Scène 1 : Bureau de Sean
Sean : Dîtes-nous ce que vous n'aimez pas chez vous, Mr Connors.
Christian : Avant de commencer, j'aimerais juste dire que mon partenaire et moi sommes de grands fans de vos articles.
Sean : On les lit au petit-déjeuner.
Christian : J'ai bien aimé celui où vous vous torchiez le cul avec des feuilles. L'article qui décrit comment vous avez vécu un mois en recréant les conditions de vie des colons du 18ème siècle pour démontrer les aléas de la vie moderne.
M. Connors : C'est marrant de voir que vous ayez été marqué par mes habitudes scatologiques. Moi je me rappelle que ma femme était ravissante en culottes bouffantes.
Mme Connors : La vie privée, c'est pas évident avec lui.
Christian : En quoi pouvons-nous vous aider ?
M. Connors : J'aimerais bien avoir des nichons.
Sean : Vous voulez dire des implants pectoraux.
M. Connors : Non, non, des vrais nibards, comme les femmes. Amy a récemment perdu un sein à cause d'un cancer. Nous étions tous les deux surpris de voir à quel point l'image qu'elle avait d'elle-même, son identité sexuelle étaient liées à sa poitrine. Je veux simplement faire quelque chose de radical, en solidarité avec elle, pour essayer de comprendre ce qu'elle a vécu, et comprendre les femmes et leur poitrine en général.
Mme Connors : Et il a signé un contrat pour un livre.
M. Connors : "Prête-moi tes nichons pour une heure." Et tous les bénéfices iront au centre hospitalier dans lequel Amy est traitée.
Christian : Bien, Mr Connors, pensez-vous les garder de façon permanente ?
M. Connors : Non, à peu près un an, je pense.
Sean : Quelle taille ?
M. Connors : Comme elle.
Mme Connors : Bonnets C, je me suis dit qu'après ma mastectomie, je pourrais leur donner un petit coup de boost.
Sean : Mr Connors, sans tenir compte de l'inflammation, de la douleur et des risques d'infection, il faudra intervenir à nouveau après vous les avoir retirés pour réparer les relâchements musculaires.
Christian : Il y aura aussi le risque de cicatrices vicieuses.
M. Connors : Désolé, les gars, vous venez me donner encore plus envie. On n'a rien sans rien, en plus ce que je vais endurer n'est en rien comparable à ce qu'elle a vécu. C'est mon livre. Alors, qu'est-ce que vous en dîtes ?
Scène 2 : Clinique
Christian : Attrape-moi ça ! Tâte-moi un peu le dernier cri en matière d'implant bonnets C, partenaire ! FedEx vient de nous apporter une livraison de nichons qui devrait nous durer 6 mois !
Sean : J'aime bien la nouvelle texture ! Envoie-moi un bonnet B !
Christian : Attention la tête !
Liz : J'imagine que c'est une sorte de rituel que les mâles font pour se rabibocher !
Christian : Quoi de neuf, Lizzie ? Tu connais les hommes.
Liz : Non, mais je suis contente qu'on en opère un. C'est le modèle que vous allez lui mettre ?
Christian : On ne va pas l'opérer.
Sean : Bien trop de risques.
Liz : C'est au profit du centre hospitalier de sa femme. Vous ne voyez pas le bien que ça peut engendrer?
Christian : Bien pour le centre hospitalier, désastreux pour nous.
Sean : Personne ne va nous prendre au sérieux ! C'est comme un coup de pub de mauvais goût !
Liz : Je voudrais vous poser une question. 70% de votre business consiste à mettre des implants mammaires. Pour vous c'est aussi facile que de couper un pain au chocolat en deux.
Christian : Ce n'est pas naturel de les mettre dans un homme.
Liz : Ce n'est pas plus naturel que de défigurer une femme en lui mettant des nichons dix fois trop gros.
Sean : On ne défigure pas les femmes.
