, j'ai l'impression qu'avoir ce bébé c'est tenter le diable.
Dr. Allenby : C'est la raison pour laquelle nous sommes là, Julia. Pour lever les incertitudes. Et nous n'en sommes qu'au premier trimestre. Nous avons le temps. Je vais vous faire une échographie pour guider le cathéter dans le col de l'utérus. Vous savez, nous pouvons filmer l'échographie si vous voulez.
Sean : J'aimerais avoir une vidéo, si c'est d'accord.
Dr. Allenby : Laissez-moi prendre un DVD vierge. J'en ai pour une seconde.
Julia : Ecoute, Sean, je sais que j'ai été dure avec toi l'autre jour, mais... il est normal que tu joues un rôle dans tout ça, et j'ai l'intention de le respecter. Merci d'être venu.
Sean : Ce bébé va grandir, être fort et en bonne santé, Julia.
Dr. Allenby : Comment vont Matt et Annie ? Ca fait longtemps que je ne les ai pas vus.
Julia : Ils vont très bien. Matt est en terminale et Annie va entrer au collège l'an prochain.
Sean : Ils grandissent trop vite.
Dr. Allenby : Je comprends très bien ce que vous voulez dire. J'ai l'impression d'avoir raté toute l'enfance de Jessica. Je veux dire, entre le travail et la garde alternée... Respirez... On ne se voit que quand je l'emmène chez son père. C'est une des raisons pour lesquelles c'est si agréable de vous voir à nouveau ensemble …………. OK. On va pouvoir y aller. Alors... vous allez sentir une petite piqûre quand je vais enfoncer l'aiguille. Tu te sens bien, Julia ?
Julia : Oui.
Scène 13 : Bloc opératoire, opération de Kimber
Kimber : Oh, mon dieu ………
Christian : Comment ça va ma chérie ?
Kimber : Je veux partir d'ici. Je ne peux pas... tous ces ustensiles, ça me rappelle cet endroit.
Christian : Tu es victime d'un syndrome post traumatique. C'est normal pour quelqu'un qui a subi le genre d'épreuves que tu as traversées. OK ? Ca va aller. Je te le promets ….. Faisons-lui 10 cc. Je vais prendre soin de toi à partir de maintenant. Es-tu certaine de vouloir subir toutes les interventions d'un seul coup ? La convalescence sera moins pénible si tu n'en fais qu'une à la fois.
Kimber : Non. je veux que tu répares tout. Je ne veux pas attendre pour redevenir qui j'étais.
Christian : Je serai là à ton réveil, OK ?
Kimber : OK. Attends. Attends, Christian. Tu peux rester ici jusqu'à ce que je m'endorme ?
Christian : Bien sûr.
…………………………………………………………………………………………….
Scène 14 : Chambre de convalescence des patients
Sean : Continuez à vous appliquer ceci pendant deux semaines. Ca aidera votre peau à cicatriser plus vite.
Mlle Peck : J'aimerais que vous sachiez à quel point j'apprécie ce que vous avez fait.
Sean : Vous voulez voir ce que ça donne ?
Mlle Peck : Je suis belle.
Matt : Bonjour. C'est vraiment une réussite, Cherry.
Mlle Peck : Ton père s'est occupé de ton visage aussi ?
Matt : Ouais.
Mlle Peck : Vous avez fait un travail remarquable, Dr. McNamara.
Sean : Oui, en effet. Bon, je vais vous laisser tous les deux.
Mlle Peck : Je crois qu'il n'avait pas fini d'appliquer ce truc.
Matt : Oh, laisse. Je vais le faire ……… Tu sais... Je voulais juste te dire que... Tu sais, je n’étais pas vraiment...
Mlle Peck : C'est vraiment toi qui as demandé à ton père de m'opérer ?
Matt : Ouais.
Mlle Peck : Je suis désolée aussi, Matt, de ce qu'on t'a fait. Même si quelque part tu l'avais mérité.
Matt : Ouais.
Mlle Peck : Tu trouves vraiment que c'est une réussite ?
Matt : Oui, bien sûr.
