Scène 1 : Appartement de Christian
Agent : Excusez-moi, Monsieur.
Inspecteur Fischman: C'est bon …. Entrez ………….. Vous êtes prêt pour ça, docteur ?
Sean : Oui.
Inspecteur Fischman: Laissez-nous un instant, Messieurs …………
Christian est étendu dans son lit, mort, la gorge tranchée
Sean : C'est lui. C'est Christian.
Inspecteur Fischman: Allez-y.
Scène 2 : Cimetière, enterrement de Christian.
Julia Discours : Christian ... était ... compliqué. Mais pour moi, il était ...... de la famille.
Kimber Discours : Il était tellement beau. Et pas qu'extérieurement. J'aurais bien aimé qu'il le sache.
Liz Discours : Christian était le seul hétéro assez arrogant pour penser pouvoir me convertir. Parfois, je détestais ce type... Mais la plupart du temps, je l'aimais.
Kimber : Je l'aimais.
Julia : Je l'aimais.
Sean : Mon premier souvenir est d'avoir demandé un frère à ma mère. J'en ai eu un à l'âge de 18 ans. Son nom était Christian Troy... et je l'aimais. Christian avait beaucoup de défauts. Mais il vivait pleinement. Je veux juste aller travailler et voir son sourire éclatant, et lui dire que ce sera difficile pour moi d'imaginer un futur sans lui. Je veux juste... Je veux parler à mon frère.
Le cercueil descend ………… Il se bloc.
Scène 3 : Quai sur la mer.
Christian : Et c'est là que je me réveille.
Sean : Tu as fait ce rêve combien de fois ?
Christian : Toutes les deux ou trois nuits depuis l'agression.
Sean : Et pourquoi d'après toi ?
Christian : Tu ne comprends pas ? Je suis coincé. Même dans mes rêves, à mes putains de funérailles, je ne peux pas aller de l'avant. Je suis dans les limbes.
Sean : Des limbes plutôt luxueux, Christian. Une maison en bord de mer à 20 000 dollars par mois, Kimber qui passe tous les soirs avec un repas chaud.
Christian : Je n'y retournerai pas.
Sean : Ça m'a pris un mois avant de pouvoir reprendre une douche. Tu sais comment j'ai surmonté ça ? Je suis retourné au boulot. J'ai recommencé à vivre.
Christian : Je ne peux pas me défaire de ce qui m'est arrivé, Sean. Je ne suis pas comme toi. Je ressens les choses. Il est là dehors. Et il va continuer à terroriser les gens jusqu'à ce qu'ils l'attrapent. Il nous tient, maintenant.
Sean : Tu te rappelles mon discours dans ton cauchemar ? Si tu crois aux théories de Jung, on est les personnages de nos rêves. Ma voix dans ton rêve est une partie de toi qui essaye de t'aider à traverser cette épreuve. Je voulais te parler, dans ce cimetière, ce qui veut dire... que tu as besoin de me parler. Je suis ton frère, tu te rappelles ? ……………
Christian : Il m'a violé.
Générique
Scène 4 : Appartement de Julia …….. Elle est au lit avec un homme.
Julia : Sean ! ……… Tu es un garçon très brillant. Il n'y en avait que pour moi ? On peut arranger ça.
Jude : Arrête.
Julia : Que se passe-t'il ?
Jude : Je sais pas, peut-être que... reprendre cette relation n'était pas une très bonne idée.
Julia : Pourquoi ? Je n'attends rien de toi, on se fait plaisir, c'est tout.
Jude : Ce n'est pas le problème, Julia. Nous sommes dingues l'un de l'autre depuis 2 ans. Il est temps d'avancer. On n'apprend plus à se connaître.
Julia : Doucement. J'ai été mariée pendant 17 ans...
Jude : Tu es toujours mariée, Julia. Il est temps de prendre une décision. Ou c’est la bite de Sean, ou c’est la mienne.
Julia : Tu sais que je te préférais avec ton faux accent anglais. Au moins, t'avais l'air plus poli.
Scène 5 : Appartement de Christian qui est sous scellés. Christian entre, retire les scellés qui entourent le lit et écoute les messages sur son répondeur.
Femme : Dr Troy, ici l'inspecteur Kit McGraw, Brigade des Mœurs de Miami Dade. Vous devez commencer à connaître ma voix. Parce que c'est le quatrième message que je laisse. Vous avez mon numéro. Rappelez-moi ou vous serez assigné.
Scène 6 : Bloc opératoire
Sean : Lame de 15.
Liz : Bon Dieu, il y en a partout. Pourquoi avoir attendu si longtemps ? A son admission, elle dit avoir remarqué le silicone sortant de ses tétons depuis 3 ans !
Sean : Elle a dû penser qu'ignorer le problème est le seul moyen de le gérer.
…………………………………………………..
Sean : Un de fait. Plus qu'un.
Liz : Sean, ça prend trop longtemps. Ça fait déjà 5 heures qu'elle est inconsciente.
Sean : Je peux retirer l'autre implant demain matin.
Liz : Le lifting de Mme Meyer est prévu pour 8 heures. Nous l'avons déjà repoussé deux fois.
Sean : Christian peut s'occuper de Mme Meyer.
Liz : S'il se montre. C'était une opération pour deux chirurgiens, Sean.
Sean : Il sera là.
Liz : J'imagine que parfois, ignorer le problème semble être la seule façon de le gérer.
Scène 7 : Appartement de Christian.
Kimber : C'est moi qui ai insisté pour la musique. Je pensais à toi quand je réalisais aujourd'hui. Les critiques ont été grandioses. Rollins et Shank lui ont attribué quatre "bites dressées" ……… Et une bite molle.
Christian : Désolé. Ce n'est pas ton film, Kimber. Je suis très impressionné. C'est juste que je suis pas disponible en ce moment.
Kimber : Non, en effet. Écoute... J'ai de la peine pour ce que tu as vécu, vraiment. Et j'ai essayé d'être patiente. Mais je ne peux pas prétendre que ça ne me manque pas. Que tu ne me manques pas. J'en ai marre de me masturber pour m'endormir, je...
Christian : Épouse-moi.
Scène 8 : Maison de Sean
Julia : Je veux divorcer. Il est temps, Sean, pour nous deux.
Sean : Où est l'urgence ?
Julia : Nous sommes séparés depuis presque un an.
Sean : Pourquoi fais-tu ça ? Ça paraît tellement...
Scène 9 : Appartement de Christian
Kimber : ...inattendu. Ce n'est pas ce que j'espérais. Comment peux-tu vouloir te marier alors qu'il y a un instant tu disais ne pas être disponible ?
Christian : J'ai peut-être besoin de m'ouvrir. Tu es là, tu as toujours été là. J'ai toujours pu compter sur toi. Nous devrions...
Scène 10 : Maison de Sean
Julia : ...le faire. Je ne veux pas mettre le reste de ma vie en attente. J'ai besoin d'avancer. J'ai besoin de savoir que j'en ai la possibilité.
Sean : Je pensais que les choses s'amélioraient.
Julia : La courtoisie ne signifie pas forcément réparation.
Sean : Je ne signerai pas ça. Non !
Scène 11 : Appartement de Christian
Kimber : Non.
Christian : Non ? C'est ta réponse ?
Kimber : Tu n'as même pas quitté le canapé quand tu me l'as demandé. Tu ne t'es même pas mis à genoux ……….
Christian : Veux-tu m'épouser ?
Kimber : Tu sais combien de fois j'ai rêvé que tu me demandes ça ?
Christian : Bien. Fixons une date et faisons-le.
Kimber : Ce qui me fait le plus de mal, c'est que... je n'ai même pas entendu les mots "je t'aime".
Scène 12 : Maison de Sean
Sean : Je t'aime, Julia. Et je sais que tu m'aimes.
Julia : Je t'aime. Je t'ai aimé dès le premier jour.
Sean : Alors n'abandonnons pas.
Julia : Non. Nous avons essayé pendant 17 ans. Et nous devons admettre le fait que même si nous nous aimons, il y a une partie fondamentale de ce mariage qui ne fonctionne plus. Alors s'il te plaît, signe ces papiers …………………… Je ne peux pas.
Scène 13 : Appartement de Christian
Kimber : Je ne peux pas, Christian. Je ne veux pas être celle avec qui tu t'installes parce que tu es fatigué et déprimé. Je ne suis pas prête à laisser tomber. Je ne suis pas prête à venir mourir avec toi.
Scène 14 : Maison de Sean
Sean : Je ne laisse pas tomber, Julia.
Julia : Moi si, Sean.
Scène 15 : Poste de police, bureau de Kit McGraw.
Kit : Vous dormiez quand vous avez été attaqué, exact ?
Christian : Oui.
Kit : Il vous a drogué, vous a paralysé.
Christian : Oui.
Kit : Et là, il vous a coupé.
Christian : Vous avez lu le rapport inspecteur McGraw. J'ai déjà fait ma déposition.
Kit : Pas à moi, Dr Troy. J'arrive à peine du Londres de Jack l'Éventreur. Apparemment, le maire de Miami n'apprécie pas tellement la baisse des recettes du tourisme engendrée par un maniaque en liberté Alors, il m'a fait venir pour pêcher... le poisson que les brutes locales ne semblent pas pouvoir attraper.
Christian : Donc votre spécialité, c'est les prédateurs sexuels.
Kit : Ma spécialité, c'est de les attraper. C'est mon affaire maintenant, Dr Troy. J'apprécierais que vous coopériez.
Christian : Je suis plus enclin à la conversation après quelques verres.
Kit : Je ne bois pas.
Christian : J'aime aussi les anciens alcooliques. D'après mon expérience, quand une personne abandonne un vice, elles surcompensent... avec d'autres.
Kit : Et d'après mon expérience, Dr Troy, quand un homme me fait des avances à la con pour m'éviter soit il manque cruellement d'assurance, soit il a une petite bite.
Christian : Je vous assure, Mlle McGraw, que ce n'est ni l'un ni l'autre.
Kit : Que s'est-il passé après qu'il vous ait coupé ? Il vous a violé ?
Christian : Non.
Kit : L'agent sur les lieux dit dans son rapport que vos cheveux étaient mouillés. Vous vous êtes douché... avant l'arrivée de la police ?
Christian : J'ai nettoyé mes blessures. Je suis médecin... vous vous rappelez ?
Kit : Pourquoi être si négligent et égoïste en détruisant des preuves potentielles qui auraient pu épargner à d'autres ce que vous avez subi ?
Christian : Et pourquoi, Mlle McGraw, ai-je l'impression d'être l'agresseur, alors que j'ai été violenté ?
Kit : Violenté pour attaquer ou pour pénétrer ?
Christian : Nous avons terminé ?
Kit : Pour l'instant.
Scène 16 : Salle de repos
Christian : C'est pas exactement l'accueil auquel je m'attendais.
Sean : Peut-être parce que je t'attendais en chirurgie à 8h ce matin.
Christian : J'ai été interrogé par un inspecteur. Désolé.
Sean : T'as besoin de décompresser. Je comprends. Je t'aiderai. Tout ce que tu veux.
Christian : Ne sois pas paternaliste. Écoute, je ne sais pas si je... suis prêt à revenir officiellement. J'ai juste voulu voir l'effet que ça faisait d'abord.
Sean : Tu veux que je te dise l'effet que ça me fait à moi ? Ça devient ingérable maintenant, Christian. J'ai dû reporter 5 rendez-vous à la semaine prochaine, sans compter les heures sup' que je fais déjà. Tu peux être bloqué où tu es, mais pas les affaires. J'ai pensé appeler Quentin Costa, pour voir s'il peut descendre d'Atlanta et nous soulager un peu.
Christian : Je manque une opération et tu veux me remplacer ?
Sean : C'est pas une seule opération.
Christian : Écoute, je ne suis pas prêt à revenir. C'est quoi le problème ? Tu as dit : "Tout ce que tu veux".
Sean : Je n'ai pas consacré 2 décennies de ma vie à construire une affaire pour devenir un docteur divorcé, coincé sans vie privée, qui travaille 80h par semaine parce que son associé a décidé de ne plus venir. Ça doit changer. Si toi, tu ne le peux pas, les affaires le doivent.
Christian : Divorcé ? C'est arrivé quand ?
Sean : Julia vient de me donner les papiers. Mais tu sais quoi ? Je ne vais pas les signer. Elle m'aime, je l'aime. Je vais lui prouver que ça peut marcher.
Christian : Julia veut avancer dans sa vie. Pourquoi tu ne peux pas toi ?
Sean : On ne parle pas de mon mariage. On parle de mon partenariat avec toi.
Christian : Ça ne concerne que toi ?
Sean : Allez. T'es pas le seul à avoir été attaqué.
Christian : Je n'aurais jamais été attaqué sans toi.
Sean : Tu me reproches ce qui est arrivé ?
Christian : C'est toi qui a fait le boulot gratis sur ses autres victimes. C'est toi qui es coincé, Sean. Tu ne t'es pas occupé de ta vie du tout. De suite, je suis incapable d'évoluer, mais tu ne veux même pas le voir.
Liz : Sean, l'inspecteur Fischman attend sur la ligne un. Il dit que c'est urgent. Bon retour.
Christian : Félicitations, Sean. Une autre victime du Découpeur attend. Et que tu te précipites à la rescousse, c'est exactement ce qu'il veut.
Scène 17 : A l’extérieur d’une maison
Pompier : Envoyez de l'air frais par ici ! Et personne n'entre sans un masque et du menthol.
Inspecteur Fischman : Docteur, merci d'être venu.
Sean : Que se passe-t'il là-dedans ? Vous avez trouvé une autre victime du Découpeur ?
Inspecteur Fischman : Pire. Venez ……….. On a répondu à un appel au 911 à propos d'une crise cardiaque et on a senties l’odeur du bout de la rue ………………………………….
Sean : Pourquoi vous ne l’avez pas envoyer directement a l’hôpital ?
Inspecteur Fischman : C’est ce que l’on a essayé de faire, on a fait venir une ambulance spéciale, mais a chaque fois qu’ont a essayer de la bouger, elle c’est mise a hurler
Sean : Pourquoi moi ?
Inspecteur Fischman : Elle disait que ca lui arrachait la peau, et comme vous êtes un spécialiste, j’ai pensé a vous ! ………… Mme Boone, voici le docteur Sean McNamara, il est venu pour vous aider
Sean : Bonjour Mme Boone
Bonjour, Mme Boone.
Mme Boone : Personne ne vous a jamais dit que vous ressembliez à Damon dans "Haine et Passion" ?
Sean : C'est une bonne chose ?
Mme Boone : Hum, hum
Sean : Alors merci, Mme Boone.
Mme Boone : Appelez-moi Mama. Tout le monde fait ça.
Sean : Comment ça va aujourd'hui, Mama ?
Mme Boone : Je vais bien. J'ai dit à Denis de pas appeler le 911. Il s'inquiétait pour ma respiration, mais je vais très bien. J'ai pas besoin de ça …………. Vous pouvez leur demander d'arrêter de regarder, s'il vous plaît ?
Sean : Pouvez-nous nous laisser un moment en privé ?
Médecin : Allez y !
Sean : Merci …………… Ça fait combien de temps que vous êtes comme ça, Mama ?
Mme Boone : Depuis 2002.
Sean : Ça fait trois ans que vous êtes sur ce divan ?
Mme Boone : C'est ma sciatique. Chaque pas que je faisais me donnait l'impression d'avoir le dos en feu. Le docteur de la Sécurité Sociale m'a dit de m'allonger et que la douleur disparaîtrait jusqu'à ce que je me relève. Alors je suis restée comme ça... J'ai pris le câble pour suivre toutes mes émissions.
Sean : Vous pourriez vous pencher en avant une seconde ?
Mme Boone : Non.
Sean : Vous auriez pu prendre des anti-inflammatoires pour votre dos.
Mme Boone : Je sais que j'aurais pu prendre des choses. Vous n'êtes pas le premier à me le dire. Denis... c'est mon mari... Il a essayé de m'obliger à voir un autre docteur il y a quelques années, mais j'étais devenue très grosse, et vous savez comment les gens vous considèrent quand vous être gros.
Sean : Et pour la nourriture ?
Mme Boone : Denis fait les courses chaque semaine environ. Il encaisse ma pension d'invalidité, et il m'apporte tout ce que je veux. Denis est ma bouée de sauvetage. Il m'a procuré le câble.
Sean : Et pour vos besoins personnels, allé aux toilettes... ?
Mme Boone : Je préférerais éviter le sujet.
Sean : Ça va aller ……. Je vais juste examiner votre peau, ca pourrait faire un peu mal pendant une seconde …………………… Vous êtes super. Encore une seconde, OK ? ……………… Je vais revenir, OK ?
Mme Boone : D’accord
Sean : Il faut la transporter à l'hôpital. Sa peau s'est greffée au divan.
Inspecteur Fischman : Comment c'est possible ?
Sean : Elle est dans ses propres déchets et cet air humide depuis trois ans. Les bactéries peuvent résister pendant des années sur les fibres. Ceci, ajouté à la moisissure de ses fluides corporels et son obésité, a fait qu'elle a littéralement fusionné avec les fibres de ce divan. Seule la compression des nerfs lui permet de supporter la douleur. Nous devons vite la bouger.
Inspecteur Fischman : Quoi ? Après trois ans, tout d'un coup c'est urgent ?
Sean : Cette femme est infectée et souffre d'une grave thrombose vénale. Un des caillots dans ses jambes peut atteindre ses poumons et la tuer. Ses jambes doivent bouger, et le seul moyen c'est de la retirer de ce divan.
Inspecteur Fischman : Comment ? Aucune porte n'est assez large pour la passer avec le divan.
Sean : Alors cassez ce mur ………………………………………………………………….
Mme Boone : Ne me faites pas sortir d'ici.
Pompier : Par ici.
Sean : Ça va aller. Je vais rester ici avec vous. Il faut vous détendre.
Mme Boone : Tous les gens là, dehors, vont me voir... comme ça ?!
Sean : Écoutez, vous avez une bâche ou quelque chose comme ça ?
Pompier : Oui. Je crois que j'ai quelque chose.
Sean : Tout va bien se passer. On va vous trouver quelque chose ………………………… Faut faire vite !
Pompier : Vous êtes prêts les mecs ? ……………………………………………………………
Sean : Allo ?
Liz : Ton lifting fessier de 16 heures est prêt et sur la table, Sean. Ou es tu ?
Sean : Oh, merde. J'ai dû m'absenter pour une urgence hors de la ville. Heu... patientez.
Liz : Je suis face à une patiente très anxieux, et dont le derrière nu dit : "Comment ça va" au plafond, et je dois patienter ?
Mme Boone : Où est le Dr. Sean ?! Où est le Dr. Sean ?!
Sean : Alors bipe Christian. Qu'il commence. Je me précipiterai pour venir finir.
Mme Boone : Je vous en prie, j’ai peur en voiture docteur. Je veux Denis. Denis tient toujours ma main en voiture. Où est Denis ?
Sean : Je vais monter avec vous, Mama... et votre mari nous rejoindra à l'hôpital...
Médecin : Elle est stabilisée. On démarre.
Sean : Ça va aller.
Mme Boone : Merci beaucoup.
Scène 18 : Bureau de Christian
Christian : La circulation. Désolé.
Liz : Tu habite à 10 minutes d'ici. Je t’ai bipé il y a une heure.
Christian : Dis juste a la patiente que je serai là dans une minute.
Liz : La patiente est parti il y a une demi-heure ……………..
Quentin : Dr. Troy. Je, heu... je voulais accepter officiellement.
Christian : Je suis désolé... Accepter quoi ?
Quentin : Un partenariat avec McNamara/Troy. Sean m'a appelé la semaine dernière. Il a dit que les avocats rédigeaient les contrats. C'est... c'est pour vous.
Christian : Écoute, Quentin, je ne sais pas ce que Sean t’a dit, mais je n'ai pas accepté d'embaucher quelqu'un, encore moins un... associé.
Quentin : C'est embarrassant, n'est-ce pas ? J'ai mis ma maison d'Atlanta en vente ce matin.
Christian : Hé bien tu vas devoir la retirer du marché. Désolé.
Quentin : Ca ne doit pas être facile de... te remettre de ce que tu as traversé. Laissez-moi jeter un œil ……… Je viens de te faire un cadeau bébé, tu pourrais me faire ce petit plaisir ! …………. Je peux ? tu devrais t’occuper de ca, Christian, avant qu'une éruption cutanée ne se développe. Je vais te dire. Accepte-moi comme partenaire et je m'occuperai de ça gratuitement.
Christian : tu pense être meilleur chirurgien que Sean ?
Quentin : Je pense pouvoir vous rendre la vie beaucoup plus facile à tous les deux... et apporter un confortable revenu supplémentaire.
Christian : Arrête le forcing, Quentin. C'est entre moi... et Sean ……………… Christian : Ah, dieu merci, tu démissionne. Où est Sean ?
Liz : Au Memorial de Dade.
Christian : Pourquoi ?
Scène 19 : Hôpital
Christian : Qu'est-ce que tu fous ?
Sean : Je pourrais avoir besoin de mains supplémentaires. Liz, la patiente est prête en salle 2.
Liz : OK. J'y vais.
Christian : Je ne vais pas t'aider.
Sean : Alors pourquoi t'es là ?
Christian : Quentin Costa m'a rendu visite il y a une heure. Il prétend que tu lui as proposé un partenariat.
Sean : Il a raison. Notre avocat établit un contrat de 6 mois.
Christian : Sans me consulter ?
Sean : Tu n'as été disponible ni professionnellement ni personnellement.
Christian : On ne prend pas d'associé en plus. Fin de la discussion.
Sean : Tu veux me prouver qu'on n'a pas besoin d'un autre associé... Que tu es revenu dans le jeu ? Alors enfile tes gants ………………………………………………..
Infirmière : Et celui du dessous, s'il vous plaît. Un formulaire de réanimation. Si vous cessez de respirer durant l'intervention, vous auriez besoin d'une assistance respiratoire. Cochez "Oui" si vous voulez cette assistance.
Liz : C'est prêt.
Sean : Nous allons vous faire des injections d'anesthésique local pour endormir la peau sur laquelle nous allons travailler. Vous ne ressentirez aucune douleur quand la drogue aura agi.
Mme Boone : Pourquoi ne pouvez-vous pas m'endormir ?
Liz : À cause... de votre position et de l'infection, on ne peut vous endormir. On ne peut pas insérer de tube respiratoire dans cette position.
Sean : Ne vous ai-je pas conduit jusque-là ? Alors détendez-vous. On prendra bien soin de vous.
Mme Boone : D'accord, mais faites vite. Je n'aime pas les aiguilles.
Sean : T'es prêt ? ……………………………………………
Liz : C'est tout ce qu'on peut lui faire subir pour l'instant.
Christian : On en a encore au moins... 20 à faire.
Liz : Une overdose de xylocaïne peut provoquer une arythmie cardiaque. Dans son état, on a pris des risques avec la moitié de ce qu'on lui a déjà injecté.
Sean : On va devoir travailler sur elle par tranches, alors.
Inspecteur Fischman : Et si vous vous écartiez, hein ? Circulez.
Homme : C'est... ma femme.
Inspecteur Fischman : Je comprends ça...
Sean : Combien de temps l'anesthésie va-t'elle encore agir ?
Liz : Assez pour la moitié d'une clope.
Homme : Vous pouvez pas …..
Inspecteur Fischman : Restez loin de cette fenêtre.
Homme : Bon sang, c'est ma femme, d'accord ?
Sean : D'accord, d'accord, d'accord. Je suis le Dr. Mcnamara. Je vais pratiquer son intervention.
Homme : Je suis Denis Boone. Je veux juste la voir avant que vous ne l'endormiez. Donnez-nous une minute ? M. Boone, vous ne pouvez pas voir votre femme maintenant. Nous devons la maintenir au calme jusqu'à la fin de l'opération. Tout ce qui augmente sa tension pourrait la tuer.
M. Boone : Vous me dites que je ne peux pas voir ma propre femme avant qu'elle ait une intervention qui pourrait la tuer ?
Sean : Je vous dis que votre présence pourrait être plus dangereuse que l'opération.
M. Boone : Foutaises. J'ai des droits maritaux.
Sean : Ces droits étaient de la maintenir enchaînée à ce divan et à la gaver comme une oie ? Vous pouviez aussi verser du gasoil dans sa gorge.
M. Boone : Je lui ai donné ce qu'elle m'a demandé.
Sean : Foutaises. Vous voulez la retenir pour la garder sous contrôle ! Si vous l'aviez aimée, vous l'auriez aidée.
M. Boone : Ne remettez jamais en cause mon amour pour cette femme. Elle ne représente sans doute rien pour vous et tous ces plagistes du Sud, mais pour moi, elle est Uma dans "Kill Bill". Maintenant, allez vous faire foutre. Je rentre ……….. Me fais pas mal, mec.
Sean : Ils pourraient vous arrêter pour négligence criminelle.
M. Boone : Le seul truc dont vous pouvez m'accuser c'est de trop aimer Mama.
Sean : Et vous le montrez en permettant qu'elle soit malade.
M. Boone : Vous croyez que je n'ai pas voulu qu'elle perde du poids ? Essayez de faire faire à quelqu'un quelque chose qu'il ne veut pas faire. C'est comme lui servir un sandwich à la merde. Il peut le manger... Mais il ne reviendra plus ensuite.
Scène 20 : Appartement de Julia
Erica : Qu'est-il arrivé à ta jolie porcelaine ?
Julia : Elle est à la maison.... Heu, je veux dire, chez Sean. Il n'y a pas la place ici.
Erica : Exactement. A moins que d'un compromis décent, tu ne pourras jamais avoir une maison décente pour vivre avec...
Julia : Des mugs en porcelaine ?
Erica : Tes mugs en porcelaine, oui.
Julia : Mère, tu n'avais pas vraiment besoin de faire le voyage pour me soutenir. Je suis grande maintenant.
Erica : Je ne suis pas venue ici pour te tenir la main. Je suis venue te la forcer. Tiens.
Julia : Qu'est-ce que c'est ?
Erica : Un accord préliminaire. Je suis passée chez "Coral's" avant de venir.
Julia : Mon dieu. Coral Langston Stein ? C'est un barracuda.
Erica : Je sais. Elle a des mâchoires de requin, mais c'est la meilleure avocate en divorces de Manhattan. Je lui ai fourni quelques informations.
Julia : Sean ne m'a pas agressée.
Erica : Il t'a jetée contre le frigo et a mis ses mains autour de ta gorge. À moins que ce soit pour un collier ?
Julia : Je venais de lui dire que Matt n'était pas de lui. Il a réagi.
Erica : Sans aucun doute.
Julia : Adultère ?
Erica : C'est vrai, n'est-ce pas ?
Julia : Ohh. Tu n'as pas le droit. Merci mère, mais j'engagerai mon propre avocat.
Erica : Bien. Alors tu devras le payer. Je suis sûre que Sean sera plus qu'heureux de te prêter l'argent pour t'aider à prendre la moitié de son cabinet. Si tu penses qu'avec leur diplôme des cours du soir les filles de l'aide judiciaire peuvent s'en charger...
Julia : Je ne veux pas de la moitié du cabinet de Sean. Ce n'est pas de ça qu'il s'agit.
Erica : Ben, ça devrait. Ça te revient de droit. Tes résultats étaient supérieurs aux siens. Tu étais meilleure que lui à l'école. Pourquoi devrait-il devenir un riche chirurgien pendant que tu vas finir...
Julia : Finir ? Dis-moi, mère.
Erica : Complètement dépendante. C'est ton tour, Julia. Laisse-le financer tes rêves, cette fois. C'est lui qui t'a retenue tout ce temps, t'empêchant d'atteindre ton potentiel. Maintenant il doit payer pour ça.
Scène 21 : Hôpital
Liz : Elle est prête.
Sean : Tout va bien se passer, Mama. On va commencer par cette jambe et si vous sentez quoi que ce soit... Dites-le, d'accord ?
Mme Boone : Pouvez-vous tenir ma main, comme sur le camion ? J'ai peur.
Sean : Je suis désolé. Je ne peux pas. J'ai besoin d'une complète mobilité pour vous sortir de ce divan. Scalpel ? ………. Irrigateur à impulsion ? …………… Fasciite nécrosante ?
Christian : À 4 niveaux de l'os à mon avis. Pratiquez une culture.
Sean : Vous sentez ca Mama ?
Mme Boone : C'est quoi cette fasciite dont vous parlez ? C'est la gangrène ? Vous allez devoir amputer ma jambe ?
Christian : Si l'infection ne peut pas être traitée, oui.
Mme Boone : Mais comment je peux sortir de ce divan si je ne peux même pas marcher ?
Sean : Mama, aimeriez-vous voir votre mari ?
Mme Boone : Denis est là ?
Sean : Il peut entrer et tenir votre main, si ça peut vous aider.
Mme Boone : Non. Je ne veux pas qu'il me voie sans maquillage.
Christian : Vous permettez ?
Mme Boone : Faites doucement, s'il vous plaît.
Christian : Jolie manucure.
Mme Boone : Je l'ai faite moi-même. J'ai dû trouver un moyen de préserver ma fierté, vous savez ? C'était mon rêve pendant un moment, devenir manucure dans un salon fashion. Ma fille disait toujours: "Mama, tu devrais être payée pour ce travail, oui, tu devrais".
Christian : Vous avez une fille ?
Mme Boone : June. Elle venait une fois par semaine, et on parlait... on regardait une émission ou autre. Elle essayait de me laver avec une petite cuvette d'eau et une éponge. Elle me manque. Elle me manque vraiment.
Christian : Ça fait combien de temps que vous ne l'avez pas vue ?
Mme Boone : Environ un an. June a arrêté de venir parce qu'elle était en colère après moi. Elle a dit ne plus supporter de me voir comme ça... qu'elle n'en pouvait plus, de m'offrir son aide et son soutien et de me voir le refuser.
Christian : Pourquoi ne pas avoir essayé de sortir du divan, Mama ?
Mme Boone : Vous savez, je suis une maniaque de la propreté. J'ai toujours tenu ma maison impeccablement. Vous avez essayé Mr Propre, avec sa formule dégraissante ? C'est le must. Parfois je regardais autour de moi et il y avait tellement à faire. Rien que de penser à épousseter et à frotter les murs... Je me sentais épuisée. J'étais tellement fatiguée de penser à tout le travail que j'avais à faire. Alors je me disais : "Demain, Mama. Demain, quand tu auras repris des forces, ça sera jour de ménage. Demain tu te lèveras et tu feras quelque chose."
Christian : Et le lendemain arrivait, et vous... vous sentiez encore épuisée.
Mme Boone : Oui. C'est ça.
Sean : Vous êtes géniale, Mama. Tenez bon.
Mme Boone : Je ne peux plus.
Christian : Si, vous pouvez. On a fait la moitié.
Mme Boone : Et ensuite quoi ? Vous ne devez pas réparer la peau ?
Christian : Quand nous aurons fini l'intervention, on vous donnera quelques jours pour... reprendre des forces, et ensuite oui, nous pratiquerons une greffe.
Sean : Vous avez le degré d'infection de l'échantillon ? …………………….
Mme Boone : J'ai fait tout ce que je pouvais aujourd'hui.
Christian : Liz ? On revient, Mama ……….. Je propose qu'on lui donne une minute. Je vais continuer à lui parler, à la distraire. Ensuite on commencera le travail sur la seconde jambe. On pourra peut-être sauver celle-là.
Sean : Non. Elle perd trop de sang. Regardez sa pression.
Liz : Je peux lui donner de la Dopamine
Sean : Non ! On va envelopper la jambe aujourd'hui, la stabiliser et faire l'autre demain.
Christian : Et on fait le triceps droit vendredi et le gauche dimanche ? Ce n'est pas Julia, Sean. La séparation ne pourra durer toujours ………………………………. Sa peur d'agir est pire que la douleur réelle, Sean. Continuons.
Sean : Liz donnez-moi les palettes. Essayez de charger à 200.
Liz : Elle a indiqué "Pas de réanimation" sur le formulaire ……………………………….
Scène 22 : Enterrement de Mme Boone
Femme : Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, Je ne crains aucun Mal car tu es avec moi tout au long de ma vie. Et j'habiterai dans la maison du Seigneur... pour toujours. Je suis June. Mama était... ma Maman. Je sais ce que la plupart d'entre vous doivent penser, "Quelle fille laisse sa propre mère dans cet état comme elle l'a fait ?" Mais c'est Mama qui m'a fait promettre de partir. Je pense à toi tous les jours, Mama. Tu étais emprisonnée sous le poids de ta propre peur... et rien n'aurait pu te sauver. Tout ce que tu pouvais c'était trouver la force de me libérer. Et c'est ce que tu as fait. Et je t'en remercie. Repose-toi maintenant …………….
M. Boone : Je voulais juste vous remercier pour ce que vous avez fait pour Mama.
Sean : Je suis désolé. J'espérais pouvoir la sauver.
M. Boone : Je voulais dire payer l'enterrement.
Christian : De rien.
M. Boone : La première chose à laquelle j'ai pensé après que Momma soit décédée, c'était, "Comment je vais bien pouvoir trouver l'argent pour la mettre en terre ?" Ils m'ont dit qu'il fallait du métal parce que celle en bois n'aurait pas tenu, et que je devrai payer pour 2 emplacements au cimetière.
Christian : Trois.
M. Boone : Trois ? La vache... Qu'est-ce qu'une personne sans argent est censée faire ? Il faut être riche rien que pour mourir ………………………………………………….
Christian : Engage Quentin. Je ne sais pas si c'est la bonne décision, ou pas mais... au moins c'en est une. En outre, ça facilitera mon retour.
Sean : Je suis fier de toi... pour t'être botté les fesses. Peut-être qu'une jambe à la fois...
Christian : Maintenant c'est ton tour. Toi et Julia méritez un nouveau départ vers le bonheur. Tu dois avancer aussi.
M. Boone : Juste une dernière chose. Vous pensez que je pourrais avoir le divan ?
Christian : Vous voulez vous asseoir sur cette merde ou en souvenir de comment vous avez pris soin d'elle ?
M. Boone : Non... Je le veux parce qu'il était une partie d'elle... et elle était une partie de moi... et je veux le divan. Je veux juste... le divan.
Scène 23 : Appartement de Christian
Kit McGrow : Merci d'avoir finalement accepté de me laisser jeter un œil, Christian.
Christian : Hé, je n'ai rien à cacher. Je suppose que... j'ai changé d'avis. Mais, heu... qu'est-ce qu'on fait ici ? Il m'a agressé dans la chambre.
Kit : L'enquête criminelle est vraiment une étude des gens. Parfois le meilleur moyen de comprendre un agresseur... est de connaître sa victime. Vous pouvez découvrir tout sur une personne en regardant ce qu'il choisit comme environnement.
Christian : Et qu'est-ce que mon environnement vous dit sur moi ?
Kit : Que vous aimez garder le contrôle. Tout est à sa place. Presque compulsivement. La femme de ménage passe tous les jours. Vous êtes organisé, dur... Anal. La seule chose qui soit douce chez vous, c'est votre lit, lequel j'imagine, est le seul endroit où vous vous permettez d'être vulnérable ce qui rend le fait que l'attaque ait eu lieu ici plus difficile à croire. Parlez-moi de l'attaque.
Christian : Lisez le dossier.
Kit : Les dossiers sont pour les avocats. Des conneries sur les fibres du tapis. Le nombre de pieds de la porte au lit. Tout en noir et blanc. J'ai besoin que vous me donniez la couleur.
Christian : Vous d'abord. Dévoilez-moi vos secrets et je vous dirai les miens.
Kit : Il n'y a rien que je n'aie jamais vu, Christian. Je ne juge pas. Vous pouvez me parler.
Christian : Foutaises. Je veux celui qui vous a fait ce que le Découpeur m'a fait. Vous voulez ma douleur ? Laissez-moi voir la vôtre.
Kit : J'avais 24 ans. Nous étions mariés depuis 6 mois. Son nom était Jason.
Christian : Il vous a blessée ?
Kit : Non... Jason était un homme bon. Il s'est arrêté en rentrant du boulot pour prendre une bouteille de champagne pour notre demi-anniversaire. Quand il est revenu à la voiture, quelqu'un a sorti un flingue. Le type n'avait pas à le tuer. La voiture était un tas de ferraille, une Volvo de 78. Jason lui aurait donné les clés en considérant ça comme une faveur. J'étais à l'école de droit, mais je suis partie et me suis engagée dans les forces de l'ordre, avec une vue sur le vice. Je présume que j'ai pensé que si je travaillais dans l'obscurité, ce qui m'est arrivé semblerait plus lumineux en comparaison. Le vrai coup de pied au cul c'est que j'avais une bouteille de Dom Perignon au frais ce soir-là. Un vrai compte de fée, hein ?
Christian : Je suis vraiment désolé.
Kit : Vous me faites assez confiance pour me montrer votre chambre ? Allongez-vous. Je veux recréer l'agression. Je viens de vous parler de la pire nuit de ma vie. Maintenant, à vous ………………… D'abord il vous a fait une piqûre, vous a paralysé. À partir de là, vous étiez sans défense. Il aurait pu faire ce qu'il voulait. Ensuite vient la coupure, c'est ça ? …………… À en juger par l'angle de la blessure, j'imagine qu'il était au-dessus de vous. En position de force, il aura voulu vous enjamber.
Christian : C'est pas ce qu'il s'est passé...
Kit : Vous étiez paralysé, souvenez-vous. Vous portiez une chemise ? Ça a dû être terrible pour vous. Un homme qui a besoin de dominer, réduit à être le jouet d'un autre. Je ne peux pas imaginer le Découpeur avoir cette opportunité et ne pas en profiter.
Christian : Je présume que je n'étais pas son type.
Kit : Quelque chose me dit que je suis le vôtre, par contre.
Christian : Vous séduisez toutes vos victimes ?
Kit : Seulement celles qui sont aussi sombres que moi …………....
Christian : Et maintenant on fait quoi ?
Kit : On lutte contre la douleur.
Il se déshabille et lui fait l’amour bestialement
Kimber : Je suppose que je suis en avance.
Kit : Peut-être que je devrais partir.
Christian : Non.
Kimber : D'abord tu me demandes de t'épouser. Maintenant tu baises une autre fille. Qui... Qui es-tu ?
Christian : Je suis de nouveau moi, bébé. Je suis de retour.
Il lui propose de se joindre à eux ……….. Ils font l’amour à 3
Scène 24 : Maison de Sean
Sean : Entre. T'es pas un peu en avance ? Annie prépare encore son sac.
Julia : J'espérais qu'on pourrait parler.
Sean : Oh, ce n'est pas vraiment nécessaire, Julia.
Julia : Non, Sean...
Sean : Écoute, Je suis désolé d'avoir été si réticent à signer ça.
Julia : C'est de ça que je voulais parler. J'ai pensé que...
Sean : Pas besoin. Tu avais raison, Julia. C'est moi qui reste dans cette façon de penser et de te voir toi... et nous. Tu as fait le plus dur. Tu as fait face à la réalité.
Julia : Je ne suis plus sûre de savoir ce qu'est la réalité.
Sean : La vérité, Julia, est que tu mérites de prendre ton envol. Tu mérites de vivre la vie dont tu as rêvé. Nous le méritons tous les deux. Et nous avons essayé, encore et encore, et... aucun de nous ne peut rendre l'autre heureux, n'est-ce pas ?
Julia : Non. Es-tu en train de dire que tu es d'accord pour divorcer ?
Sean : Oui. Je les ai signés.
Julia : Merci.
Annie : Salut, m'man.
Julia : Hé ! Salut, chérie.
Sean : Amuse-toi bien avec ta maman. À plus, Jules ……………..
Annie : T'es prête à partir ?
Julia : Non, mon coeur, je ne pense pas.
Fin (Ecrit par Sophia81)