Liz : Oui, c'est vrai, vous les améliorez. Pourquoi on ne pourrait appliquer la même règle pour Isaac Connors ? Cet homme veut des faux nichons, non pas pour changer l'image qu'il a de lui mais pour montrer au public cette maladie. Si Mr Connors n'est pas le parfait candidat pour cette intervention, je me demande qui peut bien l'être !
Générique
Scène 3 : Maison de Sean, dans la cuisine. Sean fait un prélèvement de sang a Annie.
Sean : T'es une grande fille.
Annie : Je pensais que ça ferait plus mal.
Sean : Tu as été très brave, mon cœur …. (Téléphone sonne)
Annie : Salut, maman ! Papa vient de me faire une prise de sang pour voir si j'avais pas du diabète.
Julia : Du diabète ? Passe-moi papa, s'il-te-plaît.
Sean : Quoi ?
Julia : Sean, pourquoi tu lui fais une prise de sang ?
Sean : Va mettre tes chaussures, mon cœur, on s'en va dans cinq minutes. D'après toi ?
Julia : Sean, c'est complètement délirant ! Annie est ta fille !
Sean : Tu veux quelque chose de spécial ?
Julia : Oui...Je me suis pris un appartement à Marine Garden et......la cuisine n'est pas complètement équipée. J'aimerais bien passer récupérer la machine à expresso, tu ne t'en sers jamais. Tu seras dans le coin ?
Sean : Il n'y aura personne à la maison de toute la journée, tu peux venir quand tu veux avant cinq heures. Il y a autre chose ? Réglons tout maintenant comme ça tu n'auras pas à rappeler 36 fois.
Julia : J'aimerais bien aller chercher Annie après l'école et......lui faire visiter mon apart.
Sean : Non, je ne veux pas perturber ses habitudes.
Julia : Comment tu as réussi à pardonner à Christian et pas à moi ?
Sean : Je ne sais pas si je lui ai pardonné, Julia ! Comment oses-tu me demander un truc comme ça ? Je ne te dois aucune explication sur ce que je ressens. Annie peut rester chez toi ce week-end mais c'est la dernière fois jusqu'à ce qu'on se mette d'accord sur quelque chose de plus formel avec les avocats.
Scène 4 : Bureau de Christian
Christian : Toutes mes félicitations, tu es officiellement une pute maintenant !
Kimber : Tu as tout faux, je suis une femme d'affaires !
Christian : Et je suis le secrétaire d'Etat !
Sean : Mlle Henry, vous avez un rendez-vous, donc dîtes-nous ce que vous n'aimez pas chez vous.
Kimber : Son vagin ! C'est le prototype de la nouvelle Poupée Kimber Henry. La rolls des VS !
Sean : VS ?
Kimber : "Vraies Silicone". Vous ne connaissez pas, les poupées sexuelles ? Elle est faite en silicone de haut niveau, ça procure les mêmes sensations que la peau. Toutes ses articulations sont totalement flexibles et chacun de ses trois orifices crée un effet d'aspiration lors de la pénétration qui procure à l'utilisateur des orgasmes super intenses.
Christian : Y a-t'il eu un moment dans notre sordide relation où je t'ai dit que je serais intéressé par ce genre de débilité ?
Kimber : Ne joue pas les saintes nitouches, Christian. Des médecins, des juges, des femmes au foyer, des stars achètent des poupées silicone, et la plupart d'entre eux sont loin d'être aussi dépravés que toi !
Christian : Tu recommences à te droguer ?
Kimber : C'est le genre de questions grossières que tu poses à tous tes clients potentiels ? Excusez-moi, Dr McNamara, mais votre partenaire est un grossier personnage qui se la joue mais en fait, c'est un gros bœuf !
Sean : Vous n'êtes pas la première à le décrire comme ça Mlle Henry. Que pouvons-nous faire de plus que les créateurs de cette poupée ?
Kimber : Je n'aime pas la forme de son vagin. Il a l'air trop générique. Je voudrais qu'il soit attirant et joli. Les lèvres sont trop grosses. Vous voyez ? J'ai pensé à vous car vous sculptez la peau. Sachez que mon sexe a été homologué.
Christian : Je ne comprends rien. La dernière fois que je t'ai vue, tu prenais des leçons de diction et de théâtre, je voudrais bien savoir comment t'es passée de Lady McBeth à Lady Mcbaise ?
Kimber : J'ai arrêté de me voiler la face, Christian, voilà ce qui m'est arrivé. J'ai compris que ce n'étaient pas mes talents d'actrice qui intéressaient les gens, mais ma sensualité pure à l'état brut ! J'en ai eu assez de combattre qui j'étais vraiment.
Christian : Pourquoi t'admets tout simplement pas que t'avais pas la patience de développer tes talents d'actrice, alors tu t'es rabattue sur le porno.
Kimber : Tu m'as posé une question, tu veux que je te réponde ? Oui, j'ai fait un film X ! C'était un conte de fée érotique, je n'ai eu qu'un partenaire ! On avait tous fait le dépistage du sida et des autres MST. Il y a déjà 40000 précommandes pour le prochain film, c'est du jamais vu ! Mon contrat avec Flawless Video est pour tourner 5 films de plus. Après ça, je passe derrière la caméra, je deviens productrice, voire même réalisatrice. La poupée est la clef. Grâce à elle, je vais devenir une référence dans un milieu qui bouge beaucoup ! Miss Kimber va se vendre à 10000 dollars, j'en récupère huit.
Sean : Ne le prenez pas mal, il est évident que cette poupée est très bien faite mais ça ne reste que du caoutchouc, ce n'est pas réel !
Kimber : Parfois, docteur, ce n'est pas le "réel" dont vous avez besoin.
Christian : Les adultes doivent retourner au travail, maintenant, Kimber. Alors reprends donc tes deux vagins et rentre chez toi. Sean, on se voit en salle d'op.
Kimber : Avant de refuser, Christian, sache que Flawless Video est prêt à payer 50 000 dollars pour avoir le moule de la chatte parfaite de Miss Kimber.
Scène 5 : Bloc opératoire, opération de M. Connors
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Scène 6 : Salle de repos
Sean : Elle propose 50000 dollars, Christian, c'est beaucoup d'argent.
Christian : Arrête de te voiler la face, Sean, il n'y a qu'une seule raison pour laquelle Kimber est venue nous voir. Elle m'aime ! L'histoire du vagin n'est qu'une simple excuse. Cette fille est un danger public, vaut mieux l'éviter. Moi, c'est bon, j'ai déjà donné, largement. Moi je dis, on s'en occupe pas.
Sean : Je ne crois pas que t'aies réalisé combien on a perdu pendant tout le temps où on était censés se séparer. On a des employés à payer, les impôts, la semaine prochaine.
Christian : C'est très simple, Sean, c'est toi qui t'en charges.
Sean : Elle ne veut pas de moi, Christian, elle veut que ce soit toi qui t'en occupes. C'était vraiment très clair.
Christian : Si elle te dit non à toi, on saura donc qu'elle cherche les emmerdes. Si elle accepte, on n'a rien à craindre et on se met 50 patates dans les poches. Tu sais que j'ai raison …………..
Liz : Souriez !
Sean : Qu'est-ce que tu fait ?
Liz : C'est pour ma future plainte contre vous pour harcèlement que mon avocat recevra très prochainement si vous ne vous débarrassez pas de cette réplique scandaleuse, dégradante et sexiste de la femme d'après le macho moyen, dès demain.
Christian : Si tu essayais d'apprendre à la connaitre, Liz, tu verrais qu'elle est profonde.
Liz : Balancez la avant 9h demain matin, messieurs ! Bonsoir !
Christian : Elle a raison, Sean, on va devoir amener cette poupée chez les McNamara.
Sean : T'as pensé à ma fille ?
Christian : Enferme-la dans le placard. La poupée !
Sean : T'as qu'à la ramener chez toi !
Christian : Pour que je passe ma soirée avec la pétasse qui a essayé de me couper la bite ? Pas moyen ! Tu voulais faire cette intervention, à toi d'en assumer la responsabilité ! En fait, tu vas peut-être passer une bonne soirée, elle ne mange pas beaucoup, ça la dérange pas que tu te mates un match de boxe...
Sean : Je suis peut-être vieux jeu mais j'aime bien les femmes avec quelques défauts et un cerveau.
Christian : Regarde où ça t'a mené ! ………………………….. Désolé
Scène 7 : Salle d’examen
Sean : Je vais appliquer la crème pour la prothèse. Ah, bien joué, vous vous êtes complètement rasée !
Kimber : Je me suis fait faire ça il y a une semaine, c'est un "Brazilian Wax". C'est la première fois que vous voyez ça ?
Sean : D'habitude les patientes se font raser par Linda, l'infirmière. Ma femme se fait faire ce qu'on appelle "le maillot"......ce qui n'a rien à voir avec ça...Oui, c'est la première fois.
Kimber : Toutes les filles se le font faire, maintenant, docteur ………….
Sean : Dîtes-moi si la température de la pâte ne vous convient pas.
Kimber : C'est parfait. Je peux vous poser une question, Sean......je peux vous appeler Sean ?
Sean : Oui, bien sur
Kimber : Comment on appelle une personne qui aime la douleur ?
Sean : Un masochiste.
Kimber : Vous pensez que je suis une masochiste, Sean ?
Sean : Que voulez-vous dire ?
Kimber : Aujourd'hui quand vous m'avez dit que Christian ne pouvait...excusez-moi, ne voulait pas me voir en consultation, j'ai eu si mal que je ne pouvais pas respirer...Comment puis-je aimer quelqu'un au point de souffrir autant ?
Sean : Parfois l'amour et la haine semblent être le même sentiment …………………………….
Sean : Voici ce qu'on appelle le moule source. Je vais faire un moule en plâtre qui sera utilisé pour l'élaboration du moule vaginal de Miss Kimber.
Kimber : Ca n'a pas fait mal du tout !
Sean : Vu qu'on parle de la douleur, je ne pense pas que vous soyez une masochiste, Kimber. Je crois que vous êtes une personne qui a le cœur sur la main, peut-être un peu trop d'ailleurs. Moi aussi je suis un peu comme ça. On s'abandonne corps et âme aux gens qu'on aime.
Kimber : Alors, contrairement à Christian, vous ne pensez pas que je suis une pute paumée ?
Sean : Non, je ne le crois pas. J'admire votre combativité.
Kimber : Vraiment ? Vous m'admirez ?
Sean : J'aimerais être aussi bien dans mes baskets. J'aimerais que ma femme le soit aussi. Nous venons de nous séparer.
Kimber : Je suis désolée ……..
Sean : Quoi ?
Kimber : Ok...En parlant de changement, je sais que c'est pas du jeu mais personne n'en saura rien...Quand vous allez faire le moule, vous pourriez faire les lèvres un tout petit peu plus délicates ?
Sean : Je ne comprends pas.
Kimber : J'aimerais bien que mon vagin soit plus beau. Je pense qu'il pourrait être mieux.
Sean : Je pense qu'il est parfait.
Scène 8 : Chambre de M. Connors
M. Connors : Ca t'a fait aussi mal que ça, chérie ?
Mme Connors : Je me souviens que ce n’était pas très agréable...
M. Connors : ...pas agréable ? Là, c'est de la douleur, de la vraie ! J'ai l'impression qu'un éléphant m'écrase les cotes. Chapitre I: Les hommes sont des couilles molles, les femmes sont des lionnes ! On dirait Pamela Anderson ! Chérie ?
Mme Connors : C'est du beau travail, Dr Troy.
Christian : Je suis content que ça vous plaise. Ca va désenfler d'ici quelques semaines.
Mme Connors : Je peux les toucher ?
M. Connors : Oui, bien sûr, doucement. Tu aimes ? Moi, j'aime bien. Qu'est-ce qui ne va pas, bébé ?
Mme Connors : Je ne sais pas, je suis désolée, veuillez m'excuser.
M. Connors : Bien, vous êtes une femme, vous avez une idée sur ce qu'il vient de se passer ?
Liz : Le fait de voir ça lui fait revivre des moments durs de son cancer.
Christian : Exact !
M. Connors : J'aurais dû m'en douter ! Chapitre II : Les seins sont une sorte de paratonnerre !
Scène 10 : Maison de Sean, dans le salon. Sean regarde un match de Boxe en se saoulant
Julia : Allô ?
Sean : Tu as laissé 4 messages, ça a intérêt d'être important !
Julia : Je voudrais venir chercher le gaufrier.
Sean : Quatre messages pour un gaufrier ?
Julia : Je fais toujours des gaufres le week-end et j'aimerais qu'on garde certaines habitudes.
Sean : Tu connais les supermarchés, Julia ?
Julia : T'es tellement désagréable, Sean, je ne te reconnais vraiment pas !
Sean : Tu sais quoi, j'en ai marre d'être sympa, Julia ! Etre sympa ne t'a pas empêché de me trahir, ni ma famille d'être disloquée ! J'ai envie d'essayer quelque chose de nouveau !
Julia : Te fais pas des films, t'as jamais été sympa, tu gardais tout pour toi ! Tu refoulais l'amour, tu refoulais la colère !
Sean : Tu veux de la colère ? Tiens, prends ça ! (Il jette le téléphone contre le mur et se ressert un verre, la poupée de Kimber prend vie, et c’est le fantasme de kimber qui apparait a sa place)
Poupée / Kimber : C'est vraiment une salope, ta femme !
Sean : Je sais.
Poupée / Kimber : T'as besoin d'une femme qui ne répond pas. T'as besoin d'une femme qui te laissera te défouler sur elle ………………. (Sean se déshabille et e sert de la poupée brutalement)
Vision Julia : Sean, arrête, je t’en prie ! (Il continue) …………………………………
Poupée / Kimber : Vas-y bébé ! ……………….
Il termine et se met a pleurer ……………………
Scène 11 : Maison de Sean, il est sous la douche, on sonne
Sean : J'arrive, putain !
Kimber : Je suis désolée, Sean, les fabricants de la poupée ont besoin du prototype demain à 9h pour une expo à Las Vegas. J'ai appelé à la clinique, ils m'ont répondu que vous l'aviez emmenée avec vous. J'ai appelé ici plusieurs fois et je suis passée à tout hasard... Ca vas ?
Sean : Je suis juste un peu surpris, c'est tout.
Kimber : Vous avez mis le nouveau vagin ?
Sean : Non...
Kimber : Qu'est-ce qu'il lui est arrivé ?
Sean : C'est très embarrassant, Kimber... Je me suis amusé avec...
Kimber : C'était comment ?
Sean : Vous pensez que c'est bizarre que je l'aie fait avec une poupée ?
Kimber : J'aurais pensé que quelque chose ne tournait pas rond chez vous si vous n'aviez rien fait. Elle est ici, vous êtes tout seul...Qui pourrait résister ? Sean, qu'est-ce qui ne va pas ?
Sean : Elle vas me manquer, elle me manque déjà
Kimber : Je sais ce que vous ressentez. Christian me manque aussi des fois...
Sean : Pourquoi vous êtes si gentille avec moi ?
Kimber : Parce que vous en avez besoin. Et parce que vous êtes gentil avec moi.
Sean : C'était déplacé, je suis désolé.
Kimber : Pas moi.
Scène 13 : Maison de Sean, Sean et Kimber font l’amour
Kimber : Oh mon Dieu ! T'es un démon, toi, pas un ange !
Sean : Tu crois !
Kimber : Oh oui, c'est clair ! Alors... quand tu le faisais avec la poupée, à quoi tu pensais ?
Sean : Honnêtement ? A toi !
Kimber : Ca me donne trop envie !...
Sean : Je vais aller faire du café.
Kimber : Non, j'y vais. Toi, va prendre une douche …………….. Où est-ce que tu ranges le café ?
Julia : Dans le réfrigérateur.
Kimber : Oh, salut, je suis Kimber.
Julia : Je suis Julia, la femme de Sean …………………………………..
Kimber : J'ai entendu tant de bien de vous, Julia. Je suis vraiment désolée. Sean...
Julia : ...fais comme si je n'étais pas là...
Kimber : J'ai besoin de ma poupée !
Julia : Quoi ?
Kimber : Mon clone
Sean : Va attendre dans la voiture, chérie, j'arrive dans une minute ………………………
Julia : Ca fait combien de temps que tu couches avec ? Oh mon Dieu, je crois que je vais vomir !
Sean : Bienvenue dans mon monde, c'est pas la joie, hein ?
Julia : Je me demande pourquoi je suis surprise. J'aurais dû te quitter quand j'ai découvert ta liaison avec Megan O'Hara !
Sean : T'avais pas le cran de me jeter, Julia ! Tu sais pourquoi ?
Julia : Parce que j'ai de la compassion, une qualité qui te fait défaut !
Sean : Foutaises ! T'es restée, comme ça t'avais quelqu'un à accuser pour tout ce qui allait de travers dans ta vie ! Je t'ai rendu service en te foutant à la porte ! Peut-être que tu vas faire quelque chose de ta vie. Tu devrais commencer par te faire baiser !
Julia : Tu as beau me critiquer mais tu devrais te regarder dans un miroir. Si tu veux faire abstraction de ma personne, ou de ce que nous partagions, très bien, mais au moins, sois un homme et pense à tes enfants ! Ils ne méritent pas de voir des putes se promener chez eux !
Sean : Kimber n'est pas une pute, Julia. Et contrairement à toi, Kimber sait ce qu'elle est. Avec elle, je n'ai plus mal ……………………………………………..
Julia : Je ne sais pas qui tu es, mais dis à Sean que je prends le gaufrier et que je déposerai Annie dimanche soir.
Sean : Passe un coup de fil pour t'assurer que je sois rentré, je fais changer les serrures immédiatement.
Scène 14 : Bureau de Christian
M. Connors : Je veux que vous les enleviez, enlevez-les !
Christian : En tant que votre chirurgien, j'aimerais savoir pourquoi. C'est la douleur, ou y a-t'il un problème qui m'est inconnu ?
M. Connors : Oui, c'est clair, ça fait mal, et le poids est difficile à supporter, mais je n’aurais jamais dû faire tout ça et je suis désolé d'en faire subir les conséquences à tout le monde. Fin de l'histoire.
Christian : J'espère que vous n'avez pas dépensé l'avance du livre. Vous allez devoir rendre l'argent ?
Mme Connors : Absolument ! Ainsi que les cinq lits électriques que nous avons achetés pour l'hôpital !
M. Connors : C'est bon, j'ai dit que j'étais désolé ! Ma femme est en pétard, comme vous pouvez voir.
Mme Connors : Tu aurais dû me donner un peu plus de temps ! J'ai pas raison ? La douleur va s'estomper !
M. Connors : Je vais écrire un autre livre: "Déception masculine".
Christian : Votre mari n'a pas tort, nous avons tous notre seuil de tolérance à la douleur.
Mme Connors : C'est lui tout craché ! Prendre des décisions en se moquant des conséquences et faire le contraire tout en se moquant autant des...
M. Connors : C'est ma poitrine, c'est mon choix !
Mme Connors : Moi, je n'ai pas eu le choix, c'était pas tout l'intérêt de la chose ?
M. Connors : Ne me fais pas me sentir coupable, Amy ! J'ai l'impression d'être un monstre ! T'es toujours en train de les tripoter, de les toucher, je déteste ça !
Christian : Peut-être cela a-t-il un rapport avec le fait que Mme Connors ait perdu un sein... Peut-être que votre femme veut que vous sachiez ce qu'elle ressent quand vous la touchez. Je connais un très bon psychologue, il a aidé beaucoup de nos patients...
Mme Connors : Ce n'est pas ça.
M. Connors : Alors, quoi ? Pourquoi t'es si dingue de mes nichons, t'es une lesbienne ?
Mme Connors : Je ne sais pas.
M. Connors : Ca veut dire quoi, "je ne sais pas" ? Quoi, t'as toujours été une lesbienne depuis cette aventure avec ta coloc ?
Mme Connors : Je te l'ai dit quand on s'est rencontrés, c'était la seule et unique fois ! Je ne sais pas, franchement je ne sais pas ce qu'il se passe ! Ce que je ressens, c'est... Ca me tombe dessus, c'est pas moi qui décide ! Je n'avais rien prévu !
M. Connors : C'est trop fort ! Je me fais mettre des nichons pour faire ressortir mon côté féminin et tout ce que ça a accompli, c'est de faire ressortir ton côté gouine !
Mme Connors : Belle rhétorique, et tu te demandes pourquoi t'as jamais gagné le prix Pullizer !
Christian : Je ne veux pas m'immiscer dans votre vie privée, Mr Connor mais je connais des hommes qui ont très bien accueilli l'homosexualité de leur femme. Si les limites sont clairement définies, ça peut améliorer leur vie sexuelle !
M. Connors : Je ne veux pas d'un mariage malsain, je veux ce qu'il y a de normal ! Je veux Amy, l'ancienne Amy, ma Amy...Comme je vous l'ai dit, enlevez-les !
Scène 15 : Appartement de Julia, elle se prépare pour sortir
Scène 16 : Dans un Bar
Julia : Bonjour.
Homme : Salut. Je m'appelle Roger. Vous aimez les apple Martini à ce que je vois !
Julia : Je préfère la couleur au goût...
Roger : On va prendre la boisson la plus chère que vous ayez en vert !
Julia : J'aime beaucoup cet endroit.
Roger : Ouais !
Julia : J'aime le style rétro.
Roger : Ouais, moi aussi, j'aime bien. Je me prends une chambre ici quand j'ai des affaires en ville. Le service y est excellent. On trinque ? ……………………………
Julia : Mon Dieu !
Roger : C’est costaud !
Julia : Ces boissons sont vraiment fortes !
Roger : On oublie ses souffrances avec ca !
Julia : Je m’endurcis, vous pouvez me croire.
Roger : Si vous aimez les boissons vertes, vous devriez essayer l'absinthe.
Julia : C'est quoi ? …………. Quoi ?
Roger : C'est illégal, pour commencer...C'est comme un aphrodisiaque liquide, ça vous rend chaude comme c'est pas permis ! ………………
Julia : Je n'ai pas besoin d'absinthe pour me sentir comme ça.
Roger : Vous savez, si vous aimez le décor ici, vous voudriez peut-être visiter une des chambres ?
Julia : L'addition, s'il-vous-plaît !
Scène 17 : Dans la chambre de Roger
Ils s’embrassent
Roger : Oh, mon Dieu ! C’est bon ca, attends, je vais chercher mon truc...
Julia : Non, pas encore. J'aime bien ces moments-là...
Roger : Mon Dieu, c'est pas croyable que vous me disiez ça, tu dois etre une chaude toi ……...
Julia : Va chercher ton truc ! ……….
Roger : Regarde ça !
Julia : C'est quoi, ça ?
Roger : C'est "Le Tonnerre Noir" !
Julia : Pourquoi vous avez ça ?
Roger : C'est mon fantasme, qu'une fille l'utilise sur moi ! Et tu es cette fille !
Julia : Roger, c'est vraiment pas mon truc !
Roger : Allez, quoi ! Je paye pas pour baiser, j'ai ça à la maison à Houston !
Julia : De quoi parlez-vous ?
Roger : Je vous file 500 dollars, mais pour ce prix-là, on fait ce que je veux !
Julia : Je ne suis pas une pute !
Roger : Allez ! On joue plus, là ! Mets-le !
Julia : Je vous ai dit, je ne suis pas...Lachez moi !
Roger : Allez !
Julia : Laissez-moi tranquille !
Roger : Mets-le ! Espèce d'allumeuse ! Tu veux la jouer brutale, bien on va se la faire brutale ! Tu veux quoi ? 250 dollars de plus ?
Julia : Laissez-moi ! (Elle lui donne un coup de genou dans l’entre jambe et s’enferme dans la salle de bain)
Roger : Allez quoi, n'appelle pas la sécurité !
Scène 18 : Bloc opératoire, 2ème opération de M. Connors
Christian : Vas-y ! ………………… Tu as l'air de très bonne humeur aujourd'hui ! T'es heureux car c'est la fin de la journée ?
Sean : En fait, Christian, j'ai baisé ! J'ai bien baisé.
Christian : Je suis content pour toi.
Sean : J'ai couché avec Kimber.
Christian : Tu l'as payée combien ?
Sean : Lame de 15. J'ai été bestial avec elle ! Je ne pensais pas en être capable. Je ne savais pas que je pouvais être comme ça. Bref, je voulais que tu le saches.
Christian : J'arrive pas à le croire, Sean.
Sean : Tu l'as jetée comme une vieille chaussette, tu vas jouer les mâles en colère ?
Christian : Pas du tout, Mr l'hypocrite, amuse-toi avec mes restes, je m'en fous.
Sean : Pourquoi je suis l'hypocrite ?
Christian : Pour l'amour de Dieu, ça fait des années que tu me racontes que je suis dégueulasse de me taper les patientes.
Sean : Et si tu te souviens, je te reprochais la façon dont tu les traitais après les avoir baisées !
Christian : Dommage. Tu n'as rien appris de mes erreurs.
Sean : Tu ne supportes pas de voir que Kimber t'a oublié, c'est ça qui te gène ! Tu traites les femmes comme de la merde ! Elle et moi ensemble, ça te fout les boules !
Christian : T'es juste mauvais et t'as envie de te venger !
Sean : Je crois que c'est déjà fait.
Linda : Votre femme est au téléphone.
Sean : Je suis en pleine intervention, qu'elle laisse un message, et effacez-le !
Linda : Elle pleure.
Scène 19 : Chambre de Roger
Sean : Où est ma femme ?
Roger : Votre femme ? Je n'en savais rien, je croyais que c'était une prostituée !
Sean : Qu'est ce que vous racontez ? Elle vient de s'enfermer dans la salle de bain et elle m'a dit que vous étiez violent !
Roger : Calmez-vous ! Votre femme m'a demandé si je voulais tirer un coup !
Sean : Vous racontez des conneries !
Roger : Je croyais qu'elle tapinait ! C'est pas impossible, elle m'a dragué dans un bar à putes ! On monte ici, je sors mes instruments et elle pique une crise ! Ecoutez, je suis désolé d'avoir agi comme ça, mais si vous ne voulez pas que les gens vous prennent pour une pute, vaudrait mieux éviter de se comporter comme telle.
Sean : Vous avez l'air de l'abruti moyen qui pense que toutes les femmes sont des putes !
Roger : Je vais me chercher un petit remontant, sortez votre femme de ma salle de bain et ramenez-la chez vous ……….
Julia : Oh mon Dieu, Sean. Je suis tellement désolée. Je suis tellement désolée.
Sean : Qu'est-ce t'as foutu, Julia ?
Julia : Sortons d'ici, je t'expliquerai dans la voiture.
Sean : J'ai compris. J'ai tout compris. C'est comme le coup du gaufrier. Tu ne peux pas me récupérer, tu ne peux pas me lâcher. Alors tu cherches des moyens pour que je redevienne gentil avec toi. Tu te jettes vers moi et tu me fais ramasser les restes de ta petite vie médiocre.
Julia : Bien sûr, je voulais que tu me voies comme ça. Je voulais simplement coucher avec un homme. Il n'y aucune différence entre toi et moi.
Sean : Je ne t'ai pas appelée en pleurs pour que tu viennes me secourir, moi ! Prends un taxi. Et pour l'amour de Dieu, fais en sorte qu'Annie ne te voie pas comme ça.
Scène 20 : Maison de Sean, dans sa chambre.
Kimber est endormie dans le lit, il écoute le message sur son répondeur
Kimber : Salut Sean, c'est Kimber, j'ai dû aller à Orlando pour une expo, alors je te laisse en compagnie de la nouvelle "Miss Kimber" améliorée. Amuse-toi bien.
Fin (Ecrit par Sophia81)