Scène 1 : Bureau de Sean
Quentin : Mr. White, dîtes-moi ce que vous n'aimez pas chez vous.
Mr. White : Je ne peux pas me regarder dans un miroir. C'est... c'est trop douloureux.
Christian : Mr. White, je ne vois pas très bien ce que nous pouvons faire pour vous.
Mr. White : J'ai une maladie appelée T.D.I.C... Trouble Identitaire de l'Intégrité Corporelle. Quel que soit le nombre de psychiatres que j'ai vus ou de médicaments que j'ai pris, je suis toujours obsédé par ma jambe.
Quentin : Vous... vous avez subi une grosse perte. Il est très naturel...
Mr. White : Non, non, non, non, non. Vous ne comprenez pas.
Christian : Mr. White, s'il vous plaît, gardez votre pantalon. Nous ne faisons pas de prothèses.
Mr. White : Je n'en veux pas. Je veux juste que mon corps reflète ma personnalité ……….. Je veux que vous me retiriez la jambe. Depuis mes 5 ou 6 ans, je sens que j'ai cet appendice en trop. J'ai souvent demandé à dieu de faire disparaître ce sentiment terrible. En vain. J'ai eu 40 ans la semaine dernière, et ma prière est différente maintenant. S'il existe un dieu, je veux juste qu'il me conduise vers un docteur qui pourra mettre fin à cette agonie.
Christian : Nous ne faisons pas d'amputations.
Mr. White : Votre profession est basée sur la modification corporelle, et je ne suis pas différent que quelqu'un qui viendrait vous voir pour changer de sexe. Vous le rejetteriez ?
Christian : Non, mais on l'aiderait, on ne le mutilerait pas.
Mr. White : Mon ami Eric... Je l'ai rencontré dans un groupe de soutien. Il a fini par trouver un docteur au Mexique, qui a accepté de pratiquer l'opération... le Dr. Carrion. Alors je lui ai prêté les 10 000 $, je l'ai conduit à l'aéroport. Il était si heureux. Il allait finalement être libre. Ils l'ont trouvé dans un garage avec les deux jambes coupées. Il est mort de gangrène et d'infection. Il s'avère que le Dr. Carrion n'a jamais eu sa licence.
Christian : Mr. White, aucun médecin licencié n'enlèvera un membre sain sous prétexte que "ce n'est pas vous".
Mr. White : Ne me parlez pas comme si j'étais fou, Dr. Troy. Je suis un éminent architecte. Je n'ai pas demandé à avoir cette maladie. Je suis né comme ça. Ce n'est pas un choix.
Quentin : Et votre famille ? Ils y sont favorables ?
Mr. White : Ma femme... elle a pris mon fils et est partie il y a presque un an.
Quentin : Mr. White, une intervention comme ça ne serait pas vraiment couverte par votre mutuelle.
Mr. White : L'argent n'est pas un problème. Je ne demande pas de faveur, je veux juste contrôler mon corps. Il y a des milliers de gens comme nous de par le Monde qui sont disposés à tout perdre, famille, amis, vie, pour être en paix et se sentir enfin complets.
GENERIQUE
Scène 2 : Salle de repos
Quentin : Alors je présume que tu es sur le point de refuser ce cas.
Christian : Regarde-moi. Cas refusé.
Quentin : C'est un peu contradictoire en fait, n'est-ce pas ? Je veux dire, on corrige beaucoup d'imperfections imaginaires pour alléger la douleur psychologique. C'est exactement ce que
Mr. White nous demande de faire.
Christian : Et une fois qu'il aura perdu sa jambe et qu'il devra sauter à cloche-pied pour le reste de sa vie, il réalisera que son amputation n'a rien résolu.
Quentin : Je ne dis pas qu'on devrait le faire. Je dis juste que tu devrais peut-être faire une petite recherche avant de te transformer en Sean.
Christian : Et c'est supposé vouloir dire quoi ?
Quentin : Tu parles toujours de la moralité excessive de Sean. Il est parti, maintenant, et tu dois commencer à penser moins conventionnellement. Tu veux être à la pointe, pas vrai ? Qui t’en empêche ?
Scène 3 : Bureau du FBI
Dr. Sagamore : Vous êtes sans aucun doute hautement qualifié. putain. L'argent que je pourrais me faire en tant que chirurgien privé qui remonte les seins et les fesses tombants. Dîtes-moi, Dr. McNamara, pourquoi un riche plasticien libéral voudrait assister le FBI ?
Sean : C'est juste que mon travail a commencé à perdre de son sens. J'ai parlé au Dr. Grotten, de l'Organisation Américaine de Chirurgie Plastique. Nous étions amis à l'école de médecine, et je lui ai dit que je recherchais quelque chose ayant plus de sens. Je veux retrouver les raisons pour lesquelles je suis devenu médecin en premier lieu. Il m'a parlé de votre programme.
Dr. Sagamore : Un salaire à 6 chiffres ne vous suffirait pas.
Sean : Je veux me rendre utile. J'ai quitté mon cabinet, ma femme, mon fils et ma fille. J'ai toujours pensé que je mourrais sans eux, mais non. Je suis vivant. Vivant sans raison de vivre.