Mlle Peck : J'ai prévu de faire effectuer ma vaginoplastie l'an prochain. En plus de toutes ces prises d'hormones.
Matt : C'est super, Cherry, mais je ne pense pas que...
Mlle Peck : Pas de problème. C'est juste difficile de se retenir de draguer un mec aussi mignon que toi.
Matt : Merci.
Mlle Peck : Regarde-moi. Je vais avoir besoin de produits de beauté. Une fille doit se mettre en valeur, tu sais ?
Matt : Quoi ? Ce n'est pas ce truc gluant que tu avais à l'esprit ?
Mlle Peck : Non.
Matt : Vraiment ?
Scène 15 : Poste de police
Kit : Retirez votre pantalon, Quentin.
Quentin : Vous d'abord.
Kit : Conformément à ma demande, le mandat du Juge Nixon me donne tout pouvoir. Si vous ne nous procurez pas tout ce dont nous avons besoin, je me ferai un plaisir de vous arrêter.
Quentin : Alors arrêtez-moi. Vous ne trouverez rien qui me relie à ces mutilations. Je suis innocent.
Kit : C'est à moi d'en juger. Maintenant, retirez votre pantalon ……….. Aucune raison d'en avoir honte. Je vous ai eu en moi, vous rappelez-vous ? Juste avant que vous ne tailladiez mon visage. J'oublie rarement une bite, en particulier quand on me viole.
Quentin : Si on avait couché ensemble, vous vous souviendriez de moi.
Kit : Prouvez-le.
………………………………………………….
Scène 16 : Chambre de convalescence des patients
Kimber : Hey, bébé. Comment ça s'est passé ?
Christian : Parfaitement bien. T'as été incroyable. Laisse-moi te donner un miroir, que tu puisses voir à quoi tu ressembles.
Kimber : Non, non, non. Je ne veux pas de miroir.
Christian : Je comprends. Tu préfères attendre que le processus de cicatrisation soit terminé.
Kimber : Non. Non. Je ne veux plus jamais de miroirs. J'ai dû accepter que tu me restructures pour que le reste du monde ne parte pas en courant à ma vue. Je ne serai plus jamais capable de me regarder sans y voir la douleur.
Christian : Ne dis pas ça, ma chérie. On va traverser tout ça ensemble. Et dès que tu seras guérie, on reprogrammera le mariage.
Kimber : Le mariage ? De quoi tu parles ?
Christian : Je parle de ne pas laisser ce monstre nous prendre tout ce que nous avons.
Kimber : Mais il a déjà pris tout ce que j'avais. Je ne plus faire tout ça, Christian. Je ne peux pas faire partie de ce beau couple qui dépense 600 dollars par mois en séances d'UV, qui passe une heure à se préparer rien que pour aller à la gym, qui estime la valeur des gens d'après leur pourcentage de graisse.
Christian : C'est parfaitement normal. On appelle ça le Syndrome de Stockholm. Les victimes d'un enlèvement sympathisent avec leurs geôliers. C'est un système de survie.
Kimber : Il n'était pas mon geôlier. Toi, si. Le porno également. Il a juste été l'homme qui tenait le miroir reflétant nos vies belles et superficielles, me montrant à quel point elles étaient grotesques. C'était juste un masque parfait dissimulant la laideur. Comment serais-je censée être avec toi alors que ton boulot c'est de procurer ce masque à tout le monde ?
Christian : Je vais tout plaquer. Nous pouvons... partir et m'occuper des lépreux, peu m'importe. J'ai besoin d'être avec toi, Kimber.
Kimber : Je sais, bébé. Mais j'ai besoin de ne pas être avec toi.
Scène 17 : Dans un centre commercial
Mlle Peck : Qu'est-ce que tu penses de celui-là ?
Matt : Un peu pâle.
Mlle Peck : T'as raison. Je suis "printemps" et ça me donne un air "hiver". Peut-être celui-ci. Il est un peu plus rouge.
Vendeuse : Puis-je vous aider ?
Mlle Peck : Oui, bonjour. Que pensez-vous de cette crème de base ?
Vendeuse : Elle est hypoallergénique. Mais ça ne va pas faire bien si vous en appliquez une couche aussi épaisse, ma chère.
Mlle Peck : Je viens d'être opérée, et je veux dissimuler les cicatrices.
Vendeuse : Ce n'est pas un drugstore. Ce produit est très cher. Aviez-vous l'intention d'en acheter un flacon ou juste de gâcher tous nos échantillons ?
Matt : C'est quoi votre problème, madame ? Vous traitez tous vos clients comme de la merde ?
Vendeuse : Il n'est pas un client tant qu'il n'a rien acheté. J'ai l'habitude des gens comme vous. Ils n'achètent jamais rien.
Matt : Et vous imaginez qu'on va vous acheter quelque chose maintenant ? Ecoutez, mon amie a été plus que polie envers vous, et vous la traitez comme si elle était une pute ? Laissez-moi vous dire quelque chose. Elle est plus une dame que vous ne le serez jamais.
Mlle Peck : Tu n'avais pas à faire ça.
Matt : Hey, tu ne mérites pas ces conneries.
Mlle Peck : Mais j'y suis habituée.
Matt : Tiens. Essaye ça.
Mlle Peck : Qu'est-ce que c'est ?
Ariel : N'est-ce pas un beau spectacle ? Ca doit être "Ladies Night". Essaye l'auto-bronzant, chéri. Tu en as vraiment besoin.
Matt : Ils ne vendent pas d'équipement nazi ni de bottes militaires dans ce rayon, Ariel. Dégage.
Ariel : Pour rater ce moment mémorable ? Pas moyen. Alors, le Travelo, Matt n'est-il pas fantastique au lit ? Hurles-tu de plaisir quand il te suce ? Parce que tu sais, j'ai toujours pensé qu'il aimait vraiment la bite.
Mlle Peck : Je ne suis pas avec Matt. On est amis.
Matt : Tu sais, tu es vraiment pitoyable, Ariel. J'en suis presque désolé pour toi.
Ariel : C'est pas moi qui sors avec un type en jupe, Matt. Quand toute l'école sera au courant, tu n'y survivras pas ?
Mlle Peck : Je n’aurais pas dû te demander de venir.
Matt : Non, c'est pas grave. Elle est cinglée, personne ne croit un mot de ce qu'elle raconte de toute façon.
Scène 18 : Salle de repos
Christian : Tu planques toujours des trucs ici ?
Sean : Pour occasions spéciales uniquement. Ou quand l'un de nous a vraiment besoin de se bourrer la gueule. Alors buvons...
Christian : aux chagrins d’amour, aux regrets.
Sean : A notre beau métier. Le seul domaine en médecine destiné à réparer ce qui n'est pas cassé et à reconstruire l'irréparable. Et... à mon nouveau fils ou nouvelle fille. Julia.
Christian : Tu te fous de ma gueule. Je ne savais même pas que vous couchiez ensemble.
Sean : Il suffit d'une fois. On ne se remet pas ensemble ou autre chose du genre, mais on s'est engagés à travailler ensemble, à essayer de ne pas tout foutre en l'air cette fois-ci. Bien que je présume... que l'enfant issu de nos patrimoines génétiques ne peut être qu'une réussite. Tu vois, Christian, peu importe la façon dont une relation est détruite, tant qu'il reste de l'amour, l'espoir de recoller les morceaux est toujours envisageable.
Kit : Hello, les mecs. J'espérais trouver Kimber ici.
Christian : Elle est allée en convalescence à De La Mer. Alors, ça y est, tu as arrêté Quentin ?
Kit : Au contraire. On a dû le laisser partir. On a découvert une nouvelle preuve qui l'élimine de la liste des suspects.
Christian : Qu'est-ce qui a bien pu contrecarrer la montagne de preuves qui l'incrimine ?
Kit : Voyez vous-même ……………………………
Christian : La vache ! Putain de merde !
Kit : Tout à fait. Comme vous pouvez le constater, Ca ne peut pas être Quentin qui a laissé un échantillon de sperme après m'avoir violée ……………………. Il n'a pas de pénis.
FIN (Ecrit par Sophia81)