Scène 1 : Devant le bloc
Sean : Tout va bien se passer, Julia. Une simple reconstruction et quelques agrafes. Dans 6 semaines, il sera comme neuf.
Julia : Je ne m'inquiète pas de son aspect, Sean. Je m'inquiète de ce qui se passe en lui. Ça l'a poussé à mentir sur ce qui s'est passé. Il est complètement renfermé depuis que tu lui as dit sur Ava.
Sean : Vraiment ? Je croyais que ça avait commencé après ta décision de demander le divorce.
Christian : Qu'est-ce qui vous prend tous les deux ? Matt est en sang et vous êtes assez égoïstes pour vous battre pour connaître le coupable.
Julia : Christian, ce ne sont vraiment pas tes affaires.
Christian : Vous faites preuve de négligence envers mon fils. Ce sont mes affaires. J'ai accepté de m'effacer pensant que c'était mieux d'avoir une consistance. Visiblement, j'avais tort. Une fois ton visage réparé, j'engage un professionnel pour l'aider à dire ce qui s'est passé.
Julia : Avec tout ton respect, Christian, tu en sais plus sur la Téquila que sur l'éducation d'un enfant.
Christian : J'en sais assez pour savoir que la SPA ne vous confierait même pas un vieux cabot couvert de sa propre merde, en ce moment ……………
Au Bloc
Christian : Qu'est-ce qu'il fait là ?
Sean : Il assiste.
Christian : Il assiste qui ?
Sean : Moi. Ce genre de travail facial est la spécialité de Quentin. Ne pas le laisser opérer Matt serait faire preuve de... négligence.
Matt : Vous pouvez tous le faire ?
Christian : Non Matt, c'est un boulot pour deux. Et ton père le savait.
Quentin : Ce n'est pas grave... Je suis nouveau ici. Christian peut assister.
Matt : Attendez. C'est vous le type qui avez réparé le visage de mon père ?
Quentin : Oui.
Christian : C'est bon, Matt.
Sean : Ça va très bien se passer.
Liz : Compte à rebours en partant de 10 pour moi.
Matt : 10 …. 9 ….. 8 …….
Sean : Lame de 11. Ostéotome. Maillet.
Générique
Scène 2 : Campus universitaire
Christian : Combien de temps ça prendra, M. Miller ? J'ai RDV dans 45 minutes.
M. Miller : Genre 10 minutes, pas plus. J'apprécie vraiment que vous soyez venu si vite, Dr Troy. L'administration sombre dans l'âge de pierre. On se fera sans doute renvoyer pour ça.
Christian : Où avez-vous eu mon numéro ?
M. Miller : Vous avez fait ma mère. Son lifting du cou. Du super taf, mec. Elle s'est mariée 4 mois plus tard.
Christian : Félicitations.
M. Miller : En plus, vous êtes une légende dans le coin.
Quentin : Une légende ? Vous étiez membre de ce club ?
Christian : J'en étais président, en 86.
M. Miller : Et on parle toujours de lui. Grâce à lui, ce club est passé des réunions barbecue au culte de la chatte. C'est pour ça qu'on pensait que vous seriez cool. On peut payer grâce à notre collecte du printemps, soit environ 7.000 $. Mais il faudra garder le secret.
Christian : Garder quoi secret ?
M. Miller : On a essayé de diluer et de les séparer, mais ce truc est comme du ciment, mec.
Christian : Cyanoacrylate. Dans le genre efficace, c’est bien vu !
M. Miller : On a essayé d'appeler la hotline. Ils nous ont dit qu'une fois sec, le seul truc à faire, c'est d'utiliser un burin, un grattoir ou du papier de verre ………….
Christian : On devrait avoir assez de Lidocaïne sur nous pour opérer ici.
Quentin : Tu veux opérer ici ?
Christian : Si on ne les opère pas ici, on ne pourra pas les transporter. Ils ont 18 ans. Ils doivent signer ce consentement pour dégager notre responsabilité.
Quentin : Tu te promène avec ces formulaires ?
Christian : Des médecins sont poursuivis pour une manœuvre d'Heimlich au restaurant. Il faut toujours être prêt.
Quentin : L’infection ne devrait pas poser problème s'ils sont rapidement aux urgences. Il faudra une greffe à la clinique, mais ça peut attendre une journée. Lidocaïne ou pas, ça va être l'enfer.
Christian : Comment vous appelez-vous ?
Homme 1 : Derek Jordan.
Christian : Il faut que vous signiez ce formulaire, Derek, pour que le Dr Costa et moi-même puissions vous opérer tous les trois. On va vous faire une anesthésie locale, mais ça va quand même faire mal. Il faut que vous restiez cool pendant qu'on coupe, compris ?
Derek : Compris.
Christian : Merci, Derek. A vous, monsieur.
Homme 2 : Rien à foutre. Je veux l'hôpital. Mon père est médecin, je veux lui parler.
Derek : Ton père est orthodontiste, abruti !
Homme 2 : Et tu crois qu'ils n'ont pas de formation médicale ?
Derek : Signe ce putain de formulaire Alex, ou je te jure que je te chie dessus.
Homme 3 : Mec, je flippe grave. S'ils me libèrent pas rapidos, je vais péter un câble et tout arracher.
Alex : D'accord. Donnez-moi ce putain de formulaire.
Christian : À vous ………. Excellent. Je vous conseille de partir. Ça ne va pas être joli à voir …….. Faites-nous un peu de place. S'il vous plaît... Merci.
Quentin : Je peux te poser une question ? Pourquoi tu m’as demandé de venir au lieu de Sean ?
Christian : Je me disais que si nous devons être partenaires, nous devons développer activement nos relations professionnelles …….. C’est ma tournée, cul sec !
……………………………………………………………………….
Christian : Prêt pour le décollage ? 1 …. 2 …… 3
Scène 3 : Clinique
Christian : Désolé. Tu as lu le dossier ?
Kit : Suffisamment.
Christian : Tu peux le forcer à parler ?
Kit : Je pense que je peux me débrouiller d'un ado.
Salle de repos patients
Sean : Ton père... est un excellent chirurgien. Dès que ça aura désenflé, les filles ne remarqueront rien ……
Julia : Qui est-ce ?
Christian : Voici Kit McGraw. Une amie. Elle est aussi Inspectrice à la Division des Crimes Sexuels de Miami Dade.
Matt : Ça n'était pas un crime sexuel.
Sean : C'était juste une simple bagarre. Pourquoi faire perdre son temps à Mlle McGraw ?
Christian : Parce qu'aucun des bouffeurs de donuts qui l'ont interrogé n'a la moindre idée de qui a pu faire ça. Kit est la meilleure. Elle s'occupe du... dossier du Découpeur.
Kit : C'est de la routine pour moi, Matt. Le dossier est assez clair, mais j'aimerais reprendre ton histoire. Ils s'y sont vraiment mis à plusieurs, pas vrai ?
Julia : Matt a dit qu'il n'y avait qu'un seul type.
Kit : Les contusions sur son bras indiquent que quelqu'un le maintenait au sol, pendant qu'au moins une autre personne le frappait. Tu as l'air plutôt costaud, mais même toi, tu ne pouvais rien faire contre 3 ou 4 types, pas vrai Matt ?
Matt : Il est possible qu'il y ait eu plusieurs types. Après que le premier m'ait frappé, je me rappelle pas trop, sauf les coups.
Kit : Dans ta déclaration tu dis que le... type ….. Les types …… étaient latinos, avec des tatouages de gang. Tu peux me dire à quoi ressemblent leurs copines ?
Matt : Comment je le saurais ?
Kit : Ce sont des marques d'ongles. Quand des hommes griffent, les marques sont superficielles. Celles-ci sont profondes et régulières. C'est quelqu'un avec des ongles longs et manucurés qui a fait ça. La police aurait du faire des prélèvements.
Matt : Ouais...sans doute. Comme je disais, je ne me rappelle de rien. C'est quoi ça, maman ?
Julia : Je crois que ça suffit, inspecteur McGraw. Matt doit se reposer.
Kit : Merci Matt. Je vais corriger le rapport et m'assurer que l'inspecteur en charge soit au courant.
Christian : Attends un peu. C'est tout ?
Kit : Il ne veut pas parler.
Christian : Ça ne t’a pas freiné pour moi.
Kit : Ce n'est qu'un gamin, Christian.
Christian : Je ne t'ai pas fait venir pour jouer à chat, Kit.
Kit : Tu veux que j'y aille à fond ? Tu n'aimeras peut-être pas ce que tu vas entendre …… Tu as commis un crime ces derniers temps, Matt ? Viol, agression... Un truc assez grave pour qu'on cherche à se venger.
Matt : Quoi ? Non.
Julia : C'est Matt la victime.
Kit : Matt ment, Mme McNamara. Les gens attaqués sans raison ne mentent pas. Ils n'oublient pas combien ils étaient, ni s'il s'agit d'hommes ou de femmes. C'est ce que font les coupables attaqués pour une raison précise.
Sean : Vous dites qu'il a fait quelque chose pour engendrer ça ?
Matt : On m'a sauté dessus. Je ne comprends pas que tu la croies elle et pas moi.
Kit : Le rapport de police dit qu'on t'a trouvé trempé, Matt. Les analyses prouvent que le fluide qui te recouvrait était de l'urine.
Julia : On ne nous a pas parlé de ça. Tu savais, Sean ?
Sean : Non. Ce n'est pas dans le dossier.
Kit : Pas encore. Mais vous le savez, Docteur. Si vous voulez des résultats, il vous suffit de savoir qui appeler. Qu'est-ce que tu lui as fait, Matt ? Tu as baisé sa meilleure amie ? Tu l'as droguée en douce ? Violée ? Qu'est-ce que tu as fait pour l'énerver pour qu'elle casse ta jolie gueule et qu'elle te pisse dessus ?
Matt : Vous savez que dalle.
Kit : Je sais que je mentirais aussi si des pom pom girls m’avaient tabassé.
Matt : C'était pas des pom pom girls ! C'était des hommes ! ……… C'était des hommes habillés en femmes. L'un d'entre eux m'a racolé dans un bar et je lui ai explosé la gueule pour ça. Je suppose que c'était une vengeance.
Julia : Qu'est ce que tu faisais dans un bar pour transsexuels ?
Matt : Je cherchais Ava.
Salle de Repos
Christian : Une école militaire ?
Sean : Hutton n'est pas une école militaire, mais une institution disciplinaire.
Christian : Et les deux boules entre mes jambes ne sont pas des burnes, ce sont des testicules. Je ne crois pas que vous vouliez ça !
Julia : Il lui faut quelque chose de radical, alors si tu as une autre suggestion...
Christian : Il est déprimé et très anxieux. Je propose qu'on lui prescrive de faibles doses de Luvox et du Xanax pour les crises de panique.
Sean : Tu ne lui prescris rien du tout. Matt ne résoudra pas ses problèmes s'il est dans le coaltar.
Christian : Il ne sera pas dans le coaltar. Il se relaxera assez pour pouvoir gérer ce qui le trouble vraiment.
Julia : Je ne sais pas... Sean a peut-être raison. Matt a besoin d'un cadre et peut-être qu'Hutton ne serait pas une mauvaise idée pour quelques mois.
Christian : Si tu lui mets une camisole, je te jure qu'il rongera son bras pour en sortir.
Sean : Réveille-toi Christian. Regarde ou ca l’a mené notre éducation trop laxiste, à se faire pisser dessus par des transsexuels. Les gamins serrés par leurs parents n'agressent pas des étrangers en sortant des bars.
Christian : Je ne vous laisserai pas faire ça.
Sean : Deux contre un... Tu n'as pas le choix.
Salle de repos patients
Quentin : Ca vas ?
Sean : Je faisais ça quand il était enfant. Le regarder dormir.
Quentin : Tout va bien se passer. Une peau jeune, très élastique.
Sean : Je ne m'inquiète pas des cicatrices externes. Ça, je sais que je peux les réparer.
Quentin : C'est ton père le responsable de toutes tes conneries ?
Sean : Non.
Quentin : Alors cesse de te ronger les sangs pour ça. Les conneries, ça arrive. Les gens commettent des erreurs. Il faut juste relâcher la pression et prendre du recul. Suit mon conseil... Si tu as besoin de quelque chose, appelle-moi.
Sean : Ça te dit d'aller grignoter quelque chose ?
Quentin : J'aimerais bien mais... j'ai des projets. Mais Christian est encore là.
Sean : Si on ne peut pas lui proposer des tops models nus et des verres en cristal, on est "persona non grata" le vendredi soir.
Quentin : tu veux venir avec moi ?
Scène 4 : Campus, fête étudient
Sean : C'est ton genre de fête habituel ?
Quentin : Non. C'est un peu jeune, même pour moi. On a pratiqué une opération ici avec Christian, hier. On est invités en remerciement.
Sean : Christian et toi ? Il ne m'en a pas parlé.
Quentin : C'était pas grand-chose. Une blague d'étudiant qui a dérapé.
Sean : Ce n'est pas pour nous. Il n'y a que des gamins.
Quentin : Sean... c'est la fontaine de jouvence. Nous travaillons toute la journée sur de la chair vieillissante, des seins à refaire, des lipos ce qu'on fait, c'est faire en sorte que des quarantenaires ressemblent à ces filles. Considère ça comme de la recherche. Tu n’es plus l'étudiant intello, Sean. Tu es un chirurgien plastique au top, avec des chaussures hors de prix. Ces filles vont se battre pour toi.
M. Miller : Doc, vous avez pu venir ! Le Dr Troy est avec vous ?
Quentin : Non, il vous envoie ses excuses et son associé, le Dr Sean McNamara.
M. Miller : Cool ! Salut mec !
Sean : À quoi servent les bracelets ?
M. Miller : Les bracelets ? C’est le thème de la soirée …….. Chaque couleur est un code ..... Chaque fille porte la couleur de ce qu'elle cherche ce soir. Bleu, c'est une orale ; Double bleu, elle aime les 69 ; Rose, ça veut dire qu'elle aime les filles, aussi. Ça simplifie tout.
Sean : il y a un bracelet pour celles aimant les hommes du double de leur âge ?
M. Miller : Le vert ! Ça veut dire qu'elles aiment l'argent.
Quentin : Viens !
Scène 5 : Devant un cinéma
Kimber : Comment va Matt, Christian ?
Christian : Il se remet plus vite de sa branlée que de celle de Herr McGraw.
Kit : Ne laisse pas passer ça, Christian. Ce gamin a de sérieux problèmes.
Christian : Je vais oublier les conseils de la fille qui aime me donner la fessée pendant que je l'appelle "papa".
Kit : Ceux qui frappent les gays expriment quelque chose qu'ils ne peuvent pas exprimer sur le plan sexuel.
Christian : Tu suggères que Matt est gay ?
Kit : Je suggère qu'il devrait parler à quelqu'un.
Christian : 3 places pour le film de Vin Diesel.
Kimber : Je croyais que c'était Jude Law.
Christian : Pas question que je me tape 3 heures de Jude Law. Il ne se fait pas castrer à la fin de celui-ci ?
Kimber : C'est toujours toi qui choisis le film. Pas un seul film ne m'a plu en 2 ans.
Christian : Désolé que les films que j'aime ne soient pas les chefs-d'œuvre du cinéma que tu réalises, Kimber.
Kimber : Ces chefs-d'œuvre m'ont plus rapporté en un mois que tu n'as gagné en un an, connard.
Christian : C'est ta faute. Tu la monte constamment contre moi.
Kit : Tu traites Kimber comme de la merde depuis des années. Tu devrais me remercier de l'aide pour lui rendre son amour-propre.
Christian : Kimber et moi, on se comprend. On parle la même langue.
Kit : Ouais et tu l'utilises pour lui botter le cul. Kimber n'est plus une poupée Barbie. Elle n'a plus besoin de toi. Si tu veux la garder, je te conseille de choisir tes actes et tes films avec plus de soin …………. T'en fais pas. Si t'es gentil, t'auras une branlette dans 1 heure ou 2.
Christian : Deux pour le film où le type se fait couper les burnes. Débrouillez-vous toutes les deux.
Scène 6 : Campus, fête étudient
Femme : Salut
Sean : Salut
Femme : Je m'appelle Amber.
Sean : Sean. Ma cravate... Ça veut dire quoi le mélange de couleur ?
Amber : Ça veut dire que pour le bon mec, je ferais n'importe quoi ……….. Merci. À la vôtre.
………………………………………………………………………………………
Sean : Je veux bien vous faire un examen superficiel, Amber, mais je peux vous dire tout de suite qu'il n'y a pas besoin de liposuccion.
Elle lui saute au cou et l’embrasse
Sean : Attendez. Je pourrais être votre père.
Amber : L'âge n'est qu'un état d'esprit. Mon prof de littérature médiévale m'a appris ça. J'ai couché avec lui aussi. Tous les chirurgiens ont des mains aussi grandes ?
Sean : Toutes les étudiantes en anthropologie ont des poitrines aussi imposantes ?
Amber : Vous êtes mignon.
Elle commence a lui faire une fellation
Quentin : Ca vous ennuie si on utilise le lit ?
Amber : Pas de problème.
Pendant leurs fellations, Quentin regarde Sean étrangement, ce qui le met mal a l’aise
Sean : Désolé, je... je dois partir. Désolé.
Scène 7 : Chambres de convalescences
Christian : Tu cherches quelqu'un ? Ça se présente comment ?
Matt : Ça lance un peu.
Christian : Ça aidera …………
Matt : Tu m'en veux d'avoir demandé à l'autre chirurgien de m'opérer ?
Christian : En dehors de toute biologie, Matt, nous sommes amis. Il faut plus que ça pour fâcher les amis.
Matt : Et pour maman et papa ?
Christian : Ils sont pas trop contents de toi, là. Ils veulent t'envoyer à Hutton pour le reste du semestre.
Matt : Mais c'est une prison, ce truc ! Ils peuvent pas faire ça.
Christian : Techniquement, si... Mais je ne les laisserai pas faire. Pour arranger les choses, toi et moi, on doit travailler en équipe. Ça... C'est un antidépresseur. Prends un cachet tous les matins. Ça... C'est pour les crises de panique. Tu en prends un quand tu sens que tu vas craquer. Mais pas d'alcool avec ça... Hum ?
Matt : OK.
Christian : Pas si vite. Partenaires, pas vrai ?
Matt : Ouais.
Christian : Je veux la vérité à propos de toi et d'Ava. Tu t'es fait avoir ou ça te plaisait que ce soit un homme ?
Matt : Pourquoi tout le monde pense que je suis gay ?
Christian : Parce que toi et moi savons que tu n'es pas allé dans ce bar pour la trouver. Écoute, ça me pose aucun problème si tu l'es.
Matt : Écoute... J'aime les filles, OK ? J'aimais Ava parce que je pensais qu'elle en était une.
Christian : Je suppose qu'avec ton expérience, tu as pu te faire avoir. Il m'a fallu toute mon expérience en matière de vagins pour savoir que j'étais à l'intérieur de quelque chose... d'artificiel.
Matt : Comment ça, à l'intérieur ? Tu as couché avec elle ?
Christian : Juste une fois. Comment on aurait su qu'elle avait subi une opération ?
Matt : Et tu te considères comme un ami ? Un ami ne couche pas avec la femme de son ami ! Mais c'est vrai, tu as l'habitude, pas vrai ?
Christian : J'essayais de te sortir de ses griffes, petit merdeux. Je pensais qu'après avoir couché avec moi, tu la verrais comme la salope manipulatrice qu'elle est.
Matt : Et j'aurais pensé quoi de toi, après ?
Christian : Je m'en foutais ! Je préférais que tu me détestes plutôt que tu te détruises. Oublie-la.
Scène 8 : Maison de Sean
Sean : Qu'est-ce que tu fais là ?
Julia : Désolée. Je prenais quelques trucs pour Matt. Pour qu'il se sente comme à la maison. J'ai un peu traîné.
Sean : Je connais ce sentiment. En fait, je me suis endormi ici la nuit dernière.
Julia : Qu'est-ce qui nous est arrivé, Sean ? Quand je regarde ce lit... je me rappelle nous trois, passant toute la journée au magasin de meubles pour faire baisser le prix de 200 $, tu te souviens ? Et le vendeur avec son postiche grotesque.
Sean : Mon dieu.
Julia : Ces parents-là n'auraient jamais laissé tout ça se produire. Ils étaient naïfs... mais ils s'aimaient.
Sean : Ils s'aiment toujours, Julia. C'est juste enfoui sous toute cette... merde.
Julia : Regarde ce que j'ai trouvé au fond du tiroir.
Sean : "Bon anniversaire à Dr et Mme Parfait." "Je vous aime. Matt, votre fils."
Julia : C'est super.
Sean : Ça date de quand ?
Julia : Du CM1 ……………….. Je n'aurais pas dû te reprocher tout ça. Dis-moi juste que tout va s'arranger.
Sean : Tout va s'arranger.
Ils s’embrassent et fond l’amour ………… Le matin Matt entre
Matt : Charmant …………………
Julia : Qu'est-ce que tu fais ici ?
Matt : Je suis parti. Peu importe le prix des draps de cette chambre de récupération, ça sent quand même comme dans un hôpital.
Sean : Parce que c'est un hôpital, Matt, pour les patients surveillés 24h/24. Tu es censé être sous perfusion pendant encore 2 jours.
Matt : Je vois pourquoi vous voulez que je sois là bas. Trop de mauvais souvenirs dans votre lit ?
Julia : Ce n'est pas ce que tu crois, Matt.
Matt : C'est cool. Si vous voulez tenter le coup encore une fois.
Julia : Non, on ne retente pas le coup. C'était juste... ponctuel.
Matt : Je vais changer les draps de mon lit et faire une sieste.
Julia : Du Xanax ? Qui t'a prescrit ça ?
Matt : Mon père. C'est l'avantage d'avoir 3 parents. Il y en a toujours un pour te donner ce dont tu as besoin.
Sean : Hey
Matt : Ne me touche pas toi! Ne me touche pas !
Sean : Ces drogues vont arrêter temporairement ta douleur. Elles ne t'aideront pas à gérer tes vrais problèmes.
Matt : Tu crois sans doute être le patron ici, mais ça veut pas dire que tu aies la moindre idée de ce dont j'ai besoin.
Julia : Alors dis-le nous, Matt. Nous sommes tes parents, pas l'ennemi.
Sean : Oui, dis-le moi. Il faut que je te fasse des câlins, que je te frappe ? Je ferais tout pour te ramener.
Matt : Alors donne-moi mes pilules et laisse-moi tranquille.
Sean : Je ne peux pas faire ça. Tu n'es pas en état de te soigner seul.
Matt : Ne me demande pas ce que je veux si tu n'es pas prêt à me le donner, OK ?
Scène 9 : Bloc opératoire, opération Derek Jordan
…………………………………………………………………
Christian : J'arrive pas à croire que tu es accepté l'offre des gamins. Tu les prends au berceau ?
Quentin : Ouais, c'était presque trop facile. On était des aimants à chatte.
Christian : On ?
Quentin : Oui. Sean est venu avec moi.
Christian : Sean ? Je le vois mal... apprécier ce genre de fête.
Quentin : Dit ça à l'étudiante qui avait la tête entre ses cuisses.
Christian : Je me serais bien taper un petit vagin U, mais je n’avais pas l’énergie. Je suis déjà en surcharge à la maison.
Quentin : Une copine ?
Christian : Ma copine, je peux gérer. C'est la copine de ma copine qui m'épuise.
Quentin : Tu es mon idole. Comment se lever pour aller bosser ?
Christian : Le sexe n'est pas épuisant. C'est plus la lutte pour la position dominante. Je lutte constamment pour conserver mon statut de coq dans la basse-cour.
Quentin : Je t’en prie, tu vas me faire pleurer, enfin, si je peux te soulager ………..
Christian : Et pourquoi pas ce soir ? Je suis sérieux. J'ai besoin d'une pause. Sort Kit de mes pattes pour la soirée, OK ? Les pipes d'étudiantes, c'est bien, mais faudrait viser un peu plus haut.
Quentin : Ça ne va générer aucune jalousie ? Je ne voudrais pas qu'il y ait de gêne ici.
Christian : Du tout. Je considère ça comme... une faveur personnelle.
Scène 10 : Dans un restaurant
Christian : Et ca leur a coutés la peau des fesses.
Quentin : quelle histoire ! Christian m'a dit que vous travaillez sur le dossier du Découpeur. Des pistes ?
Kit : Quelques unes. Ce type de prédateur doit être traqué. Ça prend du temps. Ma dernière affaire m'a pris 2 ans. Un psychopathe qui prenait son pied en attaquant des couples. Il attachait l'homme et le forçait à regarder le viol de sa femme.
Quentin : Chacun son type de fétichisme, non ? Désolé, Kimber, c'est très embarrassant... Je suis très intimidé. J'ai vu tous vos films.
Kimber : C'est très gentil. Je vais lancer une nouvelle série. Ça s'appelle "2 filles, 1 mec et un orgasme". C'est vaguement inspiré de nos expériences personnelles.
Christian : Je te promets qu’ont t’enverra le DVD.
Kit : Le porno, c'est pour les gamins coincés. Pourquoi ne pas lui offrir la version live ?
Quentin : Je ne voudrais pas m'imposer.
Kit : Christian ne refusera pas le coup de main d'un ami.
Christian : Pas du tout. Quentin sait, ce que Kit veux, dieu veut !
Kit : Si tu l’a aimé dans ses films, tu vas adorer la jouer en live, elle est si bonne. Elle a le goût du sirop d'érable.
Christian : Kimber n'a rien d'un condiment, chérie. Elle ne passe pas de plat en plat. Ce n'est pas à toi de l'inviter à participer à notre arrangement, Kit.
Kit : Tu as raison, Christian. Il nous faut une majorité. Tu veux qu'on fasse l'amour à Quentin ce soir, chérie ?
Kimber : Bien sûr... Pourquoi pas ?
Christian : Alors c'est décidé. À moins que tu sois mal à l'aise, Christian... ou intimidé.
Kimber : Ne t'inquiète pas chéri, s'il s'occupe d'elle, je pourrai t'avoir rien que pour moi, comme avant.
Christian : Aux nombres pairs.
Quentin : Santé.
Scène 11 : Maison de Sean
Il téléphone a Julia
Sean : Matt est là ?
Julia : Non, que se passe-t'il ?
Sean : Ce qu'il y a c'est que notre fils a torpillé le bar.
Julia : Comment sais-tu que c'est lui ?
Sean : Tu as raison, Julia, je ne devrais pas présumer. Les Elfes de maison ont dû faire la fête pendant que j'étais au boulot !
Julia : Mon dieu, il sait pourtant qu'il ne doit pas boire
Sean : Si tu vois Matt, dis-lui que je l'attends, avec toi et Christian ici demain soir pour régler ça.
Scène 12 : Appartement de Christian
Kimber et Christian font l’amour sur le lit ……. Kit et Quentin sont en pleins préliminaires dans le salon …………. Ils rejoignent Kimber et Christian sur le lit, ce qui dérange Christian, mais fait abstraction …………….. Quentin pause sa main sur les fesses de Christian et commence a le caresser, Christian s’en aperçoit et se relève.
Kimber : Qu'est-ce qui ne va pas ?
Christian : Dis-moi que c'était un accident, Quentin.
Kit : Du calme, Christian. On se paye juste du bon temps.
Christian : Non, il faut qu'il me le dise. Il faut qu'il me dise qu'il ne voulait pas me peloter les fesses.
Quentin : Je crois que je ferais mieux de partir ………………….
Christian : Pourquoi tu ne m’a pas dit que tu étais bisexuel ?
Quentin : tu ne m’a rien dit de ta vie sexuelle avant cet après-midi non plus. Franchement... Je pensais que tu l’étais aussi.
Christian : Eh bien non.
Quentin : C'est de ma faute. J'ai dérogé à la règle numéro un. Ne jouis jamais là où tu bouffes. Merci pour cette agréable soirée. Vous êtes toutes les deux incroyables ………….
Kit : Bien joué, Christian.
Christian : Sors de mon lit.
Kit : Pardon ?
Christian : J'en ai marre de ce ménage à trois. Je veux ma petite amie. Elle est à moi.
Kit : Kimber n'est pas un objet, Christian. Elle ne t'appartient pas.
Kimber : Si. Tu es superbe... et vraiment géniale, Kit mais j'ai accepté que tu viennes parce que je pensais que ça aiderait Christian à se sentir mieux. C'est chose faite. Je t'aime bien mais lui, je l'aime.
Kit : Je m'attendais à mieux de ta part, Christian... mais la vérité c'est que tu n'es qu'un chat domestiqué, avec une coupe de cheveux hors de prix.
Christian : Domestiqué ou pas, il n'y a pas de chatte pour toi ici. Va en chercher une ailleurs.
Kit : Tu ne te sentiras jamais vraiment tranquille avec lui, Kimber.
Scène 13 : Salle de repos
Sean : Matt sera chez moi vers 19 heures. Je vais commander à manger.
Christian : Ne commande pas pour moi. Je ne serai pas là.
Sean : C'est important, Christian.
Christian : C'est pour ça qu'il a besoin de ses parents. Ses vrais parents.
Sean : Où est passé le père interventionniste ?
Christian : À trois, ça ne marche pas. Certaines coutumes ont une bonne raison d'être. Une femme, un mari... deux parents.
Sean : Ça nous aiderait que tu sois là. Il respecte plus ton opinion que les nôtres, en ce moment ………. J'ai un lifting à 20h30 avec Quentin.
Christian : Ne fais pas tomber ton scalpel. Notre nouvel associé... joue sur les deux tableaux.
Sean : Tu plaisantes... Comment tu le sais ?
Christian : Il a tenté avec moi hier soir.
Sean : Tu es sûr qu'il tentait ? Tu peux te tromper...
Christian : J'ai jamais vu un mec me mettre un doigt dans le cul pour rigoler.
Sean : Je savais qu'il avait une façon bizarre de me regarder pendant la fête.
Christian : C'est logique. Je crois qu'il a un faible pour toi.
Sean : Pour moi ? C'est pas moi qu'il a essayé de baiser.
Quentin : Il y a quelque chose de drôle ?
Sean : Non... Juste... un truc que j'ai lu dans le journal ce matin.
Quentin : Ça devait être un article particulièrement drôle.
Christian : Oui.
Quentin : L'un de vous a lu l'article paru la semaine dernière sur... la Cour Suprême de l'Ohio ayant infligé... 6 millions de dollars d'amende... parce qu'une femme bisexuelle se plaignait que sa vie sexuelle était devenue un sujet de commérage au bureau ? Ça fera jurisprudence. 6 millions de dollars... C'est un sacré précédent, hein ? On dit que la boîte a coulé ……. On se voit en salle d'op.
Scène 14 : Maison de Sean
Julia : Matt, où étais-tu ? Ça fait 2 heures que tu devrais être là.
Matt : J'ai dû oublier l'heure.
Christian : C'est sérieux, Mattie.
Matt : J'en suis sûr, mec, mais mon visage me fait super mal. On peut remettre ça au prochain Noël de la famille dysfonctionnelle.
Sean : Ça suffit, Matt. Tu as encore bu ?
Matt : Ouais, quelques bières.
Julia : Qui es-tu ? Je ne te reconnais même plus.
Matt : C'est marrant... parce que vous m'êtes très familier.
Sean : Tout ce qui sort de ta bouche, c'est de petites et sarcastiques remarques. Qu'est-ce qui t'arrive ?
Matt : Voyons voir... Ces derniers mois, j'ai découvert que le meilleur ami de mon père était mon vrai père, que mon ancien père avait battu ma mère et l'avait jetée dehors. Mes... parents ont ruiné ma relation avec la seule femme que j'aie aimé et ont laissé échapper... que non seulement c'était un homme... mais aussi qu'un d'eux avait couché avec elle. Ça suffira... ou je dois continuer ?
Julia : On comprend Matt, et c'est pour ça qu'on voulait faire cette réunion que tu puisses t'exprimer sur tout ce qui s'est passé.
Christian : On sait qu'on a merdé. C'est l'occasion... d'y remédier.
Sean : De former une famille à nouveau.
Matt : Tu veux une famille ? Trouve quelqu'un d'assez débile pour ça.
Sean : Écoute, tu crois être un homme ? Que je te parle comme tel ? Ta mère et moi, on a tout sacrifié pour toi. Elle a enterré ses rêves et j'ai vendu mon âme à ce boulot pour te fournir ce que nous n'avons jamais eu. Ne me dis pas que c'est pour ce résultat ! On a donné nos vies pour cette famille. Tu n'as pas le droit de la fuir !
Matt : Je m’en tape !
Julia : Matt, s’il te plait
Il pousse sa mère, Christian la rattrape
Julia : Oh mon dieu !
Sean l’attrape et le plaque contre le mur
Julia : Non !
Matt : Tu n'oseras pas abîmer ton œuvre.
Sean : C'est déjà fait.
Il lui donne un cou de poing dans le nez, Christian tient Julia pour l’empêcher d’intervenir
Julia : Non !!!
Matt s’effondre
Julia : Oh mon dieu ! Mon dieu !
FIN (Ecrit par Sophia81)