Dr. Sagamore : Pourriez-vous parler plus fort ? C'est difficile d'entendre avec tous ces violons.
Sean : Ecoutez, si vous ne voulez pas de mes services...
Dr. Sagamore : Je n'ai pas dit ça, mais je veux que vous sachiez dans quoi vous mettez les pieds avant d'accepter vos services. Travailler en tant que chirurgien dans le programme de protection des témoins requiert le secret absolu.
Sean : Ce n'est pas un problème.
Dr. Sagamore : Et il n'y a pas beaucoup de chaleur et de distractions, si c'est ce que vous recherchez. Aucune relation docteur-patient. Une fois que vous aurez modifié leur apparence, plus aucun contact. On ne vous dira ni leur nouveau nom ni leur nouvelle adresse.
Sean : C'est le travail que je...
Dr. Sagamore : Laissez-moi terminer. Des vies sont en jeu. Il ne s'agit pas de votre crise de la quarantaine. Il n'y a aucune place pour l'émotion ou la discussion. Et il m'incombe de m'assurer que vous avez les idées suffisamment claires pour accepter ça. Donc... avez-vous les idées claires, Dr. McNamara ?
Sean : Non. Mes idées ne sont certainement pas claires.
Dr. Sagamore : Bien. Alors vous n'aurez aucun problème pour recevoir des ordres de moi. Votre première cliente attend dans le jardin... Nicole Moretti.
Sean : Elle est très jolie.
Dr. Sagamore : Ce n'est pas pour changer d'apparence. C'est pour sauver une vie. Je travaillerai auprès de vous pour préserver la ressemblance entre la mère et le fils.
Sean : Le fils ?
Scène 4 : Dans le parc
Sean : Nicole Moretti ?
Nicole Moretti : Oh...
Sean : Je suis le Dr. McNamara. C'est moi qui vais vous opérer. Je suis désolé, Mme Moretti. J'imagine qu'approcher furtivement quelqu'un sur le point d'entrer dans le programme de protection des témoins...
Nicole Moretti : C'est ok. Vous êtes docteur. Au moins vous savez comment redémarrer un cœur. Je vous en prie, appelez-moi Nikki …………… Mon mari, Vic, était un membre de la famille Cardoni. Au début, j'ai feint de ne pas savoir. Tout ce que je savais c'était qu'on était faits l'un pour l'autre. On ne choisit pas de qui on tombe amoureux, n'est-ce pas ?
Sean : Non.
Nicole Moretti : Le FBI m'a prise pour cible. Ils ont dit que si je leur donnais des informations on aurait tous l'immunité. Ils nous aideraient à déménager, à redémarrer. Mais Cardoni n'a pas donné l'immunité. L'après-midi de l'anniversaire de notre fils... il venait d'avoir 12 ans... Vic était rentré plus tôt. Ils l'ont tué, alors qu'il sortait d'un magasin d'équipement sportif. Il serait vivant aujourd'hui, si j'avais pas été là. Et maintenant, regardez tout ce qu'on doit traverser.
Sean : Ca va aller, je vous le promets. L'intervention sera minime, assez pour être efficace, sans être trop radicale. Un rétrécissement de votre nez, des implants dans les joues, peut-être une légère liposuccion en bas de la mâchoire inférieure. Un changement de couleur de cheveux, des lentilles de couleur... parfois des ajustements mineurs suffisent pour changer votre apparence.
Nicole Moretti : Et pour Austin ? Vous avez déjà fait quelque chose comme ça sur un garçon de son âge ?
Sean : Un bon chirurgien prend toujours en compte comment la structure osseuse d'une personne jeune va se développer et changer. Et je suis un très bon chirurgien, Mme Moretti.
Scène 5 : Spa de la mer
Julia : Peut-être aimeriez-vous réserver une place pour une autre fois ? ………… Non, je comprends, encore qu'être nouvellement installé peut présenter des avantages ………… Non, nous ne sommes pas encore listés dans cette publication, mais une fois qu'ils nous auront vus, je suis sûre que ça sera... Absolument. Nous serons là ………… C'est un cercle vicieux. Les gens ne viennent pas parce que personne ne nous connaît, et personne ne nous connaît parce que personne ne vient.
Liz : Mme Carr semble très heureuse et a beaucoup de relations.
Julia : Je vais lui apporter des fleurs. Je ne veux pas que notre seule cliente soit heureuse, je veux qu'elle exulte ……….. Bonjour, je vous ai apporté quelques fleurs fraîches. Se faire dorloter accélère le processus de guérison. Y a-t'il autre chose que je puisse faire pour vous... de l'eau de concombre frais ou...
Mme Carr : Chérie, s'il vous plaît. Ca va être assez dur de m'habituer à la réalité après une semaine dans ce paradis.
Julia : Nous venons de nous installer, alors si vous pouviez faire passer le mot.
Mme Carr : Oh, comme une traînée de poudre, chérie. Beaucoup de filles viennent en Floride pour une petite retouche rapide et n'ont aucune idée de l'endroit où aller ensuite. Je remercie le seigneur de m'avoir envoyée à la gym ce matin-là et de m'avoir guidée à la machine elliptique près de Liz.
Liz : Au bout de 5 minutes, elle savait que j'étais gay et je savais qu'elle allait avoir une lipo. On n'a plus de secrets quand on est secoué sur une montagne électronique.
Gina : Les toilettes du bureau débordent. Soit l'une de vous a fait un gros caca, soit une salope de la plage ………….. Oh. je suis désolée. Je croyais que vous étiez partie.
Mme Carr : Ne vous en faites pas. J'ai deux garçons, ça fait 17 ans que je débouche des toilettes.
Gina : Vous n'avez pas d'enfants de cet âge. Ou quoi ? Vous les avez eus à 13 ans ?
Mme Carr : 23.
Gina : Je veux le numéro de votre chirurgien.
Mme Carr : Oh, il n'a pas touché mon visage... encore. Je n'ai eu qu'une petite lipo.
Liz : Vous voyez ? Tout est dans le régime... légumes, 8 verres d'eau par jour.
Mme Carr : Je mets du sperme sur mon visage tous les soirs avant d'aller au lit.
Gina : Et j'étais embêtée d'avoir dit "merde".
Mme Carr : Avant le divorce, mon mari aimait... m'éjaculer sur la figure. Ca ne m'apportait rien sexuellement, mais j'ai remarqué que ma peau avait un meilleur aspect ensuite. J'ai vérifié, et il s'avère que le sperme est plein de ces choses merveilleuses... Acides aminés, protéines, vitamine C.
Gina : Comment vous vous approvisionnez, maintenant que votre mari n'est plus là ?
Mme Carr : Oh, c'est pas un problème. J'obtiens tout ce dont j'ai besoin de mes fils.
Julia : Vos fils ? Vous mettez le sperme de vos fils sur votre visage ?
Mme Carr : C'est pas comme si je restais à côté d'eux à regarder. Je leur donne ces petites bouteilles ambre, ils les remplissent et les mettent sur ma table de nuit. C'est le moins qu'ils puissent faire. C'est pas comme si je leur demandais de vider le lave-vaisselle ……………..
Gina : Personne ici ne pourrait m'accuser d'être prude, hein ?
Liz : Personne, nulle part.
Gina : Mais prendre le sperme de son fils et le mettre sur son visage ?
Julia : Scientifiquement parlant, Mme Carr ne fait qu'utiliser un produit 100 % naturel, cellules fraîches, substance riche en hormones non contaminées par des conservateurs cancérigènes.
Gina : On dirait que t'essayes de nous convaincre.
Liz : T'essayes pas de nous convaincre... si ?
Julia : Non ! Non, bien sûr que non. C'est vraiment dégoûtant. Je disais juste ça d'un point de vue commercial, c'est efficace, c'est bon pour la santé, la production est bon marché. Les banques du sperme gâchent des tonnes de donations inutilisées, et le sperme est un antidépresseur. Il contient des hormones qui modifient l'humeur. Je l'ai lu.
Liz : Ca ne m'a rien fait, à moi.
Gina : C'est incroyable. Toute ma vie j'ai cru qu'il y avait une raison psychologique pour laquelle j'étais accro au sexe. En fait, j'essayais juste d'obtenir du sperme. On est vraiment assises sur une mine d'or.
Liz : Nous n'allons pas mettre le sperme en bouteille.
Julia : Ecoutez, on a besoin d'un produit spécifique, quelque chose qui nous distingue, qui oblige les gens à nous remarquer. Si nous n'arrivons pas à nous faire un nom, on va devoir fermer cet endroit, OK ? Et ensuite Sean et Christian diront qu'ils savaient qu'on allait se casser la figure... que j'ai tout fichu en l'air parce que je n'avais pas fait ce qu'il fallait pour réussir, et je ne peux pas les laisser avoir raison. Et vous non plus.
Scène 6 : Maison de M. White
M. White : Dr. Troy. Merci d'être venu ………… J'étais ravi quand vous avez appelé et avez accepté de me voir à nouveau. J'ai pensé qu'en venant ici, vous verriez que je ne suis pas un de ces cinglés de SDF. Je sais que c'est une demande bizarre.
Christian : "L'Award d'Architecture américain". C'est impressionnant.
M. White : Je l'ai obtenu pour un atrium que j'ai conçu en 2001. J'ai utilisé la puissance de l'espace négatif, la beauté de ce qui est absent. C'est la dernière chose que j'ai conçue.
Christian : Et... ça a quelque chose à voir avec le fait de vous couper la jambe ?
M. White : Mon obsession est devenue si envahissante dernièrement, je ne peux penser à rien d'autre. Rien d'autre ne compte. La dépression a un effet débilitant. Quand vous avez sous-entendu que vous pourriez encore le faire...
Christian : Peut-être. En tant que médecin, j'ai fait un serment. Le premier c'est de ne pas faire souffrir.
M. White : Le serment d"hypocrite". La réticence de la profession médicale à m'aider ainsi que d'autres comme moi, à arrêter la douleur c'est ça qui fait vraiment souffrir. C'est pourquoi j'ai voulu vous montrer mon plan de rechange …………. Auto-amputation, docteur. Ma première tentative de conception de materiel médical. Je remplis le coffre avec du bioxyde de carbone. A moins 78 1/2 degrés centigrade, c'est assez froid pour freezer une jambe... au sens propre. En quelques heures, je serai engourdi et ma jambe sera comme un bout de bois. Un membre de mon groupe de soutien, une ancienne infirmière, a accepté de m'aider. Quand le plasma commence à s'échapper des parois capillaires, la peau et les tissus commencent à geler. La nécrose se produit enfin. Une fois que la peau est coupée, ma jambe se séparera de mon corps aussi facilement qu'une cuisse de poulet bouilli. Une fois qu'elle ne sera plus là, je me sentirai enfin complet.
Christian : Et pour les risques ? Asepsie, gangrène, infection ? Vous pourriez mourir. C'est pour ça que vous vouliez que je vienne ?
M. White : Je voulais juste que vous sachiez que je vais perdre ma jambe, docteur... d'une manière ou d'une autre.
Scène 7 : Dans une salle d’examens
Sean : Ta mère m'a dit que tu joues au baseball.
Austin Moretti : Je jouais. Qui sait s'il y aura une équipe où nous allons.
Sean : On joue beaucoup au baseball partout dans le pays. C'est pour ça qu'on l'appelle le passe-temps national ….. Des allergies ? Pénicilline, autres médicaments ?
Mme Moretti : Non, rien du tout.
Austin : C'est obstrué ?
Sean : Quoi donc ?
Austin : Ma cloison nasale déviée. Le Dr. Sagamore l'a dit. Il a dit que je ne respirais pas assez par mon nez.
Sean : Je ne comprends pas.
Austin : C'est pour ça que je suis là, non ? Je vais devoir porter des bandelettes la nuit. Qu'est-ce qui ne va pas ?
Mme Moretti : Austin... tu sais ce qu'est un chirurgien plastique ?
Austin : Oui. Ils changent l'apparence des gens.
Mme Moretti : C'est ça. Le Dr. Sagamore et le Dr. McNamara sont tous les deux chirurgiens plastique et...
Austin : Ils vont modifier mon visage ? Non. Non, je ne veux pas qu'ils fassent quoi que ce soit.
Mme Moretti : Juste des petits changements pour qu'on ait l'air différents.
Austin : Je ne veux pas avoir l'air différent ! Je ne veux pas que t'aies l'air différente !
Mme Moretti : Je sais, mon cœur, mais nous devons le faire. C'est le seul moyen pour qu'on soit en sécurité.
Austin : T'es une menteuse !
Mme Moretti : Austin. Austin, s'il te plaît.
Austin : Tout ça c'est de ta faute.
Mme Moretti : Oh, le Dr. Sagamore a dit de ne pas le lui dire.
Sean : J'aurais préféré qu'on me prévienne.
Mme Moretti : J'aurais dû lui dire, peu importe ce que le Dr. Sagamore a dit. Je suis sa mère. Maintenant il n'a plus personne à qui faire confiance.
Scène 8 : Bureau de Sean / Quentin
Christian : D'abord les meubles, maintenant le tableau.
Quentin : Ca en jette, tu ne trouve pas ?
Christian : Je suis allé voir Mr. White.
Quentin : Une visite à domicile. Quand je parlais de recherches, je voulais dire sur internet.
Christian : Je l'ai fait aussi. Le T.D.I.C. est un cas d'étude. Un type s'est soûlé, s'est allongé sur la voie ferrée, et s'est réveillé avec une double amputation. Un autre s'est guillotiné.
Quentin : La nécessité est la mère de l'invention.
Christian : Ils ont tous reçu l'aide des meilleurs psychiatres et de médecins. Rien n'arrête l'obsession.
Quentin : Ok, ok, alors on va le faire. Je veux dire, il vaut mieux que ça soit nous plutôt qu'il utilise un bricolage maison. Pas vrai ?
Christian : Et ensuite ? Si un type croit qu'il est un chien, on lui fait une queue ?
Quentin : Ecoute, Christian, soit tu es sérieux à propos de faire de notre cabinet le numéro un, soit nous ne survivrons pas.
Christian : En quoi opérer Mr. White nous apportera t'il ça ?
Quentin : Pour commencer, il est disposé à nous payer 100 000 dollars. C'est 70 000 dollars de plus que le prix demandé.
Christian : Pourquoi ne me l'as-tu pas dit ?
Quentin : Je te le dis. Maintenant.
Christian : Tu as encore prévu beaucoup de rénovations... qui coûteront un bras ou une jambe à un pauvre imbécile ?
Quentin : Au moins moi je ramène des clients docteur ! Tu as toujours fait ça pour l'argent. Ou tous ces travaux mammaires étaient-ils ta façon de rembourser l'humanité.
Christian : Nous n'allons pas opérer Mr. White.
Quentin : Ben alors tu devras lui annoncer la nouvelle. Parce que je l'ai déjà planifié.
Scène 9 : Spa de la mer
Liz : Peut-être qu'on devrait attendre que le Spa ait vraiment une signature avant de commercialiser un produit signé.
Julia : Peut-être que si nous donnions des échantillons...
Liz : On attend quelques semaines. On va devoir se débarrasser de caisses entières de ce produit dès que notre ingrédient actif cessera de nager.
Gina : Si t'envisages de devenir oratrice motivante... laisse tomber.
Liz : Je répète juste ce que mon amie m'a dit quand je suis allée prendre ce truc à la banque du sperme.
Julia : Le succès est où la préparation et l'opportunité se rencontrent.
Gina : Oh, s'il te plaît. Qu'est-ce que tu connais de la préparation, madame "Je vais concevoir l'emballage pendant que vous mixerez le sperme avec la lavande et l'alcool" ?
Julia : Je suis la seule à avoir une expérience en marketing. J'ai fait des études de publicitaire avant de m'orienter vers la médecine.
Gina : Oh, et t'as vraiment réussi les deux.
Julia : Tu peux être une vraie salope, tu sais ça ?
Joan Rivers : Excusez-moi. Je cherche Julia McNamara.
Julia : Uh-huh ?
Joan Rivers : Bonjour, je suis Joan Rivers.
Julia : Oui, bien sûr. Je suis l'une de vos plus grandes fans.
Joan Rivers : Merci. Mais ne me voyez pas en tant que célébrité. Voyez-moi comme un visage familier qui change tous les quinze jours. Je suis ici pour une intervention, et les paparazzi connaissent mes maisons de repos habituelles, alors j'ai pensé venir chez vous.
Gina : Vous envisagez de séjourner ici ?
Joan Rivers : Ma vie privée serait vraiment protégée. Attendez une seconde. McNamara/Troy. Julia McNamara. Vous devez la femme du docteur, pas vrai ?
Julia : Heu... ex-femme.
Joan Rivers : Oh, tant mieux pour vous. On voit que vous faites quelque chose avec votre pension alimentaire. Alors c'était quoi ? "Changement de femme ?"
Julia : Ha. C'était plus comme une crise de "sage-femme".
Joan Rivers : C'est très drôle. Je vous la pique. Et je vous pique aussi ce magnifique peignoir.
Julia : Oh, prenez-le, avec les compliments de la maison.
Joan Rivers : Merci, merci beaucoup. Je sais que j'abuse, mais pourrais-je avoir un livre aussi ? C'est l'anniversaire de ma petite-amie.
Gina : Il est à vous.
Joan Rivers : Merci ! Un masque facial ! J'adore les masques faciaux !
Julia : En fait, Mme Rivers, nous testons seulement le marketing pour le moment. Il n'est pas vraiment prêt pour...
Joan Rivers : Allez ! C'est pas comme s'il était en or. "100 % naturel, enrichi en protéines. Lavande." Ca sent comme... comme dans un pipe show un jour de paye.
Julia : Pouvons-nous vous faire visiter ? Toutes nos installations sont dernier cri.
Joan Rivers : C'est très évocateur.
Liz : Nous avons une résonance magnétique électrique qui vient de sortir pour les soins postopératoires.
Gina : Et le câble.
Joan Rivers : Quoi qu'il y ait là-dedans... mon amie Heidi Abramowitz sentait tout le temps cette odeur avant.
Scène 10 : Bureau FBI
Sean : Quand aviez-vu prévu de le lui dire ?
Dr. Sagamore : Jamais.
Sean : Qu'alliez-vous faire ? L'endormir, changer son visage, et lui dire à son réveil : "Surprise ! Devine qui tu es !"
Dr. Sagamore : J'avais prévu de mélanger du Midazolam à son jus de fruits pour l'endormir. Après l'opération, je lui aurais dit ce que j'ai fait. Il m'aurait remercié ou bien maudit. Dans les deux cas, il restait vivant.
Sean : Et pour son consentement ? Si c'était votre fils...
Dr. Sagamore : Il est mineur. Son consentement n'est pas nécessaire.
Sean : Ca l'est pour moi.
Dr. Sagamore : Non, pas du tout. Votre nom n'est pas sur la porte, ici, docteur. Je pensais avoir été clair. Ecoutez, ce n'est pas le premier gamin à venir chez nous. L'an dernier l'un d'eux s'est enfui. Paniqué. Il avait peur que son chien ne le reconnaisse pas. Il a couru le chercher chez lui... Il s'est fait tuer. Je ne veux pas avoir ça sur la conscience. Et vous ?
Sean : Ecoute, Chritian, c'est pas le bon moment.
Christian : Très bien, merci. Et comment vas-tu ?
Sean : Je suis désolé. Je ne peux pas parler maintenant.
Christian : Pas de problème. Rappelle-moi de quelque fichu endroit où t'es quand t'auras fini de faire ce que t'es en train de foutre.
Sean : Ok. Vas-y. Je t'écoute.
Christian : Quand on a fait le travail sur Mme Grubman, on savait tous les deux que c'était médicalement inapproprié, hein ?
Sean : Ha. Mme Grubman allait nous blacklister. Elle nous menaçait de nous ruiner. C'est quoi ton problème ?
Christian : Alors... on l'a fait uniquement pour l'argent, n'est-ce pas ?
Sean : La patiente était informée des risques encourus. Elle a insisté pour être opérée malgré nos avertissements, mais oui, c'était pour l'argent. Ca a toujours été pour l'argent.
Christian : Quoi qu'il en soit, on a un nouveau client qui nous offre un putain de pont d'or pour accomplir une procédure in orthodoxe.
Sean : C'est ce que t'as toujours voulu, pas vrai ? Aucune contrainte éthique et un putain de pont d'or.
Christian : Tu oublies la dépravation sexuelle et la dévotion au diable. Qu'est-ce que t'attends de moi ? Un conseil ? Parce que j'en ai pas à donner ! Christian, je suis le dernier mec à appeler pour régler un dilemme moral, parce que j'en sais rien. Je n'ai pas les réponses. Tu n'as qu'à te débrouiller tout seul, comme moi.
Scène 11 : Appartement de Christian
Christian : Ca fait combien de temps que t'es là ?
Kimber : Heu, depuis la dépravation sexuelle et la dévotion au diable. A qui tu parlais ?
Christian : A personne. Plus personne ………… Sean. Ahh ! C'est comme si on s'était jamais connus. Comme si on ne s’était jamais préoccupés l'un de l'autre. Il était mon miroir, tu sais ? Je le regardais et je voyais qui j'étais.
Kimber : Bébé, tu ne peux pas dépendre des miroirs. Ils peuvent te rendre gros ou vieux ou trop maigre. Et Sean te faisait paraître petit. Plus petit que tu ne l'es.
Christian : J'ai l'impression qu'une partie de moi s'est envolée. Peut-être que c'est une partie dont tu n'as plus besoin... comme un appendice. Tu sais qu'il est là uniquement quand il te fait mal, et une fois qu'il est parti, tu réalises que tu n'en as jamais vraiment eu besoin. T'es juste habitué à la douleur. Je suis contente que Sean soit parti. Si t'as besoin d'un miroir pour te dire qui tu es... regarde-moi. Je sais qui tu es, à quel point tu es grand et fort et bon. Laisse-le partir, bébé. Laisse-le partir.
Scène 12 : Spa de la mer
Julia : Il est plus du quart. Elle a dit qu'elle serait là à 16 heures.
Gina : Elle nous fait attendre.
Liz : Ecoutez, on ne sait pas pourquoi Mme Rivers vient. Ca n'a peut-être rien à voir avec le masque facial. Et si c'est le cas, on peut faire les autruches et lui dire de s'adresser à notre avocat.
Gina : On a un avocat ?
Liz : Ca va venir. Et si on ne peut pas se l'offrir, le tribunal nous en fournira un.
Gina : Regardons le bon côté des choses. Les journaux vont parler de nous. "Le trio du Spa donne du sperme à Joan." On sera célèbres. Elle sera célèbre. On nous jettera des pierres dans la rue.
Liz : C'est ça le bon côté ?
Julia : Je ne veux même pas entendre parler du mauvais côté !
Gina : Trop tard. J'entends des talons dans l'entrée.
Joan Rivers : Mesdames, le temps c'est de l'argent et à mon âge, l'inflation est une pute. Je veux savoir qui est responsable du masque "La Première Vie" ?
Julia : C'était mon idée.
Joan Rivers : Bien, allons droit au but. Je pense que vous savez pourquoi je suis ici, Julia.
Julia : Mme Rivers, s'il vous plaît, laissez-moi vous dire...
Joan Rivers : Hier, je suis rentrée chez moi, j'ai regardé dans le miroir. J'avais l'air d'une satanée sœur de Gabor ! J'étais en vrac ! Si je vivais en Afghanistan, je n’arriverais même pas en dernier dans un concours de tchadors mouillés. J'ai pensé que je n'avais rien à perdre, alors...
Julia : Oh, mon dieu !
Joan Rivers : Regardez-moi. Toutes les trois, regardez-moi ! Ce produit est miraculeux ! J'annule mon opération ! Et je suis ici pour vous proposer un marché. 50/50, plus mon approbation personnelle et publicitaire. Je vais dire à mes avocats de rédiger les contrats. Bien sûr, avec mon nom dessus, toutes les femmes d'Amérique auront ce produit sur le visage à Noël.
Julia : Heu, avec votre nom ?
Joan Rivers : Bien sûr ! Joan Rivers... Pour toujours.
Julia : Mais c'est notre produit.
Joan Rivers : Votre signature ne vaut rien.
Julia : C'est notre entrée dans les affaires. Ca doit être relié à "De La Mer".
Joan Rivers : Ok, peu importe. Alors ça sera, heu... "Joan Rivers De La Mer"... La Première Vie, La Dolce Vida, La Grande Casa..." On s'en fout. On fera juste des pots plus grands ! Mais je veux 50%.
Julia, Gina, Liz : Vendu.
Joan Rivers : Ok. Alors hormis, bien sûr, les spécificités du fabricant. Je veux connaître la composition de cette cochonnerie fabuleuse !
Julia : Ben, l'ingrédient actif est ……………….. un secret du Spa.
Joan Rivers : Votre Spa n'a pas besoin de secret. Votre Spa est un secret !
Julia : Mme Rivers, nous n'avons nullement l'intention de le divulguer, ni à vous ni à personne d'autre, en dépit des avantages que votre nom nous apporte. A prendre ou à laisser.
Joan Rivers : Je vous avais totalement sous-estimées. Je pensais que vous étiez juste l'une de ces petites... blondinettes écervelées ? Marché conclu. Je vais dire à mon avocat d'envoyer le nouveau contrat dans la matinée. On se voit demain. Associées. et quant à vous... votre mari a été un crétin de vous plaquer. Un crétin.
Scène 13 : Dans un parc
Sean : Ils sont beaux, n'est-ce pas ? Tu savais que le koi était l'un des seuls poissons qui peut distinguer les couleurs ? Et apparemment ils peuvent vivre plus d'une centaine d'années.
Austin : Ils ont l'air triste. Comme s'ils étaient emprisonnés ou autre.
Sean : Mais ils sont plus en sécurité ici que dans un lac, hein ? A se battre contre les prédateurs et les bactéries. Ils ne peuvent pas le comprendre, mais si c'était le cas, je crois qu'ils se sentiraient beaucoup mieux.
Austin : Ca va faire mal ? L'opération ?
Sean : Pendant ? Non. Après ? Peut-être un peu. Mais tu es un garçon dur. Je pense que tu es assez fort pour le supporter. Tout comme ta mère.
Austin : Et si je refuse de le faire ? Je serai assassiné, comme mon père ?
Sean : Je ne sais pas. Mais je ne veux pas que tu prennes ce risque. Je sais que c'est dur quand tu penses à ce que tu vas abandonner mais quand tu penses que ça va t'apporter... une chance de grandir sain et sauf... ça vaut le coup. Bon, il faut qu'on y aille. J'ai promis de te ramener à la maison avant le dîner.
Austin : Hey. Ces poissons là-dedans... ils vivent vraiment plus d'une centaine d'années ?
Sean : C'est ce que j'ai entendu dire.
Austin : Ok. je peux le supporter. Mais je veux que ça soit vous qui le fassiez.
Scène 14 : Maison de M. White
Christian : Je peux entrer ?
M. White : Ah ... J'avais prévu de venir vous voir plus tard dans la journée. Je sais qu'il faut que je signe certains papiers.
Christian : Nous n'allons pas vous opérer, Mr. White.
M. White : C'est une question d'argent ?
Christian : Non.
M. White : Parce que si c'est ça, je peux payer davantage.
Christian : Non.
M. White : Combien vous voulez ?
Christian : Non, ça n'a rien à voir avec l'argent.
M. White : Le Dr. Costa m'a assuré que pour 100 000...
Christian : Il n'aurait rien dû promettre prématurément. Pas sans m'avoir consulté. Je vous présente mes excuses. J'ai le nom d'un éminent thérapeute cognitif. Il est spécialisé dans le traitement des patients ayant des TOC et autres phobies. Il a bon espoir que votre fétichisme particulier...
M. White : Ce n'est pas du fétichisme. C'est une vraie maladie légitime.
Christian : Quoi que ce soit, il croit pouvoir la guérir avec une modification comportementale. (M. White sort une arme)
M. White : Vous pensez que je suis fou ?
Christian : Pas du tout. Je ne serais pas... venu ici en personne, si je pensais ça.
M. White : Et je ne serais pas allé vous voir si vous n'aviez pas été mon dernier recours, si je n'avais pas été désespéré.
Christian : Je comprends ça. S'il vous plaît, baissez votre pistolet, Mr. White.
M. White : Ca me rend vraiment malade que les docteurs pensent toujours avoir toutes les putain de réponses. Avez-vous déjà été désespéré, Dr. Troy ?
Christian : Oui.
M. White : Pauvre connard condescendant. Vous et votre corps parfait. Vous ne pouvez sans doute pas comprendre ce que ça fait de sentir qu'on est incomplet, que dieu a fait une erreur... que c'est possible d'obtenir de l'aide... Mais personne ne va vous l'apporter ! (Il se tire dans la jambe)
Scène 15 : Hôpital
Médecin : Combien de sang il a perdu ?
Infirmière : Au moins un litre. Le Dr. Troy lui a fait un garrot avant qu'il en perde plus.
Médecin : Christian... je ne savais pas que vous étiez sur place.
Christian : C'était un patient potentiel.
Médecin : Pression sanguine ?
Infirmière : 80 systoliques. Fréquence cardiaque 120. Pupilles réactives. Aucun signe de blessure à la tête.
Médecin : Que s'est-il passé ?
Christian : Il a tiré dans sa jambe.
Médecin : Ben c'est une bonne chose que vous ayez été là. S'il avait perdu plus de sang il serait en état de choc maintenant.
Christian : L'artère fémorale est touchée. Il manque environ 10 centimètres à la trifurcation.
Médecin : L'os est là presque en totalité. On peut toujours pratiquer une greffe de veine et utiliser des os plats si nous en avons. Apportez du O négatif. Préparez-le pour la chirurgie.
M. White : Non... Je ne veux pas... Je ne veux pas qu'on la rattache.
Médecin : Quoi ?
Christian : Il l'a fait exprès. Il veut être amputé.
M. White : S'il vous plaît... aidez-moi...
Christian : Ecoutez, c'est une perturbation d'intégrité corporelle, quelque chose dont il souffre depuis son enfance. Je ne sais pas, peut-être que ce n'est pas une bonne idée de...
Médecin : Vous savez, Mr. White, vous êtes un homme très chanceux. Votre jambe peut être sauvée. Montez-le au bloc.
M. White : Je recommencerai... encore et encore. Et je continuerai.
Scène 16 : Hôpital, bloc opératoire
Christian : Le Dr. Abrams a accepté de me laisser le remplacer. Privilèges hospitaliers et requête du patient. Je lui ai rappelé son serment "d'hypocrite". Maintenant... vous êtes absolument sûr ? Parce que... une fois qu'on aura retiré la jambe, pas moyen de revenir en arrière. Ca pourrait ne pas vous apporter ce que vous recherchez. Vous pourriez penser que le problème est là, mais... une fois qu'elle est partie, elle pourrait vous manquer …………. OK. On va la retirer.
Scène 17 : Bloc opératoire, opération d’Austin Moretti et de Nicole Moretti
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Dr. Sagamore : De premier ordre, Dr. McNamara. Bien sûr, le travail n'est pas aussi lucratif.
Sean : Non. Mais ça apporte vachement plus de satisfaction. C'est comme si on leur donnait une nouvelle vie... une chance de recommencer.
Dr. Sagamore : Dommage qu'ils doivent perdre tout ce qu'ils avaient... leur passé, leur identité.
Sean : Ouais. Peut-être qu'il faut parfois perdre ce que vous étiez pour découvrir ce que vous êtes.
Scène 18 : Spa de la mer
Joan Rivers a la télé : Croyez-moi quand je vous dit que c'est un masque facial qui fonctionne vraiment, autrement, je n'aurais pas mis mon nom dessus.
Julia : Ne vous en faites pas, Mme Cole. je vous ai réservé une chambre privée qui donne sur la 12ème. Je suis impatiente de faire votre connaissance également ……. Spa De La Mer. Puis-je vous aider ?
Sean : Oui, j'ai fait augmenter ma poitrine et j'aimerais réserver une chambre.
Julia : Sean, tu veux quelque chose ? Parce qu'on est débordées en ce moment.
Sean : Tu plaisantes ?
Julia : N'aies pas l'air si surpris. On va même faire des bénéfices dès cette année.
Sean : Wow, c'est, heu...
Julia : Joan River assure notre publicité et les affaires ont vraiment décollé. D'ailleurs ça serait gentil si McNamara/Troy nous envoyait un patient de temps à autre.
Sean : Oh. je vais le dire à Christian. C'est incroyable, Jules.
Julia : Toutes ces années, j'ai vraiment cru que je ne pourrais rien faire sans toi. J'ai continué à m'appuyer sur toi pour mon amour-propre, en espérant que tu me compléterais.
Sean : Peut-être qu'on a installé ça tous les deux. Peut-être que j'avais besoin que tu sois dépendante. Ca m'était nécessaire.
Julia : Je présume que l'un n'est pas meilleur que l'autre. Même en un million d'années j'aurais jamais imaginé qu'en perdant mon mariage je me découvrirais. C'est la première fois de ma vie que je me sens comme... entière.
Sean : Je suis heureux pour toi. Que tu te sentes comme ça. Entière.
Julia : Je ferais mieux d'aller aider Gina. Quand elle est énervée, elle commence à parler comme un charretier D'où tu m'appelles ?
Sean : Heu... de nulle part, vraiment. Je...
Julia : Ca va, Sean. Tu n'as pas à me le dire, On n'est plus mariés désormais, tu te souviens ?
Sean : Je suis juste ému. Je suis fier de toi, Julia. Tu n'as pas transigé avec ton intégrité. Tu es restée fidèle à toi-même, et tu as réussi.
Julia : Je... dois y aller, Sean.
Scène 19 : Appartement de Christian
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Christian : Kimber.
Kimber : Christian. Qu'est-ce que tu fais, chéri ?
Christian : Tu m'épouses ?
Kimber : Bébé, on est déjà passés par là.
Christian : Je sais, je sais, je sais, mais maintenant c'est différent.
Kimber : Pourquoi ?
Christian : Aujourd'hui j'ai retiré une... jambe à un type pour qu'il se sente complet.
Kimber : Quel est le rapport ?
Christian : J'imagine qu'on doit juste faire tout ce qu'il faut pour... se sentir complet, peu importe à quel point c'est fou. Tout ce que je sais, c'est que sans toi, quelque chose... manque. Nous. Toi et moi. Jusqu'à ce que la mort nous sépare. Je t'aime. Dis oui, Kimber. Epouse-moi.
Kimber : Oui.
FIN (Ecrit par Sophia81)