Scène 1 : Bureau de Sean
Christian : Dîtes-moi ce que vous n'aimez pas chez vous.
Joan Rivers : Vous plaisantez ? Tout ! Ma peau pend tellement que mon gynécologue a besoin d'une lampe de poche pour s'y retrouver. Non, sérieusement, c'est Barbara Buzzburger qui m'a donné votre adresse, d'après elle, vous êtes les meilleurs plasticiens de Miami. Bon, elle m'a aussi conseillé d'acheter un apart' en Floride en oubliant de préciser que c'était la salle d'attente de l’enfer !
Sean : Qu'est-ce que nous pouvons...
Joan Rivers : Je veux lui ressembler ! Joan Alexandra Molinski. Née à Brooklin, a passé sa jeunesse à Larchmont, diplômée de Barnard...
Sean : C'est vous ?
Joan Rivers : C'est moi. Naturelle. Le visage et la photo. Je veux ressembler à ça !
Christian : A une fille de quatre ans ?
Joan Rivers : Je préfèrerais que ce soit vous qui m'opériez.
Sean : Vous n'avez pas encore dit ce que vouliez exactement.
Joan Rivers : Avant tout, signez ça, si ça ne vous ennuie pas.
Christian : Un accord de confidentialité ? Mme Rivers, tout le monde est au courant que vous avez eu quelques... interventions.
Joan Rivers : Quelques interventions ? Je suis encore plus rafistolée que Frankenstein! Voilà ce que je vous demande, je veux que les médias soient tenus à l'écart jusqu'à ce que ce soit terminé. C'est pour ça que je suis venue à Miami, plutôt que New York ou Los Angeles. Une fois que je me montrerai au grand jour, on va se faire tous les talk shows, Opra, Larry King, Régis et Kelly, la couverture de People Magazine, je sais que c'est jouable !
Sean : Tant qu'on reste clairs sur le fait que signer ceci ne nous oblige, en aucun cas, à faire l'intervention.
Joan Rivers : Il n'y aucune forme d'obligation, je veux juste que vous n'en parliez à personne.
Christian : Excellent !
Joan Rivers : Bien. Voilà donc. J'ai toujours voulu avoir une jumelle pour savoir quelle tête j'aurais si je n'avais pas fait tous ces liftings....mais je n'ai pas de jumelle, je n'ai que moi. Je veux que vous m'opériez pour me faire ressembler à la femme que j'aurais été si je n'avais jamais été Joan Rivers.
Christian : Je ne comprends pas. Vous voulez qu'on vous retouche le visage pour vous redonner votre apparence d'origine ?
Joan Rivers : Oui, oui, ce sera comme un petit coup de viagra pour ma carrière ! Je pourrai ressortir toutes les blagues que je faisais sur moi à l'époque avant toutes mes opérations ! J'avais d'excellentes blagues ! Je suis tellement moche que si je ne me cache pas le visage, je me fais coller un PV pour attentat à la pudeur. Je vieillis tellement mal que je peux me faire faire une mammographie et une pédicure en même temps.
Sean : Mme Rivers, avec toutes les interventions que vous avez subies, ce n'est pas un peu trop risqué, juste pour relancer votre carrière ?
Joan Rivers : Ce n'est pas que pour ma carrière... C'est aussi pour mon petit-fils, Cooper. On s'entend incroyablement bien, c'est probablement la relation la plus honnête que j'aie eue avec qui que ce soit dans ma vie. Il m'aime comme je suis.
Sean : Pourquoi voulez-vous changer alors ?
Joan Rivers : Je ne suis qu'une illusion ! Ecoutez, je sais que c'est moi qui ai démystifié la chirurgie plastique. C'est moi qui ai dit à toutes ces femmes au foyer, "vous n'aimez pas votre visage, changez-le !" Mais aujourd'hui je veux envoyer un autre message. Mon petit-fils, il est si......il est si pur ! Il est heureux comme il est ! Et je ne veux pas qu'il change ! Je ne veux pas qu'il grandisse en redoutant la vieillesse ! Je ne veux pas qu'il soit malheureux parce qu'il a de l'acné à 20 ans, ou parce qu'il perd ses cheveux à 40 ! Je veux juste qu'il sache qu'il n'y a pas de quoi avoir honte ! C'est l'ordre naturel des choses. Grâce à vous, je vais refaire la une des magazines ! ...avant.....après... Personne n'a jamais tenté un truc comme ça ! C'est de l'or en barre ! Dîtes-moi, ça ne me ferait pas de mal de faire une couverture, la dernière fois, ça remonte à 1994, les salopiots ! Alors quoi ? Je vous propose l'ultime opération de chirurgie plastique ! Vous êtes partants ?
Générique
Scène 2 : Maison d’Ava
Matt : Je ne te vois plus jamais sourire... Parle-moi, Ava... Dis-moi ce que je dois faire pour te rendre heureuse.
Ava : Je ne serai plus jamais heureuse.
Matt : On n'est pas heureux, là ?
Ava : Tu es dans un petit cocon douillet. Mais une fois qu'on aura quitté la sécurité du nid, ils seront toujours présents, avec leurs jugements et leurs critiques... Pour nous torturer... Ils ne comprendront jamais... A leurs yeux, notre relation est impie.
Matt : On a qu'à partir... On a qu'à partir et démarrer une nouvelle vie, ensemble... Allons à Paris !
Ava : Ma vie est ici, Matt...
Matt : On mangera des croissants toute la journée... On boira du vin et on fera l'amour...
Ava : Je ne peux pas, Adrian risque de revenir...
Matt : Tu as un téléphone portable...
Ava : J'ai des problèmes médicaux...
Matt : On trouvera un médecin à Paris, je prendrai des médicaments à la clinique de mon père en attendant.
Ava : Tu as toute ta vie devant toi.
Matt : Pas sans toi....tu souris... Dis oui, Ava... Dis oui !
Scène 3 : Bloc opératoire, opération d’une victime du découpeur
Liz : Mon Dieu, est-ce que ça va s'arrêter un jour ? Quatre victimes, ce mois-ci...
Sean : Les blessures de son visage semblent plus graves que les autres.
Liz : Il devient de plus en plus sûr de lui. On dirait qu'il a l'impression de ne pas en faire assez pour attirer l'attention ! C'est toi qui lui vole tous les gros titres dans les journaux.
Sean : Je ne le fais pas volontairement.
Linda : Alors pourquoi vous opérez encore une fois une de ses victimes, Sean ?
Sean : Parce que tous les autres plasticiens du coin ont la trouille de le faire. C'est un contrat moral. J'arrêterais si je pouvais, mais ce n'est pas possible. Lame de 15 !
Vision Escobar : Sean ! Ca roule, ma poule ?
Sean : Ca va me servir à quoi, ça, exactement ?
Vision Escobar : Tu es à l'origine d'une guerre, Sean... Il va te falloir un peu plus qu'un scalpel pour en venir à bout ! Hey, ma belle ! Comment va la jambe ?
Sean : De quoi vous parlez ?
Vision Escobar : Toi et le Découpeur, mon pote ! Tu te souviens de ce qu'il a dit ? Opère encore une fois une de ses victimes, et il va s'occuper de toi ! T'as demandé le moyen de l'arrêter ! Je te réponds ! Fais-lui la peau !
Sean : Tu sais mieux que quiconque que je suis incapable de me servir d'un flingue ! Lame de 15 !
Vision Escobar : Couille molle ! T'as peut-être besoin d'un peu plus de couilles au cul, frérot !
Sean : Tu sais que j'ai des couilles, si tu es en prison, c'est à cause de moi !
Vision Escobar : C'était ton heure de gloire, hein ? La vérité, c'est que si t'es un homme, c'est grâce à moi !
Sean : Arrête tes conneries !
Vision Escobar : C'est moi qui t'ai donné les couilles de prendre un flingue ! Je t'ai donné la force de risquer de tuer quelqu'un pour sauver ta peau, celle de ta famille et ton cabinet ! Je t'ai forgé le caractère ! A quoi ça t'a servi ? C'est quoi cette chanson à la con ? ……… Ouais, ça, j'aime ! Putain, ça me manque les années 80...
Sean : Coupe ça, je ne peux pas travailler dans ces conditions.
Vision Escobar : Tu crois que réparer son visage va changer quelque chose ? Tu veux rétablir un semblant de paix dans ce bordel, Sean ? Faut que tu te prépares à un duel avec le Découpeur ! Comme tu avais fait avec moi ! Je crois qu'elle a besoin d'oxygène...
Sean : Non, je ne recommencerai pas une deuxième fois !
Vision Escobar : Oh que si, car tu aimes vivre dangereusement ! Il est tellement renfermé sur lui-même, pauvre Sean... Il faut que tu flingues ce type ! Rétablis la paix et tue le Découpeur !
Liz : Tue le Découpeur !
Vision Escobar : Ne me dis pas que ce type te fait plus peur que moi, je suis jaloux, là !
Sean : Ferme-la !
Vision Escobar : Viens me la fermer !
Sean : Flingue !
Vision Escobar : Bien, prêt ? Vise ! Tire !
Il tire et se réveille dans son lit.
Scène 4 : Clinique
Christian : Qu'est-ce que tu fais ?
Matt : Oh, rien ! Heu... je voulais juste...
Christian : Temesta ? T'es en train de faucher des antidépresseurs ?
Matt : Ecoute, c'est pas la grande forme en ce moment, et j'ai pas eu le courage de les quémander et de subir un interrogatoire.
Christian : Helix ? Tu ne sais pas que c'est dangereux, l'auto-médication ?
Matt : Du calme, ils vendent ces trucs-là à l'école... Lâche-moi !
Christian : Le citrate de clomiphene n'a rien à voir avec le stress, connard ! J'en ai ras le bol de tes mensonges, Matt. Je ne sais pas ce que tu manigances mais il est clair que ces pilules ne te sont pas destinées. Soit tu me dis pourquoi tu volais ces médicaments, soit je t'emmène voir les flics et je leur conseille de te foutre en taule !
Matt : C'est bon ! Ces médicaments sont pour Ava. Je fais mes provisions.
Christian : Pourquoi ?
Matt : Parce qu'on s'en va. Pour toujours.
Scène 5 : Maison d’Ava
Ava : Allez-y, signalez-moi à la police. Je nierai tout en bloc, Matt corroborera mon histoire et la seule chose que vous aurez accomplie sera une action en justice contre votre propre fils.
Christian : Matt n'ira pas en prison, mais vous, si !
Ava : Le vol de produits pharmaceutiques est un crime, faites donc un peu de recherche personnelle avant de venir chez moi et de vomir vos menaces débiles. C'est bon la vodka. Si je me souviens bien, la dernière fois que vous êtes venu pour me menacer, vous n'en avez pas laissé une goutte. Buvez et foutez le camp …….. Très barbare ! Malgré votre diplôme de médecin et votre vernis de culture, quand il s'agit des femmes et de la façon de les traiter, vous êtes un homme des cavernes.
Christian : Je ferais attention à ce que je dis si j'étais vous...
Ava : Sinon quoi ? Vous allez me frapper ?
Christian : Si vous étiez un homme, après ce que vous avez fait subir à ma famille, vous seriez par terre...
Ava : ...et vous seriez sur moi, n'est-ce pas, Christian? Vous me désirez, hein ?
Christian : Quand vous mouillez, c'est de l'acide ! Si je vous pénétrais, ma bite exploserait !
Ava : Elle exploserait, c'est clair... Matt n'est pas là... ...mais bien sûr, vous le saviez déjà quand vous êtes entré en brandissant ce gros bâton dont vous avez peur de vous servir... Vous n'êtes pas en colère parce que Matt et moi sortons ensemble, vous êtes jaloux...
Christian : Vous êtes folle ! Permettez-moi d'éclaircir la situation. Je ne quitterai pas cette maison de damnés avant que vous acceptiez de rompre avec Matt. Je vous tuerai plutôt que de vous laisser emmener Matt à l'étranger.
Ava : Rien à branler des menaces à la con ! Vous voulez que j'arrête de voir Matt ? Obligez-moi ! Vous voulez que j'arrête ? Vous n'avez qu'une seule chose à faire, Christian. Obligez-moi à avoir envie de vous. Dominez-moi ! Vous n'avez pas les tripes ! Tout comme Sean ou Julia. C'est moi qui contrôle tout, et c'est pas prêt de changer ! Je vois maintenant que vous n'êtes pas différent des autres ! Une larve, soumise, terrifiée par la moindre chose. Je suis une femme intelligente mentalement et sexuellement. Vous me décevez, Christian. Au bout du compte, vous n'êtes qu'une grande gueule.
Christian : Je vais te montrer, moi !
Ava : Vas-y !
Ils s’embrassent, la jette sur le canapé
Christian : Tu l’as voulue, et bien tu vas l’avoir !
Ava : Non, pas ça...
Christian : Tu veux être dominée ? C'est fait ! ………………..
Christian s’arrête net, se relève, se rhabille et s’en vas
Ava : Qu'est-ce qu'il y a ? Je suis trop femme pour toi ?
Scène 6 : Bureau de Sean
Inspecteur : Non, Sean, je ne peux pas cautionner ceci !
Sean : C'est la seule façon de mettre un terme à tout ça !
Inspecteur : Quand ?
Sean : Je ne sais pas, à la fin de la semaine ? Vous retirez les agents qui surveillent la maison, pour lui montrer que je suis vulnérable.
Inspecteur : On reste dans la maison...
Sean : Non, il est malin, il le sentira. On ne le dit à personne, que ce soit ma famille, mon partenaire, à personne. Je serai seul avec lui, juste moi. Une fois qu'il pensera avoir obtenu ce pourquoi il est venu, vous entrerez en scène ……… On est un peu occupés, là...
Christian : Ca peut pas attendre ! …………….
Sean : J'espère pour toi que c'est important.
Christian : Oh que oui …… Ava est un homme.
Scène 7 : Maison de Sean, dans la cuisine
Christian : Alors ?
Sean : C'est pas fini.
Julia : Tu es sûr que le manque de profondeur de son canal vaginal n'était pas naturel ?
Christian : Crois-moi, c'était pas quelque chose de naturel.
Julia : Tu es plasticiens, d'accord, mais comment tu peux en être si sûr ?
Christian : Elle est la perle rare des transsexuels, absolument parfaite !
Sean : J'ai appelé Abe Ruckman à la clinique des opérations pour transsexuels, Stéphanie Duncan au centre d'identité des gènes dans le Colorado, personne ne la connaît, Ava Moore n'a jamais existé.
Julia : ...en tant que femme, tu veux dire.
Sean : Ecoute, Julia, je pensais que c'était complètement aberrant jusqu'à ce que Christian me montre la liste de médicaments que Matt était en train de voler.
Julia : C'est du Chinois pour moi.
Christian : Les composants sont très ciblés. Spirolactine pour la poitrine, développement des mamelons. Premarin contre la sècheresse vaginale, tout ça prescrit à des doses de malade !
Julia : Ca ne peux pas être un dérèglement hormonale ?
Sean : Non, impossible !
Christian : On va devoir en parler à Matt.
Julia : Non. Si tout ça s'avère être vrai et qu'il l'apprend, il ne s'en remettra jamais. Il sera stigmatisé à vie ! Et s'il apprend que tu as baisé sa petite amie, il ne te pardonnera jamais et il ne te fera plus confiance, Christian.
Christian : Quoi ? C'est elle qui m'a sauté dessus.
Inspecteur : Les caméras de la chambre fonctionnent parfaitement, Sean tout comme celle de la salle-à-manger.
Christian : C'est quoi tout ça ?
Sean : Je suis en train de faire installer un nouveau système de sécurité. Merci, on se voit plus tard.
Inspecteur : D’accord !
Sean : Je ne trouve rien.
Julia : Laisse-moi essayer.
Sean : Ce qui est clair, c'est qu'on ne peut pas débarquer chez elle et l'attaquer sans preuves irréfutables. Il nous reste peu de temps avant son départ.
Julia : Au moins, elle pense comme une femme.
Sean : Hermès ?
Julia : Tu te souviens la fois où Susan avait engagé un détective privé pour suivre son mari ? Il lui avait parlé d'un site sur lequel on peut voir l'état des comptes de n'importe qui. Et Ava Moore dépense vraiment beaucoup chez Hermès à Vienna en Virginie.
Sean : C'est pas très loin Baltimore de Vienna ?
Christian : Quel âge a Adrian ?
Julia : 17 ans, comme Matt.
Christian : Il y a 17 ans si tu voulais changer de sexe, il n'y avait pas trente-six endroits où aller.
Scène 8 : Aéroport
Liz : La personne que vous devez voir à John Hopkins s'appelle Carol, ex-Carlos, elle y travaille depuis 10 ans.
Sean : On lui a laissé cinq messages sans succès, tu pense que le fait de se montrer en personne changera quelque chose ?
Liz : La communauté des transsexuels est très protectrice, ils ne s'ouvriront pas à des inconnus. Pour gagner leur confiance, il faut les rencontrer.
Christian : Comment deux inconnus vont réussir à gagner la confiance de qui que ce soit en cinq minutes ?
Liz : Pour l'amour de Dieu, Christian, tu as entourloupé la moitié de la population féminine de Miami. Sans oublier les transsexuelles...
Christian : Un seul ! et Ava a réussi à tromper tout le monde.
Liz : Pas tout le monde, je savais bien qu'il y avait une raison pour laquelle elle ne m'attirait pas.
Sean : Si notre charme naturel ne marche pas, tu as d'autres idées ?
Liz : Soyez compréhensif, essayez de les convaincre que vous êtes des professionnels qui essayent d'aider Ava, que vous vous faites du souci pour sa santé.
Sean : Je ne sais pas si je vais réussir à mentir...
Christian : ...moi, si ! Allez, on est en retard.
Scène 9 : Armurerie
Vendeur : Celui-ci est un modèle très fin et résistant, avec une poignée en caoutchouc, parfait pour assurer une bonne prise. Un excellent choix pour le barbecue et la préparation de la viande. Lui, c'est celui que je préfère. Un Buck Nighthawk. Très discret. Il est vendu avec un étui en nylon. Sa lame en métal est ultra-résistante, peu importe ce sur quoi vous allez l'utiliser. Vous avez d'autres questions ?
Adrian : Oui. Lequel vous conseillez quand on veut étriper quelqu’un ?
Scène 10 : Centre pour transsexuels
Patient 1 : Je suis allé dans des toilettes pour hommes dans un restaurant hier. Je n'ai jamais été aussi terrifié.
Thérapeute : Ca fait cinq ans que vous êtes un homme, vous avez sûrement déjà utilisé des toilettes pour hommes depuis votre intervention, non ? Alors pourquoi cette peur ?
Patient 1 : C'était des urinoirs... Tous les mecs pissaient les uns devant les autres. Le gars, à côté de moi, il allait peut-être remarquer que c'était un pénis tout neuf et il allait vouloir me bastonner...
Thérapeute : Y’a plein d’hommes qui sont gênés de pissé a coté d’un autre homme.
Patient 1 : Je sais, mais moi j’avais peur carole, tu sais ce que c’est d’avoir peur ?
Thérapeute : Oui …………..... Les aéroports. Réussir à passer la douane en tant que femme... La vache, depuis les attentats du 11 septembre, ils sont si attentifs au moindre détail maintenant... Si vous réussissez à passer la douane et qu'ils n'y voient que du feu, ça veut dire que vous êtes vrai ! …… C'est une réunion privée, puis-je vous aider ?
Christian : Nous recherchons Carol Nelson, en salle 305...
Thérapeute : Et vous êtes ?
Christian : Je suis le docteur Christian Troy et je vous présente mon partenaire, Sean McNamara. Nous avons essayé de vous contacter. Sophia Lopez nous a fourni vos coordonnées.
Thérapeute : Bon, on va faire une petite pause, allez vous détendre un peu et grignoter quelque chose......et on se revoit d'ici une dizaine de minutes.
Patient 1 : Merci
Thérapeute : En quoi puis-je vous aider ?
Sean : Nous sommes chirurgiens plastiques, nous sommes venus de Miami pour avoir des informations sur un patient.
Thérapeute : Vraiment ? Vu que vous êtes des chirurgiens et des amis de Sophia, vous savez probablement que les dossiers des gens ayant changé de sexe sont aussi secrets que des plans de construction d'armes nucléaires.
Sean : Nous en sommes conscients et nous comprenons parfaitement.
Thérapeute : Qui est le patient ?
Sean : Son nom actuel est Ava Moore ……………………………
Christian : Mon partenaire est le chirurgien qui a opéré Sofia, il l'a sauvée d'une intervention loupée...
Thérapeute : C'est touchant... mais ça ne change rien, messieurs. Vous voyez ces gens, ils sont fragiles. Alors pourquoi, moi, je devrais trahir leur confiance ? Si Ava Moore veut son dossier, pourquoi ne nous a-t'elle pas contactés ?
Sean : Parce qu'Ava a peur. Il y a dix sept ans, quand elle a été opérée, il n'y avait pas de communauté. Elle a besoin d'aide.
Christian : Sa paroi vaginale a cédé et sa vessie est passée à travers. Pour qu'on puisse s'en occuper, on a besoin de voir son dossier, elle dit qu'elle a eu un choc à l'anesthésie lors de sa première intervention. Notre seul but est d'aider Ava. Nous ne voulons pas mettre sa vie en jeu.
Thérapeute : Ce n'est pas à moi qu'il faut parler. Vous devez voir son chirurgien, il est à la retraite et c'est lui qui a son dossier. Où habite-t'il ?
Scène 11 : Dans les jardins d’un domaine
Sean : Dr Barett Moore ?
Dr Moore : Je vous attendais, docteurs. Je crois que vous connaissez ma femme ……………
Scène 12 : Maison du Dr Moore
Dr Moore : Pollinisateur. Des hybrides. Les premieres orchidées hybrides furent faites en 1858, depuis le processus a été grandement accéléré mais à cause de leur évolution artificielle et anormale, il est impossible de récupérer un pollinisateur utile, et la pollinisation manuelle n'est pas fiable et prend trop de temps. Il y a des mystères à résoudre.
Sean : Vous avez arrêté la médecine pour devenir botaniste ?
Dr Moore : J'ai arrêté la médecine car mon travail était accompli. Toutes les orchidées, ici, ont été altérées. Chacune évoluant pour devenir de nouvelles espèces, changeant leur identité...
Christian : Vous avez maîtrisé la technique sur les humains, pourquoi se tourner vers les fleurs ?
Dr Moore : Parce qu'elles sont fidèles et ne déçoivent jamais. La médecine et les humains sont si facilement... corruptibles.
Sean : Votre travail sur Ava Moore est fantastique, c'est le travail d'un génie de la médecine au sommet de son art.
Christian : Pourquoi arrêter alors que vous étiez au plus haut de votre succès ?
Dr Moore : Avery Tanner est la personne responsable du succès que j'ai connu. C'était un promeneur, ce qui veut dire qu'il "accompagnait" les riches femmes qui étaient en mal de causes philanthropiques. Il était très beau et particulièrement intéressé par le travail d'un jeune médecin inexpérimenté. Il amenait ces femmes à mes meetings et jouait de ses charmes pour qu'elles fassent don de grosses sommes d'argent pour des recherches médicales qu'elles ne comprenaient pas. Au début je pensais que, vu qu'il était homosexuel, le monde de la transexualité l'attirait à cause des possibilités que cela lui ouvrait, mais......ce n'était pas le cas. C'est moi qui l'attirait. Nous sommes devenus proches, mais je ne pouvais pas faire les choses qu'il voulait car ce n'était pas dans ma nature. Un soir, Avery est venu chez moi, désespéré, au bord du suicide et il m'a demandé si je l'opérais pour devenir une femme, pourrais-je l'aimer ? Et... je croyais en être capable... L'opération qui a suivi fut......parfaite. Merci, Harry, vous pouvez disposer. Pour tout le monde, nous étions comme n'importe quel couple, mais sexuellement, je......je ne pouvais pas oublier... Elle a pensé qu'un enfant pourrait rendre normal quelque chose qui ne l'était pas, alors on s'est mis d'accord, mon assistante serait fécondée avec mon sperme et porterait notre bébé. Après la naissance d'Adrian, les choses avaient l'air d'aller mieux, mais peu de temps après, elles se sont détériorées. Je ne pouvais pas lui donner ce qu'elle voulait. Ce n'était pas de sa faute. C'était moi, le raté ! Je ne pouvais pas la voir, elle. Je ne pouvais voir que mon travail.
Sean : Alors elle est partie ?
Dr Moore : Je suis revenu chez moi d'une conférence, un jour et ils étaient partis, je n'en ai plus jamais entendu parler ………… Comment va-t'elle ?
Sean : Elle a abandonné la philanthropie et elle est devenue conseillère en vie.
Dr Moore : L'ultime créature de transformation, transformant les autres... C'est poétique, docteurs, vous ne pouvez pas le nier.
Christian : Son comportement est loin d'être poétique....plutôt prédateur...
Sean : Ava Moore couche avec mon fils de 17 ans et le vôtre.
Dr Moore : Coucher avec des adolescents est compréhensible, ils n'ont pas l'expérience nécessaire pour la démasquer. J'avais prévu une dernière intervention. La reconstruction de la paroi vaginale. La rendre moins contigüe. Je pensais que ça lui apporterait un semblant de paix, de certitude, mais je n'ai jamais pu la trouver.
Sean : Ca nous aiderait de pouvoir voir son dossier.
Dr Moore : Vous savez que vous ne pouvez pas me demander ça.
Christian : On ne peut pas la confronter sans une preuve.
Sean : Vous n'avez pas pu sauver votre fils de ses griffes, Dr Moore. Donnez-moi au moins une chance de sauver le mien.
Scène 13 : Appartement de Julia
Sean : Je peux entrer ?
Julia : Je t'en prie.
Sean : J'aurais dû t'appeler avant. Ton ami est là ?
Julia : Kevin ? Non il travaille.
Julia : Tu l'as obtenu ?
Sean : Oui et je t'ai apporté autre chose, tu n'en auras certainement pas besoin mais bon, quand Kevin n'est pas là...
Julia : Arrête de faire ça !
Sean : Faire quoi ?
Julia : Passer me voir pour me donner une bombe lacrymogène, m'inviter à rester à la maison, tu n'as pas besoin de me protéger, c'est toi qu'on a attaqué !
Sean : On est peut-être séparés mais j'ai quand même le droit de me faire du souci à ton sujet.
Julia : Moi, je me fais du souci pour toi.
Sean : Pourquoi ? Je vais bien.
Julia : Ne fais rien de débile pour prouver que tu es courageux. On le sait tous ! ……………. Matt a accepté de vous voir ?
Sean : Oui, on va manger avec lui.
Julia : Parfait. Soyez direct mais allez-y calmement.
Sean : Tu es sûre que tu veux affronter Ava toute seule?
Julia : Oui, c'est moi qui l'ai amenée dans sa vie, c'est à moi de la faire partir !
Sean : Ca faisait longtemps que je ne voyais plus Julia en toi, mais juste ma femme. J'aime bien.
Scène 14 : Dans un restaurant
Ava : Qui est au courant ?
Julia : Nous trois, Sean, Christian et moi.
Ava : Les villageois en colère armés de leurs torches......tous réunis pour chasser le monstre à qui le savant a donné la vie !
Julia : Je ne crois pas que tu sois un monstre, Ava. Je pense que tu es une personne seule et triste qui agit comme un monstre pour faire face à ses démons intérieurs.
Ava : Fais attention à ta manière de parler, montre-moi un peu de respect ! Je suis une femme, je me fous de ce qui est écrit dans ce dossier !
Julia : Rompt avec mon fils et disparais de nos vies !
Ava : Ou quoi ?
Julia : Ou je lui raconterai tout. Et du coup, tout le monde connaîtra ton secret si bien gardé. Comme tu sais si bien, les secrets s'ébruitent facilement. L'as-tu aimé au moins ?
Ava : J'aimais le fait qu'il m'aime.
Scène 15 : Dans un restaurant
Matt : Ecoutez, je l'aime et je l'aimerai toute ma vie alors, si c'est encore un de vos stratagèmes pour me montrer qui elle est vraiment, ce n’est pas la peine! Je sais qui elle est vraiment, ce qui n'est pas votre cas.
Sean : C'est bon, on arrête les menaces, Matt. Ce n’est pas pour ça qu'on est là.
Christian : On est là pour t'aider... à 200 %.
Sean : On respecte ton choix, quel qu'il soit.
Matt : C'est elle que je choisis. On s'en va la semaine prochaine.
Scène 16 : Dans un restaurant
Julia : On te laisse jusqu'au début de la semaine pour rompre et disparaître....
Scène 17 : Dans un restaurant
Christian : et si tu as besoin de quoi que ce soit, de l'argent, ou d'un endroit où habiter avec Ava, on veut que tu saches qu'on est là.
Matt : Vous êtes sérieux ? Je comprends rien, qu'est-ce qu'il vous arrive, pourquoi maintenant ?
Sean : Pourquoi, tout simplement parce que tu as grandi, tu n'es plus un enfant, Matt. Tu es un homme, et on agit comme tel.
Christian : Si tout se passe bien avec Ava et que tu trouves un job à Paris, eh bien, tant mieux !
Matt : Et si ça ne se passe pas comme ça ?
Sean : J’espère que tu ne souffriras pas trop. Mais tu pourras rentrer à la maison, si tu en as envie.
Scène 18 : Dans un restaurant
Ava : Je ne sais pas où aller, je n'ai personne, je n'ai plus Adrian...
Julia : Je ne me fais pas de soucis pour toi. Et d'après ce que j'ai vu, tu es une battante! Les battants se refont une vie, ils renaissent des cendres de leurs échecs tout comme les phœnix qui s'envolent vers de nouveaux horizons !
Ava : Bon, Julia, la boucle est bouclée, c'est toi qui me donne des conseils, maintenant.
Julia : Pour te dire la vérité, Ava, tu es une excellente conseillère en vie. Sans toi, et ce que tu m’as obligée à vivre, je ne serais pas capable de te tenir tête aujourd'hui.
Ava : Je ne vais pas capituler si facilement, Julia. Vous voulez que je m'en aille, parle à tes médecins.
Julia : Qu'est-ce que tu leur veux ?
Ava : Qu'ils me finissent, qu'ils corrigent le seul défaut qui a révélé qui j'étais.
Scène 19 : Salle d’opération, opération d’Ava
Sean : Cette opération prendra moins d'une heure. Vous serez rétablie dès demain.
Ava : J'ai eu horriblement mal lors de ma dernière vaginoplastie. J'aurai mal aussi cette fois ?
Christian : Le dernier extenseur sera désagréable, mais le canal était déjà bien creusé, pas assez pour moi, c'est tout.
Ava : Vous pensez que c'est drôle, hein ? Je dois vraiment vous faire marrer !
Christian : En fait, Ava, je pense que vous êtes une des personnes les plus fascinantes que j'aie rencontrées.
Ava : Vous avez déjà fait beaucoup de ce genre d'opérations ?
Sean : Non, c'est pour ça qu'on a demandé de l'aide à un expert.
Dr Moore : Bonjour, Ava. Tu es plus belle que jamais. Adrian, quel genre d'homme est-il ?
Ava : Comme toi, intelligent, beau, en conflit avec lui-même...
Dr Moore : J'aimerais le voir.
Ava : Je ne sais pas où il est......ni s'il reviendra un jour... Je dois en finir une bonne fois pour toutes, Barett. J'en ai assez de me sauver...
Dr Moore : Ne t'inquiète pas, c'est pour ça que je suis là. Je vais finir ce que j'ai commencé.
Liz : Comptez de 10 à 0.
Ava : 10... 9... 8... 7.....................................................................................................................
Scène 20 : Maison d’Ava
Matt : Ava, je les ai ! Je les ai !
Ava : Quoi ?
Matt : Je disais que je les ai, deux billets première classe pour Paris.
Ava : Super, j'imagine que tu as pompé sur ma carte de crédit.
Matt : C'est que tu m'avais demandé de faire.
Ava : Oui, je sais, peut-être que tu aurais pu essayer de me faire une surprise et les payer toi-même !
Matt : C'est quoi le problème, encore ?
Ava : Toi ! Tu bouffes comme un porc sur un canapé à 25000 dollars et tu attends que maman nettoie ton bordel, je peux plus le supporter !
Matt : Je suis désolé ! Je ne voulais pas foutre le bordel !
Ava : Et pourtant c'est le cas ! C'est normal, les garçons foutent le bordel, quand ils boivent, ils laissent les traces de leur verre sur les tables laquées, ils ne lavent pas leur linge... De toute façon, ils sont incapables de s'assumer jusqu'à ce qu'ils aillent à la fac...
Matt : Oui mais moi, je ne vais pas à la fac, je vais à Paris avec toi.
Ava : Putain !
Matt : Quoi ?
Ava : Une autre trace de verre, c'est toi qui as fait ça ?
Matt : Je ne sais pas Ava, tu as tes règles ? Ecoute, t'es stressée et en colère. J'ai compris. Tu as besoin de vacances. Regarde, j'ai acheté un backgammon et des livres de mots fléchés.
Ava : J'aime pas le backgammon et je ne vais pas à Paris avec toi, c'est tellement cliché !
Matt : Qu'est ce qu'il s'est passé entre le moment où je suis parti et maintenant ?
Ava : Ca ne me va plus, Matt. J'ai déjà été une mère, j'ai pas envie de recommencer avec toi. Faire semblant de te considérer comme un homme alors que tu n'en es pas un, ça devient pénible à la longue. J'ai besoin d'un vrai compagnon. Il y a des choses que je ne veux pas accepter, des choses liées à l'âge... Des choses qu'il est absolument impossible que tu comprennes.
Matt : Tu as peur de l'inconnu, j'ai compris. On doit rester ensemble, comme on a toujours fait, on doit être forts !
Ava : Non, c'est toi qui as besoin d'être fort, Matt, on a eu une aventure et c'était génial, mais on n'a pas ce qu'il faut pour construire quelque chose de solide, on ne peut pas construire une relation basée simplement sur le sexe. C'était inévitable et dans l'ordre des choses. Un jour, tu le comprendras. Tu as encore des affaires ici ?
Matt : Non. Tout est là.
Ava : Bien, sois un bon garçon et va-t'en. T'as entendu, dégage, Matt, c'est fini !
Scène 21 : Bureau de Sean
Joan Rivers : Ce n'est absolument pas nécessaire, vous n'avez pas besoin de me montrer ça !
Christian : Nous serons plus à l'aise de savoir que vous êtes complètement informée sur l'intervention, c'est tout.
Joan Rivers : J'ai pas le temps de regarder vos trucs informatiques.
Sean : Il y plusieurs choses que nous voulions vous montrer. Regardez. Nous allons commencer par insérer un objet qui fonctionnera comme un ballon, pour élargir la peau aux endroits où elle a été liftée afin qu'elle puisse pendre naturellement. L'intervention suivante consistera à prélever du tissu de votre dos afin de le greffer sur votre poitrine, afin que vos seins retrouvent leurs poids et inclinaison naturelle.
Joan Rivers : En d'autres termes, je vais marcher sur mes seins, c'est bon, j'ai compris !
Christian : Nous ferons ensuite d'autres greffes...
Joan Rivers : Bla, bla, bla, s'il vous plaît, je vais être en retard pour mon émission ! Allez droit au but !
Sean : Absolument.
Joan Rivers : C'est qui, ça ?
Christian : C'est vous, Mme Rivers, c'est la tête que vous auriez si vous n'aviez pas fait d'opérations de chirurgie esthétique.
Joan Rivers : C'est écroulant ! Qui est-ce ?
Sean : Ces images de synthèse ne sont que des approximations du processus de vieillissement.
Joan Rivers : Cette mémé ressemble à E.T. !
Christian : C'est ce que vous vouliez.
Joan Rivers : Non, c'est pas ce que je voulais, ce que je voulais, c'était ressembler à une grand-mère pour Cooper, mais pas à ce tas de merde ! C'est quoi le problème ? Le gamin m'adore, je le fais rire, quand il me voit, il court dans mes bras, si je ressemble à ça, il va se sauver !
Sean : Je croyais que vous vouliez être naturelle.
Joan Rivers : Vous savez ce qui est naturel ? L'évolution ! Cooper ne vit pas à l'âge de pierre ! Il vit en 2004 ! On a la pince à épiler, l'acide alpha hydroxide et la chirurgie plastique. Dieu merci, car si je ressemblais à ça, vous imaginez un peu la tronche que j'aurai à 90 balais ?
Christian : Je suis content qu'on ait réglé ça suffisamment tôt.
Joan Rivers : Moi aussi ! Merci beaucoup de m'avoir prévenue ! Prenez-moi un rendez vous demain pour un autre lifting. Ben quoi ? Je suis dans le coin, ça m'occupera ! ……………………………………………
Sean : Alors... tu fais quoi, ce soir ?
Christian : On dirait bien que je vais préparer le lifting de Mme Rivers.
Sean : Julia passe à la maison avec les enfants. Matt habite avec elle, en ce moment, c'est pas la grande forme depuis la rupture avec Ava. Tu veux venir et casser la croûte avec la famille?
Christian : Je ne savais pas que Julia voulait que je refasse partie de la famille après tout ce qui s'est passé.
Sean : On a dit à Matt qu'il pouvait compter sur nous. Après ce qui vient de se passer, on a tous besoin d'être présents.
Scène 22 : Maison d’Ava
Adrian : Salut maman...
Ava : Mon Dieu... Adrian...Je me faisais du souci...Où étais tu ?
Adrian : J'ai squatté des vieux bateaux... tu sais le cunanan thing. T'en as rien à foutre de toute façon...
Ava : C'est faux !
Adrian : Tu t'en vas ?
Ava : A Paris... et tu viens avec moi !
Adrian : Moi et Matt, c'est ça ? On forme une sacrée famille, hein ?
Ava : Non, Matt et moi, c'est fini.
Adrian : Tu veux savoir ce que je pense, maman ? Je pense qu'il t'a larguée ! Il t'a larguée et t'es toute perdue car tu ne supportes pas de perdre ! Donc maintenant, tu nous laisses tous en plan, car ça, tu sais faire !
Ava : J'avais peur que tu sois parti pour de bon......mais là on peut repartir à zéro, toi et moi.
Adrian : On arrête toutes ces conneries maintenant ! On est tous pourris jusqu'à la moelle.
Ava : D'accord, viens avec moi, on en parlera dans l'avion. Regarde, j'ai deux billets. On ne sera que tous les deux, c'est ce que tu as toujours voulu...Toi et moi, Adrian...Tout le reste n'a pas d'importance.
Adrian : Je ne te crois pas......et ça me tue........................... (Il se plante un couteau dans le ventre) …………… Je t'aime.
Ava : Non...
Adrian : Je voulais être certain que tu ne me quitterais plus...
Ava : Non, non, non, nonnnnnnnn
Scène 23 : Maison de Sean
Diner de Famille, Sean, Julia, Christian, Matt, Annie ………………………………….
Sean : Je t'aime, tu sais.
Julia : Moi aussi, je t'aime...pour toujours...
Christian : Je vais t'aider à débarrasser.
Scène 24 : Maison d’Ava
Elle reste allongée contre le corps d’Adrian sans vie
Scène 26 : Maison de Sean
Christian : On se voit demain …………………. Verrouille bien cette porte !
Sean : Oui
Scène 27 : Aéroport
Agent : Excusez-moi, madame. Pourriez-vous retirer vos lunettes, s'il vous plaît ? ….. Puis-je voir votre passeport, s'il vous plaît ? ……………. Merci, Mme Moore, faites bon voyage.
Ava : Merci
Scène 28 : Maison de Sean
Il est allongé dans son lit, une arme dans la main
Scène 29 : Dans une habitation
Le découpeur s’approche de sa victime, une seringue a la main
Scène 30 : Maison de Sean
Sean, charge l’arme et attends
Scène 31 : Dans une habitation
Le découpeur s’approche du lit, il regarde sa victime …………… Christian se réveille, le découpeur le paralyse
Scène 32 : Maison de Sean
Il attend serin sur son lit
Scène 33 : Appartement de Christian
Christian est paralysé dans son lit, une larme coule sur sa joue, le découpeur lève son couteau et le rabaisse rapidement
FIN (Ecrit par Sophia